TERRORISMESyrie: Plus de 200 civils tués par Daesh à Kobané depuis jeudi

Syrie: Plus de 200 civils tués par Daesh à Kobané depuis jeudi

TERRORISMELe groupe Etat islamique a lancé jeudi une attaque sur Kobané...
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Plus de 200 civils ont été tués par le groupe Etat islamique (EI) à Kobané depuis le lancement jeudi de son attaque surprise contre cette ville syrienne kurde à la frontière turque, selon un nouveau bilan établi ce samedi par une ONG.

« Le nombre de civils tués par le groupe EI à Kobané et ses alentours depuis le début de l’attaque jeudi a atteint 206, après que des cadavres ont été trouvés aujourd’hui », a indiqué le directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) Rami Abdel Rahmane. Il a ajouté que la plupart des corps présentaient des blessures par balles.

« Des familles entières ont été tuées »

« Les victimes ont été exécutées, tuées par les obus de l’EI ou par ses tireurs embusqués » qui s’étaient retranchés dans des immeubles occupés par le groupe djihadiste, selon l’OSDH.

Daesh a occupé quelques positions pendant deux jours avant d’en être chassés par les combattants des Unités de protection du peuple kurde (YPG, principale force kurde syrienne).

« Des familles entières ont été tuées », a ajouté Abdel Rahmane précisant que la majorité des corps ont été trouvés dans l’est de la ville, « dans les maisons ou dans les rues ».

Trois attentats suicide à Kobané

Parmi les morts figurent 26 personnes exécutées par l’EI à Barkh Boutane, village proche de Kobané occupé jeudi pendant cinq heures par les djihadistes.

L’EI avait lancé jeudi une attaque surprise au moyen de trois attentats suicide à Kobané, où il avait subi en janvier un premier revers depuis le début de son expansion en Syrie.

Samedi, les forces kurdes ont réussi à chasser de nouveau les djihadistes, reprenant les positions dont l’EI s’était emparé.

Seize combattants des YPG et des Assayech (forces de sécurité kurdes) ont été tués dans les combats, et 54 djihadistes de l’EI, selon l’OSDH qui s’appuie sur un vaste réseau de sources à travers la Syrie.