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Une « combinaison de négligences » aurait permis à Epstein de se suicider

Affaire Epstein : Une « combinaison de négligences » aurait permis au financier d’organiser son suicide

enquêtePrès de quatre ans après les faits, un rapport conduit par le département de la Justice des États-Unis révèle la vérité sur le suicide de Jeffrey Epstein
Marion Pignot

M.P.

Jeffrey Epstein n’a bénéficié d’aucune aide extérieure dans la réalisation de son suicide, survenu le 10 août 2019 à New York. D’aucune aide mais d’une « combinaison de négligences », toutes listées dans un nouveau rapport du département de la Justice des Etats-Unis, paru ce mardi et auquel The Guardian a eu accès.

Cette enquête de 128 pages intervient plus de quatre ans après que le financier américain proche d’hommes politiques et de célébrités s’est suicidé au Metropolitan Correctional Center de Manhattan, en attendant son procès pour « trafic sexuel de mineurs ». Il survient également des semaines après que l’Associated Press a obtenu des milliers de pages de documents détaillant la détention et la mort d’Epstein.



Dans ce rapport détaillé, l’inspecteur général du ministère de la Justice, Michael Horowitz, revient sur l’échec du Bureau fédéral des prisons à attribuer un compagnon de cellule à Epstein après le départ de son précédent codétenu. Cet échec, tout comme les problèmes de caméras de surveillance, une cellule « avec trop de draps » (utilisé lors de son suicide), un personnel pénitentiaire surchargé de travail aurait permis à celui qui était accusé de « trafic sexuel de mineurs » d’organiser son suicide.

Ce rapport réitère ainsi les conclusions d’autres enquêtes réfutant les théories du complot entourant la mort très médiatisée du milliardaire. Ces théories assuraient que les figures haut placées et empêtrées dans ce scandale sexuel auraient orchestré son suicide afin de se protéger d’une implication dans l’affaire.


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Pour rappel, l’homme d’affaires, qui avait dans ses carnets les contacts de Donald Trump, ancien président des Etats-Unis, de Jean-Luc Brunel, agent de mannequins ou encore du fils d’Elizabeth II, le prince Andrew, a été accusé d’avoir monté un réseau de trafic sexuel de jeunes femmes mineures. C’est son épouse, Ghislaine Maxwell, qui recrutait des adolescentes puis les transformait en esclaves sexuelles.