Guerre Hamas-Israël : Les beaux-parents du Premier ministre écossais ont pu quitter Gaza
soulagement•Les parents de son épouse, Nadia El-Nakla, d’origine palestinienne, rendaient visite à leur famille lorsque le Hamas a déclenché son attaque le 7 octobre20 Minutes avec AFP
En Ecosse, soulagement à la tête de l’Etat. Le Premier ministre écossais Humza Yousaf a annoncé vendredi que ses beaux-parents ont pu quitter Gaza, où ils se trouvaient bloqués depuis l’attaque sanglante menée par le Hamas contre Israël le 7 octobre, vers l’Egypte. « Nous sommes absolument ravis de confirmer que les parents de Nadia ont pu quitter Gaza via le passage de Rafah ce matin », ont déclaré dans un communiqué le chef du gouvernement écossais et son épouse Nadia El-Nakla, d’origine palestinienne.
Les parents de Nadia El-Nakla, qui vivent en Ecosse, étaient en visite à Gaza pour voir sa grand-mère paternelle âgée de 92 ans quand le Hamas a lancé son offensive contre Israël. Humza Yousaf avait précédemment indiqué que d’autres membres de la famille se trouvent toujours dans la région.
Humza Yousaf pousse pour un « cessez-le-feu immédiat »
Depuis le 7 octobre, le conflit a fait au moins 1.400 morts en Israël, en majorité des civils, et plus de 240 personnes ont été prises en otage, selon les autorités. Dans la bande de Gaza, plus de 9.000 personnes, dont 3.826 enfants, ont été tuées dans les bombardements israéliens, selon le bilan vendredi du Hamas. « Ces quatre dernières semaines ont été un cauchemar pour notre famille », ont souligné le Premier ministre écossais et son épouse, exprimant reconnaissance et remerciements à tous ceux qui ont aidé le couple et adressé des messages de soutien.
« Si nous ressentons un sentiment de soulagement personnel profond, nous avons le cœur brisé face aux souffrances continues du peuple de Gaza » et « continuerons à élever nos voix pour arrêter le massacre et les souffrances du peuple innocent de Gaza », ont-ils ajouté. Le Premier ministre écossais et son épouse réitèrent leur appel à un « cessez-le-feu immédiat », « l’ouverture d’un corridor humanitaire pour qu’une aide importante, comprenant du carburant, puisse parvenir à une population qui subit un châtiment collectif depuis trop longtemps » et à la « libération de tous les otages ».
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