Guerre Hamas-Israël : Du flou après la frappe et de l'aide humanitaire depuis l’Egypte
Récap'•« 20 Minutes » fait le point pour vous tous les soirs sur le conflit qui s’est déclaré au Proche-Orient20 Minutes avec AFP
L'essentiel
- Des centaines de roquettes ont été tirées depuis la bande de Gaza vers Israël le samedi 7 octobre 2023. Cette offensive spectaculaire du Hamas palestinien a mis fin à une trêve globalement respectée depuis la fin d’une guerre de cinq jours en mai dernier.
- Selon le chef de la branche armée du Hamas, il s’agit du déclenchement de l’opération « déluge d’Al-Aqsa ». Surprise par l’attaque, l’armée israélienne met en branle sa riposte, l’opération « épées de fer ». Quant à Benyamin Netanyahou, il a averti d’emblée les Israéliens qu’ils étaient « embarqués dans une guerre longue et difficile ».
- Une déclaration marquante, un chiffre-clé, les tendances de fond… Chaque soir, retrouvez les principaux événements qui ont marqué la journée sur 20minutes.fr.
Pour mieux comprendre les derniers événements sur le conflit entre le mouvement islamiste palestinien du Hamas et Israël, 20 Minutes fait le point tous les soirs. Entre les déclarations fortes, les avancées diplomatiques ou le dramatique bilan des combats, voici l’essentiel de la journée.
L’info du jour
Israël et le Hamas se renvoient la responsabilité d’un bombardement sanglant. Mardi soir, un tir a touché un hôpital de Gaza, tuant au moins 471 personnes d’après le dernier bilan du ministère de la Santé du Hamas, qui contrôle le territoire palestinien. L’organisation islamiste, ainsi que de nombreux pays arabes, accuse Jérusalem d’être à l’origine de la frappe. Israël a démenti être à l’origine de ce crime, accusant de son côté le Djihad islamique, qui a démenti à son tour être l’auteur du tir. Le président américain Joe Biden, en visite en Israël pour montrer son soutien, a assuré ce mercredi qu’il disposait de « données » disculpant l’Etat Hébreu de cette attaque sur des civils.
Le chiffre du jour
24. C’est le nombre de ressortissants français qui ont été tués dans la guerre entre le Hamas et Israël. La Première ministre, Élisabeth Borne, a aussi dénombré sept personnes encore disparues, dont « plusieurs » sont « probablement retenues en otage », a-t-elle précisé. Paris a par ailleurs rapatrié 3.500 Français de l’Etat hébreu.
La phrase du jour
« Rien n’excuse une frappe sur un hôpital rempli de civils. » »
C’est une déclaration de la présidente de la Commission européenne qui a évoqué des scènes « horribles » après la frappe meurtrière qui a touché un hôpital de Gaza. « Tous les faits doivent être établis et les responsables devront rendre des comptes », a martelé Ursula von der Leyen devant le Parlement européen à Strasbourg.
La tendance du jour
Israël a annoncé mercredi autoriser l’entrée d’aide humanitaire dans la bande de Gaza depuis l’Egypte, alors qu’il impose un strict siège au territoire palestinien pilonné sans relâche depuis l’attaque sanglante du Hamas le 7 octobre.
« Israël n’empêchera pas l’aide humanitaire depuis l’Egypte tant qu’il s’agit de nourriture, d’eau et de médicaments pour la population civile dans le sud de la bande de Gaza », d’après un communiqué du bureau du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou. Il précise toutefois qu’Israël « n’autorisera aucune aide humanitaire à partir de son territoire vers la bande de Gaza » tant que les otages pris par le Hamas « ne seront pas rendus ».
Tout savoir sur la guerre Hamas - IsraëlDe son côté, le président égyptien, Abdel-Fattah Al-Sissi, a affirmé que son pays n’avait « pas fermé le terminal de Rafah » vers Gaza mais que l’aide humanitaire n’entrait pas dans le territoire palestinien du fait « des bombardements israéliens ». Depuis des jours, des centaines de camions sont coincées dans le désert égyptien du Sinaï, faute d’un passage vers les 2,4 millions de Gazaouis. Et ce, alors que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) affirme désormais qu’à « chaque seconde où nous attendons l’aide médicale, nous perdons des vies ».