Guerre Hamas-Israël : La trêve est terminée, la mort de cinq otages confirmée
Récap'•« 20 Minutes » fait le point pour vous tous les soirs sur le conflit qui s’est déclaré au Proche-OrientX.R. avec AFP
L'essentiel
- La guerre entre Israël et le Hamas a été déclenchée par l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien, le 7 octobre, sur le sol israélien, à partir de la bande de Gaza.
- En représailles, Israël a juré « d’anéantir » le Hamas, pilonnant sans relâche le territoire assiégé où s’entassent 2,4 millions de Palestiniens et lançant une opération terrestre le 27 octobre.
- Ce vendredi, la trêve s’est achevée, les combats ont repris et l’armée israélienne a confirmé la mort de cinq otages.
Pour mieux comprendre les derniers événements sur le conflit entre le mouvement islamiste palestinien du Hamas et Israël, 20 Minutes fait le point tous les soirs. Entre les déclarations fortes, les avancées diplomatiques ou le dramatique bilan des combats, voici l’essentiel de la journée.
Le fait du jour
L’armée israélienne a confirmé la mort de cinq otages retenus par le Hamas dans la bande de Gaza, par la voix de son porte-parole Daniel Hagari. « Ces derniers jours, l’armée et la police israéliennes ont informé de leur décès les familles », précise-t-il. « Un comité d’experts (…) a établi leur mort après enquête et sur la base d’informations de renseignement », a-t-il déclaré lors d’un point de presse, précisant qu’une opération militaire avait permis de ramener en Israël le corps d’un de ces cinq otages.
Le chiffre du jour
57. Comme le nombre de journalistes tués à Gaza depuis le début du conflit selon le Comité pour la protection des journalistes. Trois ont trouvé ce vendredi lors de raids israéliens dans la bande de Gaza, selon le Hamas. L’agence de presse officielle turque Anadolu a confirmé la mort d’un journaliste pigiste palestinien qu’elle employait. Muntasir al-Sawwaf, qui travaillait comme cameraman pour l’agence, est mort avec son frère et « certains de ses proches » dans le sud de l’enclave, a précisé l’agence.
La phrase du jour
« Le Hamas va maintenant recevoir la pire des raclées » »
« Le Hamas va maintenant recevoir la pire des raclées », a déclaré le porte-parole du gouvernement israélien Eylon Levy lors d’une déclaration à la presse, après l’expiration de la trêve à 6 heures du matin. Dans l’après-midi, l’armée israélienne a assuré avoir frappé « plus de 200 cibles terroristes » dans la bande de Gaza en à peine dix heures.
Elle affirme notamment avoir touché des zones « piégées par des explosifs, des tunnels utilisés à des fins terroristes, des rampes de lancement (de roquettes) et des centres de commandement des opérations » du Hamas. Le ministère de la Santé du Hamas fait état de plus de 178 morts dans les bombardements israéliens venus des airs, de la mer et du sol.
La tendance du jour
La trêve a pris fin entre Israël et le Hamas ce matin à six heures. Une reprise des hostilités dont les camps se rejettent la responsabilité, Tel-Aviv pointant un tir de roquette palestinien à l’aube et une non-communication de liste d’otages devant être libérés. De son côté, le Hamas a indiqué dans un communiqué avoir « proposé un échange de prisonniers et de personnes âgées » parmi les otages, ainsi que la remise à Israël de corps d’otages « ayant perdu la vie dans les bombardements » israéliens sur Gaza.
Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU, a dit « regretter profondément » la fin de cette trêve. A l’aube, des médiateurs qatari et égyptien œuvraient encore pour prolonger la pause humanitaire. « La rupture de la trêve est une très mauvaise nouvelle, regrettable, car ça n’apporte aucune solution et ça complique la résolution de toutes les questions qui se posent », a de son côté réagi la cheffe de la diplomatie française, Catherine Colonna. Autre acteur important, les Etats-Unis « continuent à travailler avec Israël, l’Egypte et le Qatar sur les moyens de prolonger la trêve humanitaire à Gaza », selon la Maison-Blanche.