Merci d’avoir suivi cette journée à nos côtés. On se donne rendez-vous demain matin pour un nouveau live dédié à la guerre au Proche-Orient. Bonne soirée à toutes et à tous.

Les Etats-Unis ont organisé un vol mercredi entre Beyrouth et Istanbul afin de permettre aux citoyens américains qui le souhaitent de quitter le Liban, en pleine escalade du conflit entre Israël et le Hezbollah, a annoncé le département d’Etat.

Au total, quelque 7.000 Américains ont pris contact avec le département d’Etat à la recherche d’informations sur les moyens de quitter le Liban même si tous ne partiront pas, a précisé devant la presse le porte-parole du département d’Etat, Matthew Miller.

Aucun chiffre n’est disponible sur le nombre de citoyens américains au Liban, mais ils seraient des dizaines de milliers en comptant les binationaux.

L’Iran a lancé une salve de missiles balistiques contre son ennemi juré du Proche-Orient jeudi, dont la plupart ont été interceptés. La République islamique a ainsi cherché à venger la mort des chefs du Hezbollah, Hassan Nasrallah, et celle, sur son sol, du Hamas palestinien, Ismaïl Haniyeh. Mais pourquoi l’Iran a-t-il dévoilé ses plans ? Notre journaliste Cécile de Sèze en décrypte les raisons dans cet article.

Israël a été mis au courant de l’imminence de l’attaque par ses alliés américains et a pu en intercepter la grande majorité. Si l’Iran dément avoir confié ses intentions à Washington, l’agence Reuters soutient que la République islamique avait au moins prévenu la Russie.

Le chef de la diplomatie jordanienne, Ayman Safadi, a prévenu Israël et l’Iran que son pays « ferait face avec toutes ses capacités à toute menace, à sa sécurité, à sa stabilité et à la sécurité de ses citoyens ». Cette réaction intervient au lendemain d’une attaque iranienne de missiles sur le territoire israélien ayant traversé l’espace aérien du royaume.

« La Jordanie ne sera le champ de bataille de personne », a affirmé le ministre lors d’un entretien téléphonique avec son homologue britannique David Lammy, selon un communiqué du ministère jordanien des Affaires étrangères.

De nombreux internautes relaient sur les réseaux sociaux une vidéo dans laquelle le premier ministre israélien traverse en courant un couloir. Ils affirment, à tort, que celui-ci fuyait l’attaque iranienne qui a visé Israël mardi soir, comme l’explique dans cet article, notre rubrique Fake off.

Cette vidéo est authentique, mais ancienne. Elle date en réalité de décembre 2021 et n’est donc pas liée à l’attaque iranienne qui a visé Israël mardi soir.

De la même façon, beaucoup d’images prétendants illustrer les attaques de l’Iran sur Israël circulent sur les réseaux. Nombre d’entre elles sont détournées.

Nos journalistes de la rubrique Fake off les ont décryptées.

Présenté en juin 2023, le missile hypersonique Fattah vient d’être utilisé pour la première fois par l’Iran pour répondre aux attaques d’Israël. Pour tout comprendre sur cette arme fabriquée par la Force aérospatiale des Gardiens de la révolution, l’armée idéologique de la République islamique, on vous conseille cet article d’Elise Martin.

Ce nouveau missile a été nommé Fattah pour « victorieux », en langue arabe. Selon l’agence Irna, sa portée est de 1.400 km et sa vitesse avant d’atteindre la cible est comprise entre 13 à 15 fois la vitesse du son, c’est-à-dire, entre 16.000 et 18.500 kilomètres par heure.

L’armée israélienne a affirmé que l’Iran avait tiré environ 200 missiles en direction de son territoire, et que la plupart avaient été interceptés par le système de défense. Des navires américains ont également tiré une dizaine de missiles intercepteurs, selon le Pentagone.

Le président iranien, Massoud Pezeshkian, a affirmé que l’Iran « ne cherchait pas la guerre », tout en promettant « une réponse plus forte » en cas de représailles israéliennes à l’attaque massive de missiles menée la veille par Téhéran contre Israël.

Si Israël « veut réagir, nous aurons une réponse plus forte », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse au Qatar, ajoutant que l’Iran « ne cherchait pas la guerre, c’est Israël qui nous pousse à réagir ».

Le président américain Joe Biden s’est déclaré opposé à des frappes israéliennes contre les installations nucléaires iraniennes, au lendemain du tir de près de 200 missiles iraniens vers Israël.

« La réponse est non », a répondu le président américain, interrogé par des journalistes sur son éventuel soutien à une telle action de la part d’Israël. « Nous sommes d’accord tous les sept sur le fait que les Israéliens ont le droit de riposter, mais qu’ils doivent répondre de manière proportionnée », a-t-il ajouté, en référence aux autres dirigeants du G7.

La branche armée du mouvement islamiste palestinien Hamas a revendiqué, mercredi, l’attentat de la veille dans lequel sept personnes ont été tuées à l’arme automatique et à l’arme blanche à une station de tram de Tel-Aviv, dans le centre d’Israël.

« Les Brigades al-Qassam assument la responsabilité de l’opération héroïque Jaffa menée par les combattants de Qassam Mohammed Rachid Misk et Ahmed Abdoulfattah Al-Haïmoni depuis la ville d’Hébron », en Cisjordanie occupée, a indiqué le mouvement dans un communiqué.

Le G7 a « condamné l’attaque de l’Iran contre Israël », et envisage de nouvelles sanctions contre Téhéran, a annoncé mercredi la Maison-Blanche dans un communiqué.

Le président américain, Joe Biden, a participé à une réunion téléphonique avec les dirigeants du G7 « pour discuter des attaques inacceptables de l’Iran contre Israël et coordonner sa réaction […], y compris par de nouvelles sanctions », selon le texte.

La Bourse de Paris a terminé stable (+ 0,05 %) mercredi, dans un marché attentiste avant la publication vendredi du rapport mensuel sur l’emploi américain, malgré les tensions géopolitiques entre Israël et l’Iran.

« C’est véritablement une journée de patience pour les investisseurs institutionnels » qui « attendent d’y voir plus clair » face aux développements géopolitiques au Proche Orient et en particulier « à quinze jours de la saison des résultats d’entreprises », commente David Kruk, responsable du trading de La Financière de l’Echiquier.

L’Allemagne, la France et la Suisse ont appelé mercredi leurs ressortissants à quitter l’Iran à la suite de l’attaque de Téhéran sur le territoire israélien et des menaces de réplique d’Israël.

« Il est recommandé à ceux des Français résidant en Iran qui en ont la possibilité, et dès la reprise du trafic aérien international, de quitter temporairement le pays », a notamment écrit la diplomatie française sur le site de son ambassade à Téhéran.

Berlin a annoncé mercredi l’envoi d’un nouvel avion militaire au Liban pour évacuer 130 ressortissants allemands « particulièrement vulnérables », deux jours après avoir mené une opération similaire de rapatriement.

L’avion transportait cinq tonnes de matériel de secours de la Croix-Rouge allemande, principalement du matériel médical tel que des appareils de perfusion et des pansements pour les soins d’urgence de la population civile au Liban, ont précisé les ministères des Affaires étrangères et de la Défense.

Jusqu’à présent, 241 Allemands ont été évacués du Liban par des avions de la Bundeswehr, l’armée allemande.

Le Hezbollah a annoncé mercredi qu’il résistait par divers moyens à l’incursion israélienne dans des villages frontaliers du sud du Liban. Dans un communiqué, le mouvement pro iranien a annoncé que ses combattants avaient « détruit trois chars de type Merkava à l’aide de missiles guidés alors qu’ils avançaient vers la localité de Maroun al-Ras ».

Il a également annoncé avoir fait exploser une mine au passage d’une unité d’infanterie qui tentait de « s’infiltrer » dans le village frontalier de Yaroun. Il a ajouté qu’une bombe qu’il avait placée a explosé dans une maison du village lorsque des soldats y sont entrés, et que ses combattants avaient par la suite ouvert le feu sur les militaires. Le mouvement islamiste armé a en outre affirmé avoir lancé « un missile sol-air en direction d’un hélicoptère » qui s’approchait de la zone frontalière.

L’armée israélienne a annoncé de son côté que le bilan des pertes dans les combats dans le sud du Liban était monté à huit soldats, après de violents affrontements.

Mardi soir, Israël avait annoncé dans un premier temps, avoir été la cible d’environ 180 missiles balistiques tirés par l’Iran. Les Etats-Unis faisaient part de leur côté de 200 projectiles. Ce mercredi, Tsahal s’accorde finalement sur ce même chiffre. Selon l’armée, la quasi-totalité d’entre eux auraient été détruits en vol et n’auraient pas atteint leur cible.

Israël bombarde et mène des raids au Liban sans que l’armée régulière du pays, pourtant officiellement forte de 60.000 soldats et disposant de postes de garde à la frontière, ne réagisse.

Mais sans gouvernement et sans matériel, « l’armée libanaise est celle d’un Etat qui n’en est pas un », explique le chercheur Sébastien Boussois, et qui peut voir d’un bon œil le Hezbollah être affaibli.

Son confrère Jean-Paul Chagnollaud considère pour sa part qu’il n’y a pas à proprement parler d’armée libanaise. « Il s’agit plus d’un territoire sur lequel coexistent des pouvoirs et où une armée étrangère vient imposer sa loi. » Des décryptages à lire dans l’article de notre journaliste Alexandre Vella.

L’agence européenne de sécurité aérienne recommande aux compagnies aériennes d’éviter de survoler l’Iran en raison des « risques élevés » dus aux tirs de missiles mardi par Téhéran contre Israël. L’Etat hébreu a annoncé riposter « quand et où » il le voudra.

Ce « bulletin d’information sur les zones de conflit » court jusqu’au 31 octobre, soit la même échéance qu’un bulletin émis samedi. Celui-ci concernait les espaces aériens israélien et libanais. De nombreuses compagnies aériennes ont suspendu leurs liaisons vers ces trois pays.

Au moins trois personnes ont été tuées mercredi dans un raid israélien, a affirmé l’Observatoire syrien des droits de l'homme. « Un raid israélien a visé un immeuble résidentiel dans le quartier de Mazzé, fréquenté par des dirigeants du Hezbollah libanais et des Gardiens de la révolution iraniens », a déclaré l’ONG.

Dans un communiqué, le Hezbollah a annoncé que « ses combattants avaient détruit trois chars israéliens de type Merkava, à l’aide de missiles guidés, alors qu’ils avançaient vers la localité de Maroun el-Ras ».

Le mouvement pro iranien avait affirmé plus tôt combattre des soldats israéliens « infiltrés » dans cette zone frontalière au sud du Liban.

Les pays du G7 estiment « qu’une solution diplomatique est encore possible » au Moyen-Orient et qu’un « conflit à l’échelle régionale n’est dans l’intérêt de personne », a indiqué mercredi la présidence italienne de ce groupe dans un communiqué.

Au cours d’une réunion téléphonique convoquée par l’Italie, les principaux responsables ont exprimé « leur forte préoccupation face à l’escalade » du conflit au Moyen-Orient et « fermement condamné » l’attaque iranienne contre Israël mardi.

Le président iranien, Massoud Pezeshkian, a affirmé que l’Iran « ne cherchait pas la guerre », tout en promettant « une réponse plus forte » en cas de représailles israéliennes à l’attaque massive de missiles menée la veille par Téhéran contre Israël.

Si Israël « veut réagir, nous aurons une réponse plus forte », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse au Qatar, ajoutant que l’Iran « ne cherchait pas la guerre, c’est Israël qui nous pousse à réagir ».

Le président américain Joe Biden s’est déclaré opposé à des frappes israéliennes contre les installations nucléaires iraniennes, au lendemain du tir de près de 200 missiles iraniens vers Israël.

« La réponse est non », a répondu le président américain, interrogé par des journalistes sur son éventuel soutien à une telle action de la part d’Israël. « Nous sommes d’accord tous les sept sur le fait que les Israéliens ont le droit de riposter, mais qu’ils doivent répondre de manière proportionnée », a-t-il ajouté, en référence aux autres dirigeants du G7.

La branche armée du mouvement islamiste palestinien Hamas a revendiqué, mercredi, l’attentat de la veille dans lequel sept personnes ont été tuées à l’arme automatique et à l’arme blanche à une station de tram de Tel-Aviv, dans le centre d’Israël.

« Les Brigades al-Qassam assument la responsabilité de l’opération héroïque Jaffa menée par les combattants de Qassam Mohammed Rachid Misk et Ahmed Abdoulfattah Al-Haïmoni depuis la ville d’Hébron », en Cisjordanie occupée, a indiqué le mouvement dans un communiqué.

L’Allemagne, la France et la Suisse ont appelé mercredi leurs ressortissants à quitter l’Iran à la suite de l’attaque de Téhéran sur le territoire israélien et des menaces de réplique d’Israël.

« Il est recommandé à ceux des Français résidant en Iran qui en ont la possibilité, et dès la reprise du trafic aérien international, de quitter temporairement le pays », a notamment écrit la diplomatie française sur le site de son ambassade à Téhéran.

Le Hezbollah a annoncé mercredi qu’il résistait par divers moyens à l’incursion israélienne dans des villages frontaliers du sud du Liban. Dans un communiqué, le mouvement pro iranien a annoncé que ses combattants avaient « détruit trois chars de type Merkava à l’aide de missiles guidés alors qu’ils avançaient vers la localité de Maroun al-Ras ».

Il a également annoncé avoir fait exploser une mine au passage d’une unité d’infanterie qui tentait de « s’infiltrer » dans le village frontalier de Yaroun. Il a ajouté qu’une bombe qu’il avait placée a explosé dans une maison du village lorsque des soldats y sont entrés, et que ses combattants avaient par la suite ouvert le feu sur les militaires. Le mouvement islamiste armé a en outre affirmé avoir lancé « un missile sol-air en direction d’un hélicoptère » qui s’approchait de la zone frontalière.

L’armée israélienne a annoncé de son côté que le bilan des pertes dans les combats dans le sud du Liban était monté à huit soldats, après de violents affrontements.

Au moins trois personnes ont été tuées mercredi dans un raid israélien, a affirmé l’Observatoire syrien des droits de l'homme. « Un raid israélien a visé un immeuble résidentiel dans le quartier de Mazzé, fréquenté par des dirigeants du Hezbollah libanais et des Gardiens de la révolution iraniens », a déclaré l’ONG.

Dans un communiqué, le Hezbollah a annoncé que « ses combattants avaient détruit trois chars israéliens de type Merkava, à l’aide de missiles guidés, alors qu’ils avançaient vers la localité de Maroun el-Ras ».

Le mouvement pro iranien avait affirmé plus tôt combattre des soldats israéliens « infiltrés » dans cette zone frontalière au sud du Liban.

L’armée israélienne a annoncé mercredi que le bilan des pertes dans les combats dans le sud du Liban était monté à huit soldats, après de violents affrontements avec des combattants du mouvement islamiste armé Hezbollah.

Depuis lundi soir, Tsahal a annoncé mener une offensive terrestre dans le sud de son pays voisin, afin de mettre fin aux bombardements incessants sur le nord de l’Etat hébreu.

Un peu plus tôt dans la journée, le Hezbollah avait annoncé avoir fait exploser une bombe et touché plusieurs militaires « pendant qu’une force ennemie israélienne tentait de contourner la localité de Yaroun ».

Le gouvernement allemand a appelé mercredi ses ressortissants à quitter l’Iran suite à l’attaque d’envergure de Téhéran sur le territoire israélien et les menaces en retour d’Israël.

« Il est demandé aux ressortissants allemands de quitter l’Iran », a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans une actualisation de ses consignes. Et Berlin appelle à renoncer à des voyages dans ce pays.

L’armée israélienne a annoncé mercredi qu’un de ses soldats avait été tué dans des combats au Liban, deux jours après le lancement d’une offensive au sol en territoire libanais contre le mouvement islamiste armé Hezbollah.

« Le capitaine Eitan Itzhak Oster, âgé de 22 ans, est tombé au combat au Liban », a déclaré l’armée dans un communiqué. Il s’agit de la première perte annoncée par l’armée israélienne au Liban depuis le début de cette offensive.

L’armée libanaise a annoncé mercredi qu’un drone israélien avait visé l’une de ses unités dans le sud du Liban, blessant un soldat, au moment où Israël affronte le Hezbollah près de la frontière.

« Un soldat a été blessé par une attaque d’un drone ennemi israélien alors qu’une unité de l’armée s’employait à ouvrir la route Marjayoun-Hasbaya », coupée par des bombardements, a déclaré l’armée libanaise sur X, deux jours après l’annonce de la mort d’un de ses soldats dans une frappe israélienne.

L'armée libanaise a annoncé que des soldats israéliens avaient effectué une brève incursion mercredi en deux points du sud du Liban, où le Hezbollah a affirmé avoir combattu des forces israéliennes.

« Une force de l'ennemi israélien a franchi la Ligne bleue [séparant les deux pays] sur une distance de 400 mètres environ en territoire libanais (...) » dans deux secteurs, « avant de s'en retirer », a indiqué l'armée libanaise sur X.

Le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz, a annoncé mardi avoir déclaré le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, « persona non grata » en Israël, lui reprochant de ne pas avoir condamné l’attaque massive de l’Iran contre Israël mardi soir.

« Quiconque ne peut condamner sans équivoque l’attaque odieuse de l’Iran contre Israël ne mérite pas de fouler le sol israélien. Nous avons affaire à un secrétaire général anti-israélien qui soutient les terroristes, les violeurs et les assassins », a affirmé Israël Katz dans un communiqué.

L’armée israélienne a lancé mercredi matin un nouvel appel exhortant les civils à évacuer « immédiatement » de nouvelles localités dans le sud du Liban où elle a lancé lundi une offensive au sol contre le mouvement islamiste libanais Hezbollah.

Le porte-parole de l’armée israélienne pour le public arabophone, Avichai Adraee, a publié un message sur son compte Telegram appelant les civils à évacuer « pour (leur) sécurité » plus de vingt localités, dont des camps de réfugiés palestiniens, principalement dans les environs de Tyr.

L’aviation israélienne a mené mercredi matin une nouvelle frappe sur la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah, après une nuit de violents raids, a rapporté l’Agence nationale d’information libanaise (Ani).

Un photographe de l’AFP a vu de nouvelles colonnes de fumée s’élever de ce secteur déjà frappé à plusieurs reprises pendant la nuit.

L’attaque de l’Iran contre Israël risque « d’embraser » tout le Moyen-Orient, a déclaré mercredi le chancelier allemand Olaf Scholz, condamnant « avec la plus grande fermeté » le lancement par Téhéran de quelque 200 missiles sur le territoire israélien.

« Le Hezbollah et l’Iran doivent immédiatement cesser leurs attaques contre Israël », a-t-il ajouté dans un communiqué au lendemain de cette attaque.

L’Iran a mis en garde mercredi les Etats-Unis contre toute intervention en soutien à leur allié Israël, au lendemain d’une attaque iranienne de missiles contre son ennemi juré en réponse aux assassinats des chefs du Hamas et du Hezbollah.

« Nous avons également averti les forces américaines de se retirer de cette affaire et de ne pas intervenir, sinon elles feraient face à une réponse sévère de notre part », a déclaré à la télévision d’Etat le ministre des Affaires étrangères, Abbas Araghchi.

Le Hezbollah libanais a affirmé mercredi avoir affronté des soldats israéliens qui tentaient de s'infiltrer au Liban, ajoutant avoir pris pour cible des troupes israéliennes de l'autre côté de la frontière.

Des combattants du mouvement islamiste pro-iranien ont affronté « une force d'infanterie de l'ennemi israélien qui tentait de s'infiltrer dans le village d'Adaysseh », a indiqué le Hezbollah dans un communiqué, ajoutant que ses combattants avaient également « visé les forces israéliennes à trois points distincts de la frontière avec des roquettes et de l'artillerie ».

Le ministère libanais de la Santé a annoncé mardi soir que 55 personnes avaient été tuées et 156 autres blessées par des « frappes de l’ennemi israélien » au cours des dernières 24 heures dans plusieurs régions du pays.

L’unité de gestion des catastrophes avait annoncé avant la publication de ce bilan quotidien que 1.873 personnes avaient été tuées au Liban depuis qu’Israël et le Hezbollah ont commencé à échanger des tirs courant octobre.

Emmanuel Macron a « condamné avec la plus grande fermeté les nouvelles attaques de l’Iran contre Israël » et la France a « mobilisé » mardi « ses moyens militaires au Moyen-Orient pour parer la menace iranienne », a déclaré l’Elysée dans un communiqué à l’issue d’un conseil de défense.

Le président français a également exigé que « le Hezbollah cesse ses actions terroristes contre Israël et sa population », rappelant que la France est « attachée à la sécurité d’Israël ». Il a aussi demandé aux autorités israéliennes de « mettre fin au plus vite » à leurs « opérations militaires », appelant plus largement « tous les acteurs impliqués dans la crise au Moyen-Orient » à « faire preuve de la plus grande retenue ».

La France « organisera très prochainement une conférence de soutien au peuple libanais et à ses institutions », a annoncé la présidence sans plus de précisions dans ce texte publié dans la nuit de mardi à mercredi.