Vous avez raté les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? Pas de panique, 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs, à 19h30. Qui a fait quoi ? Qui a dit quoi ? Où en sommes-nous ? La réponse ci-dessous :

L’info du jour

La France intensifie son appui militaire à l’Ukraine. Lors d’un entretien téléphonique d’une heure avec Volodymyr Zelensky, Emmanuel Macron a annoncé la livraison de chars de combat légers à l’Ukraine.

« Le président a souhaité amplifier cette aide » militaire déjà apportée à Kiev « en acceptant de livrer des chars de combat légers AMX-10 RC », a communiqué l’Elysée, qui précise que c’est « la première fois que des chars de conception occidentale sont fournis aux forces armées ukrainiennes ». Le nombre de chars et les délais de livraison n’ont pas été dévoilés.

Dans un tweet, Volodymyr Zelensky a remercié son homologue français pour ce soutien, se fendant d’un fraternel « Merci mon ami ! ».

« Nous avons un accord sur la poursuite de la coopération pour renforcer considérablement la défense aérienne et les autres capacités de défense », a précisé le chef d’Etat ukrainien. L’annonce de l’Etat français intervient tout juste une semaine après la visite de Sébastien Lecornu, ministre des Armées, à Kiev.

La phrase du jour

« Poutine est gravement malade et va bientôt mourir. » »

Tels sont les mots prononcés par Kyrylo Boudanov, le chef du renseignement militaire ukrainien, lors d’une interview relayée par le média biélorusse en ligne Nexta. Ce cadre explique que la « guerre doit être terminée avant sa mort ».

Il précise également que l’armement russe est épuisé, d’où l’utilisation massive par Moscou d’autres solutions, comme le recours aux drones d’attaque iraniens. Boudanov évoque aussi les combats à Bakhmout, et décrit une armée russe aux abois. « Des centaines de corps pourrissent en plein champ, les combattants russes utilisent les dépouilles pour s’en servir comme bouclier », assure le dirigeant.

Le chiffre du jour

700 milliards de dollars. Soit l’estimation des dommages causés par la Russie en Ukraine, selon le Premier ministre Denys Shmyhal, qui a avancé ce chiffre lors d’une réunion du gouvernement.

« Avec la Banque mondiale, nous prévoyons de procéder à une nouvelle vérification des besoins de l’Ukraine en matière de redressement rapide », a ajouté le Premier ministre. Début juin, le montant des dommages était estimé à 350 milliards de dollars.

La tendance

Le bilan s’alourdit à Makiïvka. Après avoir parlé de 63 soldats tués, les autorités russes ont estimé, dans la nuit de mardi à mercredi, à 89 le nombre de victimes de la frappe meurtrière ukrainienne le soir du Nouvel an.

Dans la population, la grogne monte. De nombreux Russes demandent sur les réseaux sociaux une enquête transparente sur les circonstances de la frappe ukrainienne. « Ils vont faire traîner ça et dans le pire des cas, ils mettront ça sur le dos de quelqu’un », craint ainsi Valeri Boutorine sur le réseau VK.

« Ce ne sont pas les téléphones portables et leurs propriétaires qui sont à blâmer, mais la négligence banale des commandants, qui, j’en suis sûr, n’ont même pas essayé de réinstaller le personnel » hors du bâtiment, a fustigé le groupe « Notes d’un vétéran » sur Telegram, qui rassemble 200.000 abonnés.

Selon l’armée russe, cette attaque dans l’est de l’Ukraine a été exécutée avec des systèmes lance-missiles Himars, des équipements fournis par les Etats-Unis à Kiev.