Donald Trump s’impose dans le New Hampshire, Nikki Haley refuse d’abandonner. A lire ici.

Bon réveil à toutes et à tous, je vous prépare un récap de ce pas.

Dans le New Hampshire, près de la moitié des électeurs de la primaire républicaine sont des indépendants (ni démocrate, ni républicains). Le problème de Nikki Haley, c'est qu'elle domine largement Trump 61 % contre 37%, et peut donc, comme elle l'a fait, soutenir qu'elle serait une meilleure candidate face à Joe Biden dans les Etats où l'élection va se jouer. Le problème, c'est que les électeurs républicains s'en moquent et soutiennent Donald Trump à 74%.

Devant ses supporteurs,Donald Trump ironise sur Haley qui s'est «dépêchée de parler quand l'écart était de 7%, maintenant c'est 14» (en vrai, l'écart est à 10/11 points). Parlant « d'imposture », Trump continue: « Elle devait gagner mais elle s'est plantée », puis il laisse Vivek Ramaswamy attaquer Nikki Haley, symbole de « l'America last », alors que Trump est « America first » (dernière/première).

La campagne pour écrire son nom sur des bulletins a fonctionné, le président américain remporte la primaire du New Hampshire (qui comptait pour du beurre sans délégué alloués car le parti démcrate a choisi de commencer avec la Caroline du Sud).

«Une nomination de Donald Trump est une victoire de Joe Biden et une présidence de Kamala Harris», dit Nikki Haley. C'est son argument central: que Trump est celui qui a le moins de chance de battre Biden (surtout s'il est condamné au pénal et est lâché par les indépendants).

Nikki Haley termine son discours: « Les électeurs ne veulent pas un couronnement mais une élection (...) Ce n'est que le début ». Elle a assez d'argent pour continuer jusqu'à la primaire en Caroline du Sud, chez elle, le 24 février. Mais à moins qu'elle ne remonte dans les sondages, elle pourrait faire comme DeSantis: continuer puis arrêter juste avant le vote pour éviter une humiliation.

La candidate parle très tôt, pour surfer sur la vague de sa performance qui semble un peu meilleure qu'anticipée avec un écart autour de 10 points. Mais le New Hampshire était sa meilleure chance, surtout en tête à tête face à Trump. Et l'histoire est sans appel: un républicain qui a gagné l'Iowa et le New Hampshire a toujours décroché la nomination.

John Cornyn (Texas), qui fait partie des 3 favoris pour succéder à Mitch McConnell quand ce dernier prendra sa retraite, apporte officiellement son soutien à Donald Trump après sa victoire ce soir.

Les bureaux de vote sont fermés, et l'agence AP projette la victoire de Donald Trump. Mais l'écart, sur près de 20% dépouillé, tourne autour d'une dizaine de points, alors que les sondages en donnaient presque 20 d'avance à Donald Trump sur Nikki Haley.

Sur 8% dépouillé, Haley remonte. Ça ne sera pas suffisant pour gagner, mais l'écart pourrait être plus serré que ce que les sondages prédisaient (Trump +19 dans la moyenne de RealClearPolitics).

Ce n'est que le début, mais sur 4% dépouillé, Trump est devant par 56% contre 43% à Haley.

L'ancien président cartonne sans surprise dans les zones rurales, et Haley dans les villes et les suburbs aisées. Reste à voir si l'écart finit autour de 5-8 points (bon pour Haleyà, ou 13-15 (bon pour Trump).

Selon les projections de NBC, on pourrait dépasser 330.000 électeurs dans la primaire républicaine, ce qui serait un record (en 2016, c'était un peu moins de 300.000).

Une partie ferme à 19h00, les autres dans une heure à 20h00, on devrait commencer à avoir des résultats dans l'heure.

La primaire républicaine est ouverte à tous, y compris aux électeurs indépendants et aux démocrates (à condition qu'ils ne votent pas dans la primaire démocrate). Mais c'était les mêmes règles en 2016 quand Donald Trump s'est imposé par plus de 20 points.

«Faites-vous partie du mouvement MAGA ?», a demandé CNN aux électeurs de la primaire républicaine. Seulement un sur trois (32%) répond oui dans le New Hampshire. Dans l'Iowa, c'était la moitié.

Encore des chiffres qui montrent à quel point le parti républicain est fracturé d'un Etat à l'autre: dans le New Hampshire, 2 sur 3 sont opposés à une interdiction fédérale de l'avortement.

Selon un sondage sorti des urnes de CNN, 49 % des électeurs de la primaire républicaine du New Hampshire estiment que la victoire de Biden en 2020 était légitime, contre 49 % non, soit une égalité parfaite. Dans l’Iowa, c’était deux tiers illégitime, un tiers légitime.

Et les principales préoccupations des électeurs sont:

- l'économie à 34%

- l'immigration 31%

- la politique étrangère 17%

- l'avortement 17%

(on parle uniquement des électeurs républicains).

Les premiers sondages sortis des urnes tombent. Selon NBC News, les participants à la primaire républicaine se disent

- 24% très conservateurs

- 39% relativement conservateurs

- 31% modérés

- 6% libéraux (de gauche)

Donc pour faire simple, 2 électeurs sur 3 se disent conservateurs, et 1/3 modérés (ou de gauche).

- Trump est donné à 71% contre 17% à Haley ches les conservateurs

- Et Haley 71% contre 22% à Trump chez les modérés.

Si je ne me trompe pas dans mes calculs, cela ferait une victoire de Donald Trump par 53% contre 37% à Haley, soit Trump +16 points, ce qui serait bon pour lui.

Un exemple avec cette électrice, qui vote d'habitude démocrate. Mais elle a voté pour le gouverneur républicain centriste Chris Sununu (qui soutient Haley). Wendy, son ex-mari et leurs deux filles ont voté Nikki Haley car ils sont « fatigués » de Trump. Et elle compte voter Biden en novembre.

La campagne pour écrire son nom sur des bulletins a fonctionné, le président américain remporte la primaire du New Hampshire (qui comptait pour du beurre sans délégué alloués car le parti démcrate a choisi de commencer avec la Caroline du Sud).

La candidate parle très tôt, pour surfer sur la vague de sa performance qui semble un peu meilleure qu'anticipée avec un écart autour de 10 points. Mais le New Hampshire était sa meilleure chance, surtout en tête à tête face à Trump. Et l'histoire est sans appel: un républicain qui a gagné l'Iowa et le New Hampshire a toujours décroché la nomination.

Les bureaux de vote sont fermés, et l'agence AP projette la victoire de Donald Trump. Mais l'écart, sur près de 20% dépouillé, tourne autour d'une dizaine de points, alors que les sondages en donnaient presque 20 d'avance à Donald Trump sur Nikki Haley.

Ce n'est que le début, mais sur 4% dépouillé, Trump est devant par 56% contre 43% à Haley.

L'ancien président cartonne sans surprise dans les zones rurales, et Haley dans les villes et les suburbs aisées. Reste à voir si l'écart finit autour de 5-8 points (bon pour Haleyà, ou 13-15 (bon pour Trump).

Une partie ferme à 19h00, les autres dans une heure à 20h00, on devrait commencer à avoir des résultats dans l'heure.

Les premiers sondages sortis des urnes tombent. Selon NBC News, les participants à la primaire républicaine se disent

- 24% très conservateurs

- 39% relativement conservateurs

- 31% modérés

- 6% libéraux (de gauche)

Donc pour faire simple, 2 électeurs sur 3 se disent conservateurs, et 1/3 modérés (ou de gauche).

- Trump est donné à 71% contre 17% à Haley ches les conservateurs

- Et Haley 71% contre 22% à Trump chez les modérés.

Si je ne me trompe pas dans mes calculs, cela ferait une victoire de Donald Trump par 53% contre 37% à Haley, soit Trump +16 points, ce qui serait bon pour lui.

Le parti, à la demande de Joe Biden qui avait été nul dans l'Iowa en 2020, a changé son calendrier pour que le premier scrutin soit la Caroline du Sud, un Etat qui représente mieux la coalition démocrate avec de nombreux Afro-américains. Mais le New Hampshire a quand même maintenu sa primaire ajourd'hui.

Du coup, Joe Biden la boycotte, et son nom n'est pas sur les bulletins. Mais les électeurs peuvent quand même écrire « Joe Biden » sur un papier blanc (un write-in). Bref, on aura une indication sur l'impopularité de Biden: s'il termine à moins de 50%, cela ferait un peu désordre, et les candidats quasi-inconnus comme Dean Phillips crieraient victoire. Mais c'est le parti démocrate qui a le dernier mot, et le New Hampshire a déjà été puni: cette primaire n'attribuera aucun délégué à la convention démocrate.