Guerre Israël-Hamas : Visualisez les destructions de l’hôpital d’al-Chifa après le retrait de l’armée israélienne
en images•L’armée israélienne s’est retirée de l’hôpital d’al-Chifa à Gaza, après deux semaines d’occupation. Les images du site laissent constater l’ampleur de la destruction20 Minutes avec AFP
Les images parlent d’elles-mêmes. Les soldats israéliens se sont retirés lundi du complexe hospitalier d’al-Chifa à Gaza après deux semaines d’opération. Ils laissent derrière eux d’immenses destructions et de nombreux cadavres, selon un médecin du plus grand hôpital du territoire palestinien.
Bâtiments détruits, calcinés ou aplatis, rues jonchées de décombres et gros monticules de sable : des images de l’AFP montrent un paysage de dévastation autour du complexe hospitalier d’al-Chifa à Gaza. Il a été pris d’assaut le 18 mars par l’armée israélienne qui a accusé le Hamas de s’en servir comme centre de commandement. L'organisation palestinienne a fermement démenti ces allégations.
« Il n’y avait que 300 patients et membres du personnel médical. Nos forces ont pris toutes les précautions nécessaires pour ne blesser ni malade, ni membre du personnel, ni civil dans le complexe hospitalier pendant l’opération et les ont évacués en toute sécurité », a ajouté l'armée israélienne.
300 morts à al-Chifa
Un porte-parole de l’agence de défense civile de Gaza, dirigée par le Hamas, a fait état de 300 morts à l’intérieur et autour de l’hôpital durant l’opération israélienne. Des médecins et civils présents dans le complexe ont déclaré qu’au moins 20 corps avaient été retrouvés, dont certains semblaient s’être fait rouler dessus par des véhicules militaires.
Plusieurs corps ont été retrouvés près de l’entrée ouest du complexe, utilisée par l’armée au moment de son retrait lundi, d’après les mêmes sources. Un correspondant de l’AFP a vu près de l’entrée un corps décomposé portant des traces de pneus, mais sans pouvoir dire de quand il datait. « Les chars sont passés sur des corps », a dit un témoin qui a préféré taire son nom.
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