RECAP'Moscou craint une « bombe sale » de l’Ukraine au 243e jour du conflit

Guerre en Ukraine : Le Kremlin craint une « bombe sale » de Zelensky, les Occidentaux balaient l’accusation

RECAP'Ce lundi 24 octobre, « 20 Minutes » fait le point pour vous, comme tous les soirs, sur l’avancée du conflit en Ukraine
O.O avec AFP

O.O avec AFP

L'essentiel

  • La Russie a lancé son « opération militaire » en Ukraine le jeudi 24 février. Tous les soirs, à 19h30, 20 Minutes vous propose son point récap' sur le conflit diplomatique russo-ukrainien devenu une guerre qui fait chaque jour des morts, des blessés et des milliers de réfugiés.
  • Qui a fait quoi ? Qui a dit quoi ? Et qui soutient qui et pourquoi ? Vous saurez tout sur l’avancée des négociations et sur les événements de cette crise qui secoue la Russie, l’Ukraine, l’Europe ou encore les Etats-Unis.
  • Ce lundi, les Russes affirment que l’Ukraine est entré dans la « phase de finale » de fabrication d’une « bombe sale ». Des accusations qui ont provoqué la réponse diplomatique des Occidentaux (France, Etats-Unis, Angleterre). Dans un communiqué commun, les trois forces ont fustigé les déclarations de Moscou.

Vous avez raté les derniers événements sur les tensions en Ukraine ? Pas de panique, 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs, à 19h30. Qui a fait quoi ? Qui a dit quoi ? Où en sommes-nous ? La réponse ci-dessous.

L’info du jour

La Russie a affirmé ce lundi que l’Ukraine était entrée « dans la phase finale » de la fabrication d’une « bombe sale », une affirmation que Moscou brandit depuis dimanche et qui est fermement rejetée par Kiev. La réaction occidentale à ces affirmations du Kremlin n’a pas traîné. Dans une déclaration conjointe, Paris, Londres et Washington ont balayé les déclarations du pouvoir russe.


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La « bombe sale » que Moscou accuse l’Ukraine de vouloir faire exploser sur son propre sol n’est pas une bombe nucléaire mais une bombe conventionnelle entourée de matériaux radioactifs destinés à être disséminés sous forme de poussière au moment de l’explosion.

La phrase du jour

« L’Afrique n’est pas contre l’Ukraine, il ne faut pas qu’on ait l’impression que les Africains sont insensibles à la situation de l’Ukraine. Ce n’est pas ça du tout. » »

Les mots de Macky Sall, président de l’Union africaine, ont le mérite de la clarté. Lors de la 8e édition du forum international de Dakar, le président du Sénégal a affirmé que l’Afrique n’avait pas d’hostilité à l’égard de l’Ukraine, pays « agressé » dans le conflit qui l’oppose à la Russie. Et d’expliquer le refus de nombreux pays africains de prendre parti dans la crise comme une réaction à l’indifférence internationale face aux agressions visant le continent : « Les Africains disent qu’au même moment où l’Ukraine est en guerre, est envahie, est agressée, l’Afrique est en permanence agressée par le terrorisme. »

Lors de ce même forum, la secrétaire d’Etat française Chrysoula Zacharopoulou, a demandé « la solidarité » du continent africain avec les Européens face à l’offensive russe.

Le chiffre du jour

2.000. C’est le nombre de drones achetés par la Russie à l’Iran, selon Volodymyr Zelensky. « Selon nos renseignements, la Russie a commandé environ 2.000 Shaheds iraniens », des drones kamikazes, a précisé le président ukrainien lors d’une conférence organisée par un journal israélien. Ces drones kamikazes « Shahed iraniens » renforcent la stratégie de bombardements russes en Ukraine, et visent notamment des infrastructures électriques.

La tendance du jour

La destinée de la ville de Kherson, située au sud du pays, pourrait basculer à nouveau dans les prochains jours. Tenue par les Russes depuis huit mois, la plus grande cité ukrainienne aux mains du Kremlin devrait passer dans le giron jaune et bleu. Un ancien chef de l’armée britannique estime que la Russie fait face à une « défaite inévitable » à Kherson avant une bataille attendue. Les habitants de la région occupée par la Russie ont été invités à fuir.

Interrogé par Sky News, le général Lord Dannett a lui affirmé ce lundi que les troupes de Vladimir Poutine tentaient de sauver la face pour que leur défaite paraisse « moins chaotique ». « Les Russes essaient évidemment de transformer ce qui sera probablement une défaite inévitable en une sorte de retrait contrôlé », a-t-il déclaré.