Guerre en Ukraine : Macron fustige la « lâcheté » de Moscou et le Kremlin ne lâchera rien pour Noël
récap'•« 20 Minutes » fait le point pour vous tous les soirs sur l’avancée du conflit en UkraineM.P. avec AFP
L'essentiel
- La Russie a lancé son « opération militaire » en Ukraine le jeudi 24 février. Tous les soirs, à 19h30, 20 Minutes vous propose son point récap' sur le conflit diplomatique russo-ukrainien devenu une guerre qui fait chaque jour des morts, des blessés et des milliers de réfugiés.
- Qui a fait quoi ? Qui a dit quoi ? Et qui soutient qui et pourquoi ? Vous saurez tout sur l’avancée des négociations et sur les événements de cette crise qui secoue la Russie, l’Ukraine, l’Europe ou encore les Etats-Unis.
- Ce mardi, 293e jour de guerre, l’Agence internationale de l’énergie atomique a annoncé qu’elle allait envoyer des missions pour « sécuriser » cinq centrales nucléaires d’Ukraine, tandis que 47 pays étaient réunis à Paris pour une conférence sur le soutien à Kiev.
Vous avez raté les derniers événements sur les tensions en Ukraine ? Pas de panique, 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs, à 19h30. Qui a fait quoi ? Qui a dit quoi ? Où en sommes-nous ? La réponse ci-dessous :
L’info du jour
L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) va envoyer des missions pour « sécuriser » cinq centrales nucléaires d’Ukraine, a indiqué mardi le Premier ministre ukrainien, Denys Chmygal. « Ces missions sont destinées à sécuriser ces centrales et à y enregistrer tous les impacts provenant de l’extérieur, en particulier les frappes par l’agresseur russe », a écrit le responsable ukrainien sur Telegram après une rencontre à Paris avec le patron de l’AIEA, Rafael Grossi.
Il n’a pas précisé de calendrier ni la taille de ces missions, alors que l’AIEA dispose déjà d’experts à Zaporojie, le site le plus sensible du fait de sa proximité du front et de l’occupation russe. Reste que selon Denys Chmygal, les experts de l’AIEA seront donc bel et bien déployés à Zaporojie, mais également à Rivné, Khmelnytskiï, Pivdennooukraïnsk et… Tchernobyl.
Le chiffre du jour
Un milliard. C’est en euros le montant des dons que la conférence internationale de soutien à l’Ukraine, organisée à Paris, a permis d’engranger. Ce milliard permettra d’aider la population ukrainienne à passer l’hiver dans un pays aux infrastructures ravagées par les attaques russes. Et ce milliard, c’est surtout plus que les 800 millions réclamés par le président ukrainien Volodymyr Zelensky en ouverture de cette réunion qui était baptisée « Solidaires du peuple ukrainien ».
La phrase du jour
« La Russie agit lâchement et […] tente de semer la terreur parmi la population en s’attaquant aux infrastructures civiles, ce qui constitue des actes de guerre. » »
Tels sont les mots d’Emmanuel Macron prononcés en ouverture de la conférence d’aide à l’Ukraine qui se tient à Paris. Le président français a également souligné la volonté de la communauté internationale d’aider les Ukrainiens « à résister pendant cet hiver » face à une Russie dont l’objectif est de les « plonger dans le noir et le froid ». « Ces frappes dont la Russie avoue ouvertement qu’elles ne visent qu’à saper la résistance du peuple ukrainien constituent des crimes de guerre » qui « ne resteront pas impunis », a encore martelé le chef de l’Etat français.
La tendance du jour
L’Ukraine doit céder les territoires dont la Russie revendique l’annexion avant toute négociation diplomatique, a déclaré mardi le Kremlin, en réponse à la proposition de Volodymyr Zelensky d’organiser un « sommet de la paix mondiale ». « La partie ukrainienne doit tenir compte des réalités qui se sont développées sur le terrain », a expliqué le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, lors de son point quotidien de presse.
« Ces réalités sont que la Fédération de Russie a de nouveaux sujets à la suite de référendums qui ont eu lieu dans ces territoires », a-t-il ajouté, jugeant « impossible tout progrès » diplomatique tant que Kiev « ne prendra pas en compte ces réalités ».
Dmitri Peskov a aussi dit qu’il était « hors de question » que la Russie retire ses troupes d’Ukraine avant Noël, une autre demande du président Volodymyr Zelensky formulée lundi lors d’un discours aux pays du G7 réunis en visioconférence.
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