Guerre Hamas-Israël : Yahya Sinouar sur la liste terroriste et attaques des Houthis au 102e jour du conflit
recap'•« 20 Minutes » fait le point pour vous tous les soirs sur le conflit qui s’est déclaré au Proche-OrientT.L.G. avec AFP
L'essentiel
- La guerre entre Israël et le Hamas a été déclenchée par l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien, le 7 octobre, sur le sol israélien, à partir de la bande de Gaza.
- En représailles, Israël a juré « d’anéantir » le Hamas, pilonnant sans relâche le territoire assiégé où s’entassent 2,4 millions de Palestiniens et lançant une opération terrestre le 27 octobre.
- Ce mardi, l’Union européenne a ajouté à sa liste « terroriste » Yahya Sinouar, le chef du mouvement islamiste palestinien à Gaza, considéré comme l’architecte de l’attaque du 7 octobre contre Israël.
Pour mieux comprendre les derniers événements sur le conflit entre le mouvement islamiste palestinien du Hamas et Israël, 20 Minutes fait le point tous les soirs. Entre les déclarations fortes, les avancées diplomatiques ou le bilan dramatique des combats, voici l’essentiel de la journée.
Le fait du jour
L’Union européenne a ajouté mardi à sa liste « terroriste » Yahya Sinouar, le chef du mouvement islamiste palestinien à Gaza, considéré comme l’architecte de l’attaque du 7 octobre contre Israël. Suite à cette décision des 27, Yahya Sinouar sera soumis à un régime de sanctions impliquant un gel des fonds et avoirs financiers qu’il détiendrait dans l’UE et une interdiction faite à tout opérateur européen de les financer.
« Cette décision s’inscrit dans le cadre de la réponse de l’Union européenne à la menace posée par le Hamas et ses attaques terroristes brutales et aveugles contre Israël le 7 octobre », a précisé le Conseil européen. Considéré comme l’architecte de cette attaque, Yahya Sinouar, 61 ans, qualifié de « mort en sursis » par l’armée israélienne, entoure ses déplacements du plus grand secret et n’est pas apparu en public depuis octobre.
Le chiffre du jour
15 milliards. C’est la somme allouée à la poursuite de la guerre par Israël. Si l’armée a annoncé le retrait lundi d’une de ses quatre divisions engagées à Gaza, le gouvernement martèle dans le même temps que la guerre sera longue. Il a d’ailleurs approuvé lundi un budget pour 2024 alourdi de 15 milliards de dollars de dépenses pour faire face à son coût.
La phrase du jour
« « Nous ne cherchons pas un conflit régional, loin de là » »
L’auteur de cette phrase est Jake Sullivan. Le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche a assuré que les Etats-Unis cherchaient bien à « arrêter la propagation du conflit et créer les conditions de désescalade », a-t-il déclaré au Forum économique mondial à Davos, malgré les récentes frappes américaines au Yemen en réponse aux attaques des Houthis en mer Rouge. Ce mardi encore, l'armée américaine a mené des frappes au Yémen visant quatre missiles des rebelles Houthis qui représentaient une « menace imminente » pour les navires marchands et militaires, a annoncé un responsable américain.
Depuis vendredi, Américains et Britanniques ont mené plusieurs frappes contre les rebelles yéménites, qui assurent s’en prendre à des navires liés aux intérêts israéliens, en solidarité avec les Palestiniens de Gaza. Mardi, un vraquier grec battant pavillon maltais a été touché par un missile au large du Yémen. « Il s’agit d’un défi mondial » car « une artère vitale du commerce international » est « prise en otage », a détaillé Sullivan. « C’est une crise à laquelle l’ensemble du monde doit réagir. »
NOTRE DOSSIER SUR LA GUERRE ENTRE ISRAËL ET LE HAMASLa tendance du jour
L’armée israélienne a mené des frappes mardi sur un vallon du sud du Liban, considérées par un responsable local et une source sécuritaire comme les plus intenses dans la région depuis le début des violences transfrontalières.
Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, les échanges de tirs sont quotidiens à la frontière israélo-libanaise entre l’armée israéelienne et le Hezbollah libanais, allié du mouvement islamiste palestinien. « Les forces israéliennes ont mené plus de 14 raids contre Wadi Slouqi », a indiqué à l’AFP une source sécuritaire, sous couvert d’anonymat, ajoutant qu’il s’agissait des bombardements « les plus intenses » sur une même zone depuis le début des échanges de tirs entre Israël et le groupe islamiste Hezbollah.