attaqueLe point sur la fusillade à Prague qui a fait 13 morts et 25 blessés

Fusillade à Prague : 13 morts, suicide du tireur… Le point sur l’attaque

attaqueUne fusillade à l'université Charles a fait au moins 13 morts. L'assaillant était un étudiant de l'établissement
République tchèque : Dix morts dans une fusillade à Prague
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

L'essentiel

  • Une fusillade a éclaté ce jeudi à Prague, dans la prestigieuse université Charles de Prague.
  • L’assaillant, un homme âgé de 24 ans, a été retrouvé mort sur place par les forces de l’ordre.
  • L’attaque a provoqué une intervention massive de la police lourdement armée.

Une fusillade a éclaté ce jeudi dans la prestigieuse université Charles de Prague, en République tchèque. L’assaillant, un homme armé, âgé de 24 ans, a été retrouvé mort sur place. Les autorités ont écarté la piste du « terrorisme international ».

Le président tchèque Petr Pavel s’est déclaré « choqué ». « Je suis choqué par ces événements… Je voudrais exprimer mon profond regret et mes sincères condoléances aux familles et aux proches des victimes de la fusillade », a-t-il déclaré, alors qu’il achève une visite de deux jours à Paris, sur X, ancien Twitter.

Que s’est-il passé ?

Ce jeudi, un étudiant âgé de 24 ans a tué 13 personnes dans la prestigieuse université Charles de Prague dans laquelle il étudiait. Les autorités ont révisé à la baisse d'un mort le nombre de victimes de la fusillade.

L’acte de violence, qui s’est déroulé en plein centre historique de la capitale tchèque, a provoqué une intervention massive de la police lourdement armée. La fusillade a éclaté à la faculté des Arts, située à proximité de sites touristiques majeurs tels que le pont Charles datant du XIVe siècle. « Rien n’indique que ce crime soit lié au terrorisme international », a déclaré à la presse le ministre tchèque de l’Intérieur Vit Rakusan.

« A 14h59 (heure française), nous avons reçu les premières informations sur la fusillade », a indiqué le chef de la police, Martin Vondrasek, ajoutant que l’unité d’intervention rapide était sur les lieux dans les douze minutes qui ont suivi. « A 15h20 (heure française), les agents participant à l’opération nous ont parlé du corps immobile du tireur », a-t-il précisé, ajoutant que, selon des informations non confirmées, il s’était suicidé.

Quel est l’assaillant ?

Le tireur est un homme âgé de 24 ans, étudiant à la faculté des Arts où il devait assister à un cours. Selon le chef de la police, le tireur « est parti pour Prague en disant qu’il voulait se suicider ».

Il a quitté le village d’Hostoun, à l’ouest de Prague, où son père a été retrouvé mort. Citant une enquête menée sur des médias sociaux, Martin Vondrasek a indiqué que le tireur s’était inspiré d’un « cas similaire qui s’était produit en Russie cet automne ». Il a précisé qu’aucun policier n’avait été blessé.

Qui sont les victimes ?

Le père de l’assaillant a été retrouvé mort dans le village d’Hostoun, à l’ouest de Prague. L'assaillant a tué treize personnes avant de se suicider, ont annoncé vendredi les autorités tchèques, révisant à la baisse d'un mort le nombre de victimes de la fusillade.

« Nous connaissons l'identité des 14 morts. Il s'agit de 13 victimes du tireur fou et de lui-même », a déclaré le ministre de l'Intérieur Vit Rakusan à la télévision publique tchèque, tandis que la police a indiqué que le tireur s'était suicidé.

Quelles sont les réactions internationales ?

La fusillade la plus grave depuis que la République tchèque est devenue un État indépendant en 1993, a provoqué une vague d’émotion dans le monde. A Washington, la porte-parole de la Maison-Blanche a assuré que « le président (Biden) et la première dame prient pour les familles qui ont perdu des êtres chers et tous ceux qui ont été touchés par cet acte de violence insensé ».

La cheffe de la Commission européenne Ursula von der Leyen a adressé à Prague un message de compassion. « J’exprime mes plus sincères condoléances aux familles des victimes et au peuple tchèque dans son ensemble. Nous nous tenons à vos côtés et pleurons avec vous », a-t-elle écrit dans son message sur X.

Le président français Emmanuel Macron a aussi exprimé sa « solidarité » avec le peuple tchèque, tout comme de nombreux autres dirigeants européens, dont le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

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La Première ministre Élisabeth Borne a également exprimé, devant l’Assemblée nationale, « l’émotion » et « la solidarité » de la France après ces événements meurtriers. « J’ai échangé avec le président tchèque Pavel, et je lui exprime à titre personnel, au nom de mon gouvernement, et je n’en doute pas, en notre nom à tous, mon soutien et ma solidarité », a-t-elle déclaré.

« Le président et la première dame prient pour les familles qui ont perdu des êtres chers et tous ceux qui ont été touchés par cet acte de violence insensé », a indiqué à des journalistes la porte-parole de la Maison-Blanche Karine Jean-Pierre.