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Le parquet de Kharkiv, dans le nord-est de l'Ukraine, a annoncé ouvrir une enquête pour crime de guerre après la mort d'un couple de civils dans une frappe russe qui a touché leur voiture dimanche dans le village de Boudarky.

Après l'attaque russe à la roquette du 2 mars sur un immeuble, 13 personnes sont décédées, a annoncé sur Telegram le maire par intérim de la ville. « Cinq autres personnes sont toujours portées disparues », a-t-il précisé. Un précédent bilan communiqué plus tôt ce dimanche faisait état de 11 morts.

Le site de la présidence ukrainienne partage des photos de cette ville de 10.000 habitants. « Une ville paisible, jusqu'à ce que les criminels de guerre russe la rasent », affirme le tweet.

Le « camarade Staline », mort il y a 70 ans, despote compétent ou monstre sanguinaire ? A Moscou, comme dans le reste de la Russie, la mémoire du dictateur est ambivalente et particulièrement d’actualité alors que fait rage le conflit en Ukraine.

L’offensive de Vladimir Poutine est en effet dénoncée à Kiev et en Occident comme une survivance de l’impérialisme mené par Staline. Et la répression accélérée qui frappe les critiques du Kremlin, en Russie, rappellent à d’autres les méthodes soviétiques.

« On serait heureux si un tel dirigeant revenait », explique Iouri, un retraité venu rendre hommage au « petit père des peuples », comme le nommait la propagande soviétique.

Après la frappe nocturne du 2 mars sur un bâtiment, les autorités ont dénombré désormais 11 morts, dont un enfant.

La première dame ukrainienne a annoncé ces chiffres samedi lors d’une conférence à Lviv. « Nous ne connaissons ces cas uniquement parce que ces gens ont trouvé la force de parler. Nous ne savons pas combien de personnes souffrent en silence, notamment dans les territoires occupés », a précisé Olena Zelenska, qui assure que le nombre de victimes réelles est bien supérieur aux signalements.

Une vidéo du président ukrainien a été sortie de son contexte. Notre journaliste Mathilde Cousin, revient sur cette fake news dans l’article, juste ici :

Les Estoniens ont commencé à voter dimanche pour élire leur nouveau Parlement dans un scrutin qui pourrait renforcer les nationalistes d’extrême droite, un parti qui a fait campagne sur l’opposition à de nouvelles livraisons d’armes à l’Ukraine.

« Il est évident que ce qui se passe en Ukraine est très important pour l’Estonie aussi, a déclaré à l’AFP Juhan Ressar, ingénieur, 35 ans, devant un bureau de vote dimanche à Tallin, Peut-être que les gens (…) ont oublié l’importance de l’indépendance et peut-être que cela rafraîchit leur compréhension de cette situation ».

Dans son rapport quotidien sur le conflit, le ministère britannique de la Défense estime que « des preuves récentes suggèrent une augmentation des combats rapprochés en Ukraine ». Un constat dû à l’attitude du commandement militaire russe qui « continue d’insister sur une action offensive composée en grande partie d’infanterie débarquée, avec moins de soutien des tirs d’artillerie car la Russie manque de munitions.

Les forces russes continuent de progresser dans la périphérie nord de la ville, symbole du conflit. « La défense ukrainienne de la ville de Bakhmout est soumise à une pression de plus en plus forte, avec des combats intenses dans et autour de la ville », a tweeté samedi le ministère de la Défense britannique.

Bonjour et merci de suivre sur l'actualité du conflit en ce dimanche 4 mars. Comme chaque jour, la rédaction de 20 Minutes est mobilisée pour vous informer minute par minute sur la guerre en Ukraine.