festin furious (5/7)Top 5 des spécialités américaines qui nous donnent la nausée

Du beurre frit à la salade gélatineuse… Top 5 des spécialités américaines qui nous donnent la nausée

festin furious (5/7)Du beurre frit à la salade d’ambroisie, les spécialités culinaires des Etats-Unis nous semblent souvent écœurantes vues de France
Diane Regny

Diane Regny

L'essentiel

  • Dès novembre, les chaînes de télévision nous abreuvent de téléfilms de Noël, les villes se parent de décorations, les magasins diffusent continuellement au haut-parleur les mêmes musiques et le marathon des cadeaux à glisser sous le sapin démarre.
  • Les fêtes de fin d’année sont-elles définitivement too much ? Entre orgie culinaire, jingle bells en boucle et réunions familiales interminables, ne sommes-nous pas trop proches de l’in(di)gestion ?
  • A l’occasion de cette célébration du « too much », entre Mariah Careyment gonflante et un festin mortel, 20 Minutes vous propose une série de papiers sur le thème de l’overdose. Et dans ce cinquième épisode de notre série « festin furious », on s’attaque à Adolphe-Frédéric de Suède, mort d’avoir trop mangé.

Au royaume de la démesure, le beurre frit est roi. Outre-Atlantique, les Américains ne cessent de nous surprendre avec leurs recettes garanties 100 % cholestérol. Sur les réseaux sociaux, des comptes TikTok entiers s’amusent à moquer la gastronomie des Etats-Unis et surtout ses habitants, qui multiplient les essais… Parfois surprenants.

A l’occasion des fêtes de fin d’année, où les Français se font un principe de se gaver d’huîtres, de foie gras et de saumon fumé, 20 Minutes s’est amusé à se pencher sur le top 5 des spécialités américaines qui, vues du pays de la gastronomie, nous retournent l’estomac. Une compétition de recettes évidemment humoristique, car on envie à nos amis de la liberté d’expression et de l’outrance quelques-unes de leurs innovations culinaires à l’instar du poke bowl, né à Hawaï, et aujourd’hui star des déjeuners.

Le beurre frit

Le beurre frit, c’est LA star incontournable de l’écœurement bleu blanc rouge face à la passion américaine du tout frit. « En France, on a cette image de l’Américain qui mange trop, trop gras, trop sucré. Leur façon de se nourrir est très différente de la France mais elle ne se résume tout de même pas à frire des aliments », rappelle Claire Pichon, autrice et rédactrice en cheffe des magazines Fou de pâtisserie et Fou de cuisine. « Le beurre frit, c’est particulièrement outrancier et ça nous paraît contre-nature en France. Nous n’avons pas du tout la même culture gastronomique ou les mêmes références », ajoute-t-elle. L’outrance ne s’est d’ailleurs pas arrêtée au beurre, il existe également une recette de boules de Coca-cola passées à la friture.

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Inventée à l’occasion de la foire Texas State Fairs en 2006, elle dispose aujourd’hui de sa propre page Wikipédia. Abel Gonzales Junior est le cerveau à l’origine de ces deux recettes, imaginées pour le Big Tex Choice Awards, une compétition qui couronne la meilleure recette à base de friture. « Il y a presque quelque chose de l’ordre du défi : "je peux toujours aller plus loin que mon voisin". Et ce sont des mets servis dans des foires : une fois de temps en temps, on se fait un peu mal pour s’amuser, c’est festif », sourit Claire Pichon qui glisse tout de même que le beurre frit est, évidemment, « mauvais pour le cœur ».

La salade d’ambroisie

Dans l’Hexagone, le mot salade nous évoque immédiatement de la laitue, éventuellement agrémentée de petits croûtons au chèvre chaud. Mais point de légumes pour la salade d’ambroisie.

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Si dans la légende, l’ambroisie, nourriture des dieux, leur assurait l’immortalité, avec ses mandarines en conserve et ses miniguimauves, la salade d’ambroisie recèle toutefois moins de promesses. « Il ne faut pas oublier qu’à l’origine, le mot salade signifiait mélange. C’est cette origine qui est mise en avant avec la salade d’ambroisie », tempère Claire Pichon.

La Jello salade

Si vous ambitionnez de faire le plein d’antioxydants, ce n’est probablement pas la bonne recette. Parfois, la Jello salade contient des carottes, voire d’autres légumes, au gré de l’imagination du cuisinier, mais ce ne sont pas des essentiels. Pour goûter à cette spécialité, considérée comme rétro car très populaire aux Etats-Unis dans les années 1960-1970, vous devez vous munir de fromage frais, de guimauve (oui, encore), de noix et surtout d’une grande quantité de gélatine. Les déclinaisons existent à l’infini : au thon, au poulet ou encore au céleri.

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« La cuisine et particulièrement les desserts résonnent avec les plaisirs de l’enfance. Or, les Américains n’ont pas le même référentiel que nous : c’est plutôt les couleurs et les bonbons qui leur évoquent l’enfance », explique la rédactrice en cheffe des magazines Fou de pâtisserie et Fou de cuisine. Normal donc qu’avec nos souvenirs de croissants et de tartines beurrée et saupoudrée de cacao (non, ce n’était que moi ?), la couronne de gélatine nous fasse froncer le nez.

La neige sucrée

Partons du côté du Vermont, à présent. Dans ce petit Etat américain, proche de New York, l’une des spécialités consiste à verser du sirop d’érable sur de la neige fraîche. « C’est similaire à un dessert japonais traditionnel qui s’appelle le kakigori », souligne Claire Pichon qui ajoute que c’est « délicieux » et qu’avec « la glace, il se passe beaucoup de choses en matière de texture ».

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« Dans la cuisine, avant d’être capable de voyager comme aujourd’hui, on inventait en fonction de ce que l’on avait chez soi. Tous les enfants qui ont joué dans la neige en ont mis à la bouche, c’est presque logique qu’elle se retrouve dans l’assiette », souligne-t-elle. Une recette classique, donc. D’autant plus que le Vermont est le premier producteur de sirop d’érable du pays.

Le gratin de patates douces à la guimauve

C’est un incontournable de Thanksgiving. Les patates douces macèrent avec du beurre, du sucre et du lait puis sont recouvertes de guimauve et enfournées. Le gratin est ensuite servi en accompagnement de la dinde, comme le serait un gratin dauphinois dans l’Hexagone. « Les Français sont des becs sucrés mais travaillent le sucré comme un domaine culinaire à part entière, bien séparé », rappelle Claire Pichon.

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Reste que la quantité de sucre que les Américains peuvent ingurgiter sans avoir la nausée nous laisse généralement pantois. « Leur rapport au sucre est très différent du nôtre. Récemment nous avons publié une recette de brownies d’une cheffe américaine et j’ai cru qu’il y avait une erreur sur la quantité de sucre, tellement c’était démentiel. Pour nous, c’est à peine mangeable tellement c’est sucré. Mais pour eux, c’est normal », illustre-t-elle.