La recherche de Donald Trump pour trouver un colistier à la vice-présidence des Etats-Unis s’intensifie. Selon le Washington Post, huit candidats auraient reçu des documents à remplir pour postuler. Cette liste se compose notamment de quatre sénateurs républicains : Marco Rubio (Floride), James David Vance (Ohio), Tom Cotton (Arkansas) et Tim Scott (Caroline du Sud).

Les autres candidats sont Doug Burgum (gouverneur du Dakota du Nord), les représentants Elise Stefanik (New York), Byron Donalds (Floride) et Ben Carson, ancien secrétaire au logement et au développement urbain.

Une décision à la convention républicaine ?

Récemment, Donald Trump a évoqué les noms Marco Rubio, James David Vance et Doug Burgum. Mais comme à son habitude, l’ancien président a indiqué qu’il n’était pas du tout pressé de faire une annonce et pourrait la repousser à la semaine de la convention, qui se déroulera du 15 au 18 juillet à Milwaukee (Wisconsin). Toutefois, le Comité national républicain a envoyé un courriel indiquant que le prochain vice-président serait décidé par les électeurs.

Les observateurs estiment que tous les candidats potentiels possèdent une expérience gouvernementale. Ils ont aussi montré une fidélité à Donald Trump. La concentration sur des sénateurs et des membres du Congrès reflète l’influence de Trump au Capitole, où les républicains ont majoritairement soutenu sa candidature, évinçant ainsi une ancienne garde de détracteurs.

Les têtes d’affiche en campagne avec Donald Trump

Les favoris à la vice-présidence des Etats-Unis accompagnent régulièrement le candidat lors de meeting. Ainsi, James David Vance sera présent lors de collectes de fonds en Arizona et en Californie. Il a même prévu d’organiser un événement à San Francisco avec l’investisseur en capital-risque David Sacks. Doug Burgum et Tim Scott seront également du voyage.

Outre ces huit candidats, des soutiens de Donald Trump lui auraient suggéré de choisir Nikki Haley, son ancienne adversaire à la primaire, pour attirer l’électorat féminin et contrer la vice-présidente Kamala Harris. Donald Trump a tout de suite rejeté cette idée, qualifiant Nikki Haley de déloyale.