FermetureLe Hamas suspend l’évacuation des étrangers vers l’Egypte

Guerre Hamas – Israël : Le Hamas suspend l’évacuation des étrangers vers l’Egypte

FermetureLe Hamas veut d’abord évacuer les blessés palestiniens face aux dégâts sur les hôpitaux
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Après l’évacuation ces derniers jours de Gaza vers l’Egypte de plusieurs centaines de blessés, d’étrangers et de binationaux via le point de passage de Rafah, le gouvernement du Hamas a suspendu les évacuations en raison du refus d’Israël de laisser partir des blessés palestiniens vers des hôpitaux égyptiens. « Aucun détenteur de passeport étranger ne pourra partir avant que les blessés qui doivent être évacués des hôpitaux du nord de la bande de Gaza ne puissent être transportés vers le terminal de Rafah », a indiqué un responsable de l’administration des points de passage.

Cette question est d’autant plus sensible que les hôpitaux du nord de Gaza ont subi de lourds dégâts depuis le début de l’offensive israélienne. Vendredi, l’armée israélienne a ainsi annoncé avoir frappé une ambulance devant l’hôpital Al-Shifa affirmant qu’elle était « utilisée » par le Hamas. Ce bombardement a fait 15 morts et 60 blessés, selon le ministère de la Santé du Hamas. Le véhicule visé faisait partie d’un convoi d’ambulances qui s’apprêtaient à transporter des blessés vers Rafah, d’après le Hamas.

Israël jure « d’éliminer » le chef du Hamas à Gaza

Le patron de l’ONU Antonio Guterres s’était dit « horrifié » après ce bombardement. Mais les centres de soin ne sont pas les seuls visés. Un bombardement a aussi touché samedi une école de l’ONU où s’abritaient des déplacés palestiniens dans le camp de réfugiés de Jabaliya, faisant 15 morts. « Les bombes tombaient sur nous, les gens étaient coupés en morceaux, ils sont tous morts, ils ont tous été blessés, nous voulons une trêve, s’il vous plaît, nous sommes épuisés », a raconté Sajda Maarouf, une Palestinienne qui a trouvé refuge dans l’une des écoles.

Israël a rejeté les appels à des « pauses humanitaires » soutenues par Washington, exigeant une libération des otages emmenés à Gaza le 7 octobre par le mouvement palestinien Hamas lors de son attaque, d’une ampleur inédite depuis la création d’Israël en 1948. « Nous allons trouver Sinouar et nous allons l’éliminer », a affirmé le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant, en référence au chef du Hamas dans la bande de Gaza Yahya Sinouar.