RÉCAP'Proposition de trêve à Gaza et aide à l’Unrwa suspendue

Guerre Israël-Hamas : Proposition de trêve à Gaza et aide à l’Unrwa suspendue

RÉCAP'« 20 Minutes » fait le point pour vous tous les soirs sur le conflit qui s’est déclaré au Proche-Orient
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

L'essentiel

  • La guerre entre Israël et le Hamas a été déclenchée par l’attaque du mouvement islamiste palestinien, le 7 octobre, sur le sol israélien, à partir de la bande de Gaza.
  • En représailles, Israël a juré « d’anéantir » le Hamas, pilonnant sans relâche le territoire assiégé où s’entassent 2,4 millions de Palestiniens et lançant une opération terrestre le 27 octobre.
  • Ce mardi, le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a affirmé que son mouvement avait reçu une proposition de trêve avec Israël. Sigrid Kaag, la coordinatrice humanitaire de l’ONU pour Gaza, s’est inquiétée de la mise en cause par Israël de l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa).

Pour mieux comprendre les derniers événements sur le conflit entre le mouvement islamiste palestinien du Hamas et Israël, 20 Minutes fait le point tous les soirs. Entre les déclarations fortes, les avancées diplomatiques ou le bilan dramatique des combats, voici l’essentiel de la journée.

Le fait du jour

Après bientôt quatre mois de guerre, le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, installé au Qatar, a affirmé mardi que son mouvement avait reçu une proposition de trêve avec Israël, résultat d’une réunion à Paris entre le directeur de la CIA, William Burns, et des responsables égyptiens, israéliens et qataris. « Le Hamas examine la proposition » et prépare sa réponse, selon un communiqué à Gaza du mouvement, considéré comme une organisation terroriste par les Etats-Unis, l’Union européenne et Israël.

Le Qatar, principal médiateur dans ce conflit, avait annoncé lundi qu’un cadre pour une trêve accompagnée de nouvelles libérations d’otages serait transmis au Hamas. Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a cependant affirmé mardi qu’Israël ne « retirerait pas l’armée de la bande de Gaza » et ne libèrerait pas « des milliers de terroristes » palestiniens, en échange d’otages.

Le chiffre du jour

26.751. C’est le nombre de personnes tuées, en majorité des femmes, enfants et adolescents, dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien, selon un bilan publié lundi par le ministère de la Santé du Hamas. Les bombardements et les combats entre l’armée israélienne et le Hamas ont fait des dizaines de morts en 24 heures dans la bande de Gaza : 128 personnes ont été tuées dans le territoire, dont des dizaines à Khan Younès, la grande ville du sud de Gaza.

Notre dossier sur la guerre entre le Hamas et Israël

La phrase du jour

« Il n’y a en aucune manière d’organisation capable de remplacer ou de se substituer à la capacité énorme, au tissu de l’Unrwa, et à leur connaissance de la population de Gaza »

Sigrid Kaag, la coordinatrice humanitaire de l’ONU pour Gaza, s’est inquiétée de la mise en cause par Israël de l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa). Les opérations d’aide aux civils sont depuis le week-end dernier menacées après qu’Israël a accusé 12 de ses 30.000 employés régionaux d’implication dans l’attaque sanglante du 7 octobre menée par le Hamas.

Douze pays – dont les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne, le Japon – ont annoncé la suspension de leur aide à l’Unrwa. Une réunion à huis clos de ces principaux donateurs est prévue mardi soir au siège de l’ONU à New York, à l’initiative du secrétaire général Antonio Guterres, pour tenter de maintenir le financement de l’organisation.

La tendance du jour

L’armée israélienne a admis mardi envoyer « de gros volumes d’eau » dans des tunnels utilisés par le mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza pour les « neutraliser », assurant ne pas compromettre pour autant l’accès à l’eau potable de la population civile. Surnommé « le métro de Gaza » par les militaires israéliens, le dédale de galeries creusées par le Hamas sous la bande de Gaza a d’abord servi à contourner le blocus imposé par Israël après la prise de pouvoir du Hamas dans ce territoire en 2007.

Outre le piège potentiellement mortel que constituent les tunnels pour les soldats israéliens, plusieurs otages israéliens libérés lors de la trêve du mois de novembre avaient indiqué y avoir été retenus.