Attentats du 11-Septembre : Il y a vingt ans, des attaques terroristes qui ont changé le monde
diaporama•Récit, en images, de cette journée qui changea le cours de l'HistoireO.J. avec AFP
Il y a tout juste vingt ans, le matin du mardi 11 septembre 2001, les Etats-Unis était la cible d'une attaque coordonnée et minutieusement préparée par l'organisation djihadiste al-Qaïda dirigée par Oussama Ben Laden. Elle frappait New York et le Pentagone près de Washington, symboles de la puissance économique et militaire de l'Amérique.
Ces attentats, les plus meurtriers de l'histoire (2.977 morts) sont conduits par 19 pirates de l'air (également tués dans les attaques). Quatre avions de ligne partis d'aéroports de la côte Est - Boston, Washington et Newark - à destination de la Californie sont détournés. Deux appareils percutent successivement les tours jumelles du World Trade Center au sud de Manhattan, qui s'effondrent en moins de deux heures, un troisième éventre le Pentagone. Un quatrième appareil - qui visait peut-être le Capitole, siège du Congrès, ou la Maison Blanche - s'écrase dans une zone boisée de Shanksville, en Pennsylvanie, après que des passagers ont tenté de résister.
Récit, en images, de cette journée qui a changé le monde.
Réalisation : Olivier JUSZCZAK
Il y a tout juste 20 ans, le matin du mardi 11 septembre 2001, les Etats-Unis sont la cible d'une attaque coordonnée et minutieusement préparée par l'organisation djihadiste al-Qaïda dirigée, par Oussama Ben Laden. Elle frappe New York et le Pentagone près de Washington, symboles de la puissance économique et militaire de l'Amérique. Récit, en images, de cette journée qui changea le cours de l'histoire.
Réalisation : Olivier JUSZCZAK
A 8h46 (14h46 heure de Paris), le vol 11 d'American Airlines, un Boeing 767 parti de Boston pour Los Angeles avec 92 personnes à bord - dont cinq pirates de l'air - frappe la tour nord du World Trade Center.
Dix-sept minutes plus tard, à 9h03 (15h03 heure de Paris), le vol 175 de United Airlines, également un Boeing 767 reliant Boston à Los Angeles, avec 65 personnes à bord donc cinq pirates, se fracasse à son tour contre les étages supérieurs de la tour sud, en direct sur les chaînes de télévison.
Le président George W. Bush est en visite dans une école primaire, à Sarasota, en Floride. « Un deuxième avion a frappé la deuxième tour. L'Amérique est attaquée », lui glisse à l'oreille son chef de cabinet.
A 9h37 (15h37 heure de Paris), le vol 77 d'American Airlines, un Boeing 757 parti de l'aéroport Dulles près de Washington pour San Francisco avec 64 personnes à bord dont cinq pirates, s'écrase sur la façade ouest du Pentagone, à Arlington (Virginie).
Un photographe de l'agence Associed Press, Richard Drew, arrive sur place quelques minutes après le crash du deuxième avion dans les tours du World Trade Center. Avec son objectif 200mm, il commence à prendre des photos lorsqu'il aperçoit des personnes prisonnières des flammes se jettant dans le vide.
A 9h59 (15h59 heure de Paris), la tour sud s'effondre dans un déluge de feu, d'acier et de poussière. La violence est telle qu'aucune trace d'ADN n'a jamais été retrouvée pour des centaines de victimes.
A 10h03 (16h03 heure de Paris), le vol 93 de United Airlines, parti de Newark (New Jersey) à destination de San Francisco avec 44 personnes à bord dont quatre pirates, s'écrase à Shanksville, une zone boisée de l'ouest de la Pennsylvanie. Certains passagers, informés par téléphone portable de ce qui se passait à New York, ont résisté aux terroristes. Ce quatrième appareil visait peut-être le Capitole, siège du Congrès, ou la Maison Blanche.
A 10h28 (16h28 heure de Paris), la tour nord s'écroule, 102 minutes après avoir été touchée.
La pointe sud de Manhattan est couverte d'un nuage de cendres et de débris.
Au milieu des hululements des sirènes, des gens qui fuient en courant l'énorme nuage de débris et de fumée qui enveloppe le quartier, le maire, Rudy Giuliani, appelle la population à « rester calme et, si possible, à évacuer le bas de Manhattan ».
Les secouristes, qui affluent de partout, s'affairent dans les ruines fumantes des tours, en quête de survivants. Avec 2.977 morts, ce sont les attentats les plus meurtriers de l'Histoire.
Placé dans un premier temps en sécurité dans Air Force One, une fois le secteur aérien fermé, le président George W. Bush, déclare les forces armées en « état d'alerte maximum » et promet de « traquer et punir les lâches responsables » des attentats. De retour à la Maison Blance dans la soirée, il s'adressera aux Américains pour dénoncer des « actes terroristes délibérés », en promettant de traquer les responsables sans faire « aucune distinction » entre les terroristes et ceux qui les abritent.
Le samedi15 septembre 2001, la Statue de la Liberté se détache de la ligne d'horizon du bas Manhattan qui est encore enveloppé de fumée, quatre jours après les attentats.
Secouristes et journalistes commencent à parler de « Ground Zero » pour désigner les ruines fumantes des tours jumelles.
Un memorial du 11-Septembre est construit sur l’emplacement des tours du World Trade Center. Deux bassins dont l’écoulement de l’eau sans fin doit rappeler la chute des bâtiments. Ici, en mars 2011.
Les noms des victimes sont inscrits autour des deux bassins.
Inauguré en 2014, le One World Trade Center ou Freedom Tower, est la plus grande tour du nouveau complexe dans le Lower Manathan. Ici à gauche, en juillet 2021.
Ce nouveau complexe du World Trade Center qui comprendra cinq autres tours en plus de la Freedom Tower est un projet de commémoration et de reconstruction du quartier après les attentats du 11-Septembre.