Guerre Hamas-Israël : Macron croit à des « aides » extérieures pour l’opération palestinienne
coopérations•« Il est vraisemblable qu’il y ait eu des aides apportées au Hamas et des coopérations », a dit Emmanuel Macron lors d’une conférence de presse20 Minutes avec AFP
Tous les regards se tournent vers l’Iran après l’offensive d’envergure du Hamas en Israël ce week-end. Si aucune preuve n’est apportée, le groupe terroriste a bénéficié de moyens matériels étonnants. Ainsi, « il est vraisemblable qu’il y ait eu des aides apportées au Hamas et des coopérations », a affirmé Emmanuel Macron lors d’une conférence de presse commune avec le chancelier allemand Olaf Scholz à Hambourg dans le nord de l’Allemagne. En l’état, « je n’ai pas de commentaire à faire sur une implication directe de l’Iran dont nous n’avons pas la trace de manière formelle », a-t-il ajouté. « Je resterai prudent sur ce point tant que nous n’avons pas stabilisé des éléments de renseignement complètement sûrs », a-t-il également souligné.
L’ayatollah Ali Khamenei, la plus haute autorité d’Iran, a démenti de son côté mardi toute implication de son pays dans l’attaque massive lancée samedi par le Hamas, tout en réaffirmant le soutien iranien « à la Palestine ».
« Financé, équipé, armé »
Un haut responsable américain avait indiqué samedi qu’il était « trop tôt pour dire » si l’Iran était « directement impliqué » dans l’offensive lancée par le Hamas. Il a toutefois ajouté qu’il n’y avait « pas de doute » sur le fait que le Hamas était « financé, équipé et armé » entre autres par le régime de Téhéran.
« Nous condamnons avec beaucoup de clarté tous les pays qui se sont félicités des horreurs perpétrées par le Hamas, ce qui est le cas de l’Iran », a relevé Emmanuel Macron. « Il est clair que les propos publics tenus par les autorités iraniennes sont inacceptables et ne correspondent ni à nos valeurs ni à nos intérêts », a-t-il insisté.
Le président français a par ailleurs dénoncé « l’insupportable chantage » exercé par le Hamas qui a menacé d’exécuter des otages israéliens en réaction aux frappes qui se multiplient sur la bande de Gaza.
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