On a joué les prolongations avec la journée de Zelensky à Washington. On se retrouve dans quelques heures pour suivre la journée de jeudi.

Un discours symbolique et historique, et qui mettra la pression sur les républicains de la Chambre à partir de janvier.

«Noël sera éclairé à la bougie non pas car c'est romantique mais car il n'y aura pas d'électricité. Des millions (d'Ukrainiens) n'auront pas de chauffage ou d'eau courante », dit Zelensky. « Mais nous ne nous plaignons pas (...) nous vivons cette guerre avec dignité ».

«Cette bataille (contre l'agression de la Russie) n'est pas que pour la vie, la liberté et la sécurité de l'Ukraine ou de toute nation que la Russie tente de conquérir. Cette lutte va définir le monde dans lequel nos enfants et petits enfants vivront », lance le président ukrainien.

«L'Ukraine est bien vivante », commence Zelensky, qui dit aux élus que cette guerre déterminera le futur de la planète et appelle les Etats-Unis à continuer de soutenir son pays face à Moscou.

Le Congrès US est en train de se remplir, et il sera intéressant de voir quels élus se lèvent pour applaudir, notamment du côté de la Chambre, où le républicain Kevin McCarthy avait prévenu que son camp refuserait (à partir de janvier) de signer des « chèques en blanc » à l'Ukraine.

Le président français Emmanuel Macron estime qu'une entrée de l'Ukraine dans l'Otan serait vécue par la Russie comme une confrontation et qu'elle n'est pas le «scénario le plus vraisemblable», dans un entretien à plusieurs médias.

«L'entrée de l'Ukraine dans l'Otan serait perçue par la Russie comme quelque chose de confrontationnel. Ce n'est pas avec cette Russie-là que vous pouvez l'imaginer», a-t-il déclaré mercredi aux quotidiens français Le Monde, américain Wall Street Journal et libanais An Nahar.

«Que l'Ukraine entre ou non dans l'Otan - et ce n'est pas le scénario le plus vraisemblable - il faudra lui donner des garanties de sécurité d'autant plus robustes qu'elle a été agressée par la Russie», poursuit-il.

Le président ukrainien doit d'abord rencontrer les chefs démocrates et républicains du Congrès, Chuck Schummer et Mitch McConnell au Sénat, et Nancy Pelosi et Kevin McCarthy à la Chambre.

Zelensky va maintenant se rendre au Congrès pour s'adresser aux élus américains.

Biden et Zelensky affichent leur complicité en répondant à une journaliste qui revient sur les hésitations américaines pour armer Kiev, et demande au président américain si les Etats-Unis ne peuvent pas donner une bonne fois pour toute tout ce que l'Ukraine réclame, y compris des missiles longue distance. « Sa réponse est oui », dit Biden en se tournant vers Zelensky. Qui rit et répond « Je suis d'accord ».

Le système de missiles Patriot américain va «renforcer de manière significative» la défense ukrainienne, assure Zelensky. Qui dit en riant que l'Ukraine en veut davantage, joking / not joking, comme on dit outre-Atlantique.

Les républicains ont repris la majorité à la Chambre, mais Zelensky s'est dit « confiant » que rien ne changera dans le soutien financier et militaire à l'Ukraine.

Le président américain revient sur la nouvelle tranche d'aide qui comprend pour la première fois leur système de défense antiaérienne le plus sophistiqué, le Patriot.

«C'est important que vous parliez directement aux Américains », commence Joe Biden.

Suite à leur rencontre dans le bureau ovale, les deux présidents doivent répondre aux questions des journalistes dans quelques minutes.

«Merci de la part de nos citoyens ordinaires à vos citoyens ordinaires, les Américains», a dit le chef d'Etat ukrainien, vêtu comme c'est désormais son habitude d'un pantalon et d'un pull kaki, et chaussé de lourdes bottines. Il a fait part à Joe Biden de sa «reconnaissance du fond du coeur» pour son rôle «moteur» face à l'invasion de l'Ukraine.

Volodymyr Zelensky a ensuite offert un cadeau à son homologue, une médaille confiée la veille sur le front par un militaire ukrainien qu'il a qualifié de «vrai héros», expliquant qu'il s'agissait d'un capitaine opérant un système de lance-roquettes américain HIMARS.

«Il m'a dit ''Donnez-la au président''», a dit Volodymyr Zelensky, en tendant à Joe Biden une décoration rangée dans un coffret garni de velours. Le président américain a estimé que c'était un «grand honneur» en recevant le présent, et a fait savoir qu'il voulait lui aussi offrir à ce militaire ukrainien un médaillon américain.

«Cette bataille (contre l'agression de la Russie) n'est pas que pour la vie, la liberté et la sécurité de l'Ukraine ou de toute nation que la Russie tente de conquérir. Cette lutte va définir le monde dans lequel nos enfants et petits enfants vivront », lance le président ukrainien.

«L'Ukraine est bien vivante », commence Zelensky, qui dit aux élus que cette guerre déterminera le futur de la planète et appelle les Etats-Unis à continuer de soutenir son pays face à Moscou.

Le président français Emmanuel Macron estime qu'une entrée de l'Ukraine dans l'Otan serait vécue par la Russie comme une confrontation et qu'elle n'est pas le «scénario le plus vraisemblable», dans un entretien à plusieurs médias.

«L'entrée de l'Ukraine dans l'Otan serait perçue par la Russie comme quelque chose de confrontationnel. Ce n'est pas avec cette Russie-là que vous pouvez l'imaginer», a-t-il déclaré mercredi aux quotidiens français Le Monde, américain Wall Street Journal et libanais An Nahar.

«Que l'Ukraine entre ou non dans l'Otan - et ce n'est pas le scénario le plus vraisemblable - il faudra lui donner des garanties de sécurité d'autant plus robustes qu'elle a été agressée par la Russie», poursuit-il.

«C'est important que vous parliez directement aux Américains », commence Joe Biden.

Les Ukrainiens « continuent d’impressionner le monde », dit Biden à Zelensky, alors que le président ukrainien est en visite à la Maison-Blanche, son premier déplacement à l’étranger depuis le début de la guerre.

Le président ukrainien est accueilli par son homologue américain Joe Biden.

Vous avez raté les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? Pas de panique, 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs, à 19h30. Qui a fait quoi ? Qui a dit quoi ? Où en sommes-nous ? La réponse ci-dessous :

Quelques heures qui vont rentrer dans l’histoire. Pour la première fois depuis le début de l’offensive russe, lancée le 24 février, Volodymyr Zelensky a quitté ce mercredi le territoire ukrainien, au lendemain d’une visite à haut risque à Bakhmout, sur la ligne de front. Destination : Washington. Le président ukrainien avait pourtant promis, au début du conflit, qu’il ne quitterait pas son pays tant que les Russes y auraient pied. Mais le chef de l’Etat entendait par-là renoncer à se réfugier dans un pays allié, à gouverner en exil, pour mieux endosser le costume de chef de guerre en treillis et tee-shirt kaki.

Ce court déplacement aux Etats-Unis s’inscrit dans une tout autre logique : demander de l’aide à son principal allié. « Il a interpellé très tôt tous les acteurs internationaux à distance », rappelle Valentyna Dymytrova, maîtresse de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’université Lyon 3, pour 20Minutes. Les interventions en visioconférence du président ukrainien se sont en effet multipliées au début du conflit, à la manière d’une tournée devant les Parlements occidentaux. Quitte à susciter l’agacement. Pour le reste, c’est ci-dessous avec Xavier Régnier :

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est arrivé aux Etats-Unis, d'après la diplomatie ukrainienne.

Volodymyr Zelensky est maintenant arrivé aux Etats-Unis, d’après CBS.

Le président russe Vladimir Poutine a estimé mercredi que le conflit en Ukraine était une « tragédie commune », mais que la Russie n’était pas responsable de son déclenchement.

« Ce qui se passe est, bien sûr, une tragédie. Une tragédie commune. Mais ce n’est pas le résultat de notre politique, c’est le résultat de la politique de pays tiers », a déclaré Vladimir Poutine lors d’une réunion avec des haut gradés de l’armée russe.

Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a dit mercredi juger « nécessaire » d’augmenter les effectifs de son armée à 1,5 million de militaires et d’augmenter l’âge limite du service militaire, dans le contexte de l’offensive russe en Ukraine.

« Afin de garantir l’accomplissement des tâches pour assurer la sécurité militaire de la Russie, il est nécessaire d’augmenter l’effectif des forces armées à 1,5 million de militaires, dont 695.000 sous contrat », a déclaré M. Choïgou lors d’une réunion en présence du président Vladimir Poutine, qui a dit être « d’accord » avec ces propositions. Un décret présidentiel datant d’août prévoyait déjà de porter à 1,15 million le nombre de personnels combattants à partir du 1er janvier.

Le président russe continue de développer les objectifs qu’il fixe à son armée et insiste notamment sur « le développement des drones » et sur la modernisation des équipements des soldats russes et sur la « nécessaire » augmentation des effectifs de militaires.

Le chef du kremlin a également appelé son armée « à maintenir la triade nucléaire en état de veille » pour « maintenir l'équilibre des forces ».

L’armée russe va déployer des bases navales de soutien à sa flotte à Marioupol et Berdiansk, deux villes qu’elle occupe dans le sud de l’Ukraine, a indiqué mercredi le ministre russe de la Défense.

« Les ports de Berdiansk et de Marioupol fonctionnent pleinement. Nous prévoyons d’y déployer des bases pour les navires de soutien, les services de secours d’urgence et les unités de réparation navale de la marine », a déclaré Sergueï Choïgou lors d’un rapport sur le conflit en Ukraine devant le président Vladimir Poutine.