Les VIP Fidel à Cuba
DiaporamaLa rédaction de 20 Minutes
Un dernier adieu à leur Lider
Maximo. Des milliers de Cubains, souvent en pleurs,
ont défilé mardi jusque dans l'après-midi face
aux portraits de Fidel Castro sur la célèbre place de la Révolution, au centre de la capitale.
Du côté des chefs d'Etat étrangers en revanche, beaucoup ont préféré se faire représenter... ou ne pas venir du tout à la cérémonie d'hommage à un homme critiqué par l'ONU et par ses opposants pour de nombreuses violations des droits de l'homme. Tour d'horizon des dirigeants et VIP qui avaient fait le déplacement à Cuba.
Un dernier adieu à leur Lider
Maximo. Des milliers de Cubains, souvent en pleurs,
ont défilé mardi jusque dans l'après-midi face
aux portraits de Fidel Castro sur la célèbre place de la Révolution, au centre de la capitale.
Du côté des chefs d'Etat étrangers en revanche, beaucoup ont préféré se faire représenter... ou ne pas venir du tout à la cérémonie d'hommage à un homme critiqué par l'ONU et par ses opposants pour de nombreuses violations des droits de l'homme. Tour d'horizon des dirigeants et VIP qui avaient fait le déplacement à Cuba.
François Hollande, Barack Obama, Justin Trudeau... La liste des absents était plus longue que celle des présents. En Europe, le seul chef de gouvernement à avoir fait le déplacement était le Premier ministre grec Alexis Tsipras (en photo). Il a salué en Fidel Castro une «grande
personnalité qui était une flamme ayant inspiré non seulement Cuba et
l'Amérique latine, mais le monde entier».
Pour l'Afrique, les dirigeants du Zimbabwe Robert
Mugabe (en photo) et de Guinée Equatoriale Teodoro Obiang Nguema ont eux aussi répondu présents.
Tout comme le président sud-africain Jacob Zuma.
Au milieu des chefs d'Etat, l'acteur américain Danny Glover était venu rendre hommage à l'ancien président cubain. La star de «L'Arme fatale», aujourd'hui âgée de 70 ans, se rend régulièrement à Cuba depuis une vingtaine d'années.
L'Iran et la Chine, pourtant pays amis de Cuba, avaient dépêché leurs vice-présidents. Ici, le responsable chinois Li Yuanchao.
L'ancien émir du Qatar Hamad ben Khalifa Al Thani.
La gauche latino-américaine, grandement inspirée de la révolution cubaine, est aussi venue en nombre entourer Raul Castro (au centre).
«Aujourd'hui plus unis que jamais, peuple de l'Amérique latine, nous continuerons à lutter pour ces idées, nous en faisons le serment!»,
a lancé le président équatorien Rafael Correa, premier à s'exprimer.
«Nous sommes ici pour rendre hommage à un
géant», avait déclaré à son arrivée à La Havane lundi soir le président
vénézuélien Nicolas Maduro, se disant «aujourd'hui plus que jamais avec Fidel». Le successeur d'Hugo Chavez s'est (très) longuement exprimé pendant la cérémonie.
«Nous venons accompagner les moments les plus
douloureux [pour les Cubains] en raison de la perte du frère, du
compagnon, de l'ami Fidel Castro», a salué pour sa part le dirigeant bolivien Evo Morales (à g.), ici avec le président du Nicaragua, Daniel Ortega.
Le président mexicain Enrique Peña Nieto (à dr.) était aussi de la partie.
Après ces adieux, l'urne contenant les cendres de Castro traversera de mercredi à samedi le millier de kilomètres séparant La
Havane de Santiago de Cuba, refaisant en sens inverse le chemin parcouru par le
jeune Fidel dans sa «caravane de la liberté» lors du lancement de sa révolution
en 1959.