TERRORISME«Jihadi John»: Qui est le responsable de Daesh visé par un raid américain?

«Jihadi John»: Qui est le responsable de Daesh visé par un raid américain?

TERRORISMESa mort n'est pas confirmée par les Etats-Unis...
Romain Scotto

R.S. avec AFP

Présenté comme l’une des têtes pensantes de Daesh et responsable de la mort de plusieurs soldats américains, Mohammed Emwazi, aurait été visé par un raid aérien des Etats-Unis. Le Pentagone publie un communiqué sur l’attaque, sans préciser si « Jihadi John » est décédé ou non.

« Nous sommes en train d’évaluer les résultats de l’opération de cette nuit (de jeudi à vendredi) et fournirons des informations supplémentaires de manière appropriée », indique un porte-parole américain.

Repéré depuis plusieurs jours

Le bombardement aérien aurait eu lieu à Rakka, une des principales bases du groupe djihadiste dans le nord de la Syrie. « Jihadi John », un Britannique membre de l’Etat islamique (EI) y aurait été repéré il y a plusieurs jours par le renseignement américain. C’est un drone qui aurait asséné la frappe selon la chaîne CNN et le quotidien Washington Post.

Mohammed Emwazi est né au Koweït en 1988 avant de s’installer à Londres avec ses parents en 1993. A Londres, la famille Emwazi, « paisible » et « appréciée » selon un ancien voisin, coule une existence tranquille dans l’ouest de la ville. Son père dirige une entreprise de taxi, sa mère est femme au foyer.

« Poli », « avec un penchant pour les vêtements à la mode »

L’histoire du jeune Mohammed est « un petit Londonien typique », qui tape le cuir avec ses copains et ne semble « guère porté sur la religion à cette époque », décrit un ancien camarade. Bon élève, il rejoint l’université de Westminster en 2006 pour suivre des études d’informatique et conserve, en tout cas dans un premier temps, la réputation d’un jeune homme « poli », « avec un penchant pour les vêtements à la mode ». Mais son comportement évolue, signe, peut-être, d’un début de radicalisation : il se laisse pousser la barbe, évite les contacts visuels trop appuyés avec les femmes.

2009 semble être une année charnière pour Emwazi, qui commence à faire l’objet d’une attention particulière du service de renseignements intérieurs britannique (MI5). Diplômé, il part pour la Tanzanie avec deux amis, prétextant un projet de safari. Mais à Dar es Salaam, il est brièvement emprisonné, les autorités locales ayant semble-t-il reçu des instructions de Londres, qui craignait qu’il ne rejoigne la Somalie.

Un voyage au Koweit, puis un retour à Londres

Il est renvoyé vers l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol, aux Pays-Bas. Selon son propre récit, livré par Cage, une organisation de défense des droits des musulmans basée à Londres, il est alors cuisiné par le MI5, qui aurait tenté de le recruter. Cage a attribué sa radicalisation au « harcèlement des services de sécurité » britanniques.

Interrogé par un agent secret sur la guerre en Afghanistan, il répond : « Ce que j’en pense ? C’est qu’on voit des innocents se faire tuer tous les jours aux informations ». Emwazi se rend ensuite au Koweït, son pays d’origine, pour vivre dans la famille de sa fiancée, puis retourne à Londres en mai 2010.

Lié aux London Boys

Le renseignement britannique est alors convaincu qu’il y a quelque chose de louche chez Emwazi. Selon des documents judiciaires évoqués dans les médias britanniques, le jeune homme est lié aux « London Boys », un réseau extrémiste proche des shebab, la branche d’Al-Qaïda en Somalie.

Emwazi fréquente aussi à Londres Bilal al-Berjawi, un combattant des shebab qui sera plus tard tué par un drone en janvier 2012. La suite de son parcours au Royaume-Uni est plus floue. Début 2012, il cherche à quitter le pays mais les autorités britanniques l’en empêchent, avant qu’il ne disparaisse. En 2013, Emwazi est en Syrie. Il a définitivement basculé et plusieurs témoignages le décrivent comme un tueur de sang froid.

Il change de nom

« Au cours des deux dernières années, il a gravi les rangs de l’organisation (Etat islamique) pour jouer un rôle important au sein des combattants étrangers », affirme The Guardian. Comme nombre de jihadistes, il change de nom pour devenir « Abu Abdullah al-Britani » et se fait remarquer à Raqa, fief de l’EI en Syrie. « Je me souviens l’avoir vu à plusieurs reprises », raconte un ancien membre de l’EI cité par le Guardian. « Pour nous, c’était l’Anglais qui tuait des gens ». « Un type froid, sadique et impitoyable », décrit également un ancien prisonnier.


Présenté comme l’une des têtes pensantes de Daesh et responsable de la mort de plusieurs soldats américains, Mohammed Emwazi, aurait été visé par un raid aérien des Etats-Unis. Le Pentagone publie un communiqué sur l’attaque, sans préciser si « Jihadi John » est décédé ou non.

« Nous sommes en train d’évaluer les résultats de l’opération de cette nuit (de jeudi à vendredi) et fournirons des informations supplémentaires de manière appropriée », indique un porte-parole américain.

Repéré depuis plusieurs jours

Le bombardement aérien aurait eu lieu à Rakka, une des principales bases du groupe djihadiste dans le nord de la Syrie. « Jihadi John », un Britannique membre de l’Etat islamique (EI) y aurait été repéré il y a plusieurs jours par le renseignement américain. C’est un drone qui aurait asséné la frappe selon la chaîne CNN et le quotidien Washington Post.

Mohammed Emwazi est né au Koweït en 1988 avant de s’installer à Londres avec ses parents en 1993. A Londres, la famille Emwazi, « paisible » et « appréciée » selon un ancien voisin, coule une existence tranquille dans l’ouest de la ville. Son père dirige une entreprise de taxi, sa mère est femme au foyer.

« Poli », « avec un penchant pour les vêtements à la mode »

L’histoire du jeune Mohammed est « un petit Londonien typique », qui tape le cuir avec ses copains et ne semble « guère porté sur la religion à cette époque », décrit un ancien camarade. Bon élève, il rejoint l’université de Westminster en 2006 pour suivre des études d’informatique et conserve, en tout cas dans un premier temps, la réputation d’un jeune homme « poli », « avec un penchant pour les vêtements à la mode ». Mais son comportement évolue, signe, peut-être, d’un début de radicalisation : il se laisse pousser la barbe, évite les contacts visuels trop appuyés avec les femmes.

2009 semble être une année charnière pour Emwazi, qui commence à faire l’objet d’une attention particulière du service de renseignements intérieurs britannique (MI5). Diplômé, il part pour la Tanzanie avec deux amis, prétextant un projet de safari. Mais à Dar es Salaam, il est brièvement emprisonné, les autorités locales ayant semble-t-il reçu des instructions de Londres, qui craignait qu’il ne rejoigne la Somalie.

Un voyage au Koweit, puis un retour à Londres

Il est renvoyé vers l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol, aux Pays-Bas. Selon son propre récit, livré par Cage, une organisation de défense des droits des musulmans basée à Londres, il est alors cuisiné par le MI5, qui aurait tenté de le recruter. Cage a attribué sa radicalisation au « harcèlement des services de sécurité » britanniques.

Interrogé par un agent secret sur la guerre en Afghanistan, il répond : « Ce que j’en pense ? C’est qu’on voit des innocents se faire tuer tous les jours aux informations ». Emwazi se rend ensuite au Koweït, son pays d’origine, pour vivre dans la famille de sa fiancée, puis retourne à Londres en mai 2010.

Lié aux London Boys

Le renseignement britannique est alors convaincu qu’il y a quelque chose de louche chez Emwazi. Selon des documents judiciaires évoqués dans les médias britanniques, le jeune homme est lié aux « London Boys », un réseau extrémiste proche des shebab, la branche d’Al-Qaïda en Somalie.

Emwazi fréquente aussi à Londres Bilal al-Berjawi, un combattant des shebab qui sera plus tard tué par un drone en janvier 2012. La suite de son parcours au Royaume-Uni est plus floue. Début 2012, il cherche à quitter le pays mais les autorités britanniques l’en empêchent, avant qu’il ne disparaisse. En 2013, Emwazi est en Syrie. Il a définitivement basculé et plusieurs témoignages le décrivent comme un tueur de sang froid.

Il change de nom

« Au cours des deux dernières années, il a gravi les rangs de l’organisation (Etat islamique) pour jouer un rôle important au sein des combattants étrangers », affirme The Guardian. Comme nombre de jihadistes, il change de nom pour devenir « Abu Abdullah al-Britani » et se fait remarquer à Raqa, fief de l’EI en Syrie. « Je me souviens l’avoir vu à plusieurs reprises », raconte un ancien membre de l’EI cité par le Guardian. « Pour nous, c’était l’Anglais qui tuait des gens ». « Un type froid, sadique et impitoyable », décrit également un ancien prisonnier.


Présenté comme l’une des têtes pensantes de Daesh et responsable de la mort de plusieurs soldats américains, Mohammed Emwazi, aurait été visé par un raid aérien des Etats-Unis. Le Pentagone publie un communiqué sur l’attaque, sans préciser si « Jihadi John » est décédé ou non.

« Nous sommes en train d’évaluer les résultats de l’opération de cette nuit (de jeudi à vendredi) et fournirons des informations supplémentaires de manière appropriée », indique un porte-parole américain.

Repéré depuis plusieurs jours

Le bombardement aérien aurait eu lieu à Rakka, une des principales bases du groupe djihadiste dans le nord de la Syrie. « Jihadi John », un Britannique membre de l’Etat islamique (EI) y aurait été repéré il y a plusieurs jours par le renseignement américain. C’est un drone qui aurait asséné la frappe selon la chaîne CNN et le quotidien Washington Post.

Mohammed Emwazi est né au Koweït en 1988 avant de s’installer à Londres avec ses parents en 1993. A Londres, la famille Emwazi, « paisible » et « appréciée » selon un ancien voisin, coule une existence tranquille dans l’ouest de la ville. Son père dirige une entreprise de taxi, sa mère est femme au foyer.

« Poli », « avec un penchant pour les vêtements à la mode »

L’histoire du jeune Mohammed est « un petit Londonien typique », qui tape le cuir avec ses copains et ne semble « guère porté sur la religion à cette époque », décrit un ancien camarade. Bon élève, il rejoint l’université de Westminster en 2006 pour suivre des études d’informatique et conserve, en tout cas dans un premier temps, la réputation d’un jeune homme « poli », « avec un penchant pour les vêtements à la mode ». Mais son comportement évolue, signe, peut-être, d’un début de radicalisation : il se laisse pousser la barbe, évite les contacts visuels trop appuyés avec les femmes.

2009 semble être une année charnière pour Emwazi, qui commence à faire l’objet d’une attention particulière du service de renseignements intérieurs britannique (MI5). Diplômé, il part pour la Tanzanie avec deux amis, prétextant un projet de safari. Mais à Dar es Salaam, il est brièvement emprisonné, les autorités locales ayant semble-t-il reçu des instructions de Londres, qui craignait qu’il ne rejoigne la Somalie.

Un voyage au Koweit, puis un retour à Londres

Il est renvoyé vers l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol, aux Pays-Bas. Selon son propre récit, livré par Cage, une organisation de défense des droits des musulmans basée à Londres, il est alors cuisiné par le MI5, qui aurait tenté de le recruter. Cage a attribué sa radicalisation au « harcèlement des services de sécurité » britanniques.

Interrogé par un agent secret sur la guerre en Afghanistan, il répond : « Ce que j’en pense ? C’est qu’on voit des innocents se faire tuer tous les jours aux informations ». Emwazi se rend ensuite au Koweït, son pays d’origine, pour vivre dans la famille de sa fiancée, puis retourne à Londres en mai 2010.

Lié aux London Boys

Le renseignement britannique est alors convaincu qu’il y a quelque chose de louche chez Emwazi. Selon des documents judiciaires évoqués dans les médias britanniques, le jeune homme est lié aux « London Boys », un réseau extrémiste proche des shebab, la branche d’Al-Qaïda en Somalie.

Emwazi fréquente aussi à Londres Bilal al-Berjawi, un combattant des shebab qui sera plus tard tué par un drone en janvier 2012. La suite de son parcours au Royaume-Uni est plus floue. Début 2012, il cherche à quitter le pays mais les autorités britanniques l’en empêchent, avant qu’il ne disparaisse. En 2013, Emwazi est en Syrie. Il a définitivement basculé et plusieurs témoignages le décrivent comme un tueur de sang froid.

Il change de nom

« Au cours des deux dernières années, il a gravi les rangs de l’organisation (Etat islamique) pour jouer un rôle important au sein des combattants étrangers », affirme The Guardian. Comme nombre de jihadistes, il change de nom pour devenir « Abu Abdullah al-Britani » et se fait remarquer à Raqa, fief de l’EI en Syrie. « Je me souviens l’avoir vu à plusieurs reprises », raconte un ancien membre de l’EI cité par le Guardian. « Pour nous, c’était l’Anglais qui tuait des gens ». « Un type froid, sadique et impitoyable », décrit également un ancien prisonnier.


Présenté comme l’une des têtes pensantes de Daesh et responsable de la mort de plusieurs soldats américains, Mohammed Emwazi, aurait été visé par un raid aérien des Etats-Unis. Le Pentagone publie un communiqué sur l’attaque, sans préciser si « Jihadi John » est décédé ou non.

« Nous sommes en train d’évaluer les résultats de l’opération de cette nuit (de jeudi à vendredi) et fournirons des informations supplémentaires de manière appropriée », indique un porte-parole américain.

Repéré depuis plusieurs jours

Le bombardement aérien aurait eu lieu à Rakka, une des principales bases du groupe djihadiste dans le nord de la Syrie. « Jihadi John », un Britannique membre de l’Etat islamique (EI) y aurait été repéré il y a plusieurs jours par le renseignement américain. C’est un drone qui aurait asséné la frappe selon la chaîne CNN et le quotidien Washington Post.

Mohammed Emwazi est né au Koweït en 1988 avant de s’installer à Londres avec ses parents en 1993. A Londres, la famille Emwazi, « paisible » et « appréciée » selon un ancien voisin, coule une existence tranquille dans l’ouest de la ville. Son père dirige une entreprise de taxi, sa mère est femme au foyer.

« Poli », « avec un penchant pour les vêtements à la mode »

L’histoire du jeune Mohammed est « un petit Londonien typique », qui tape le cuir avec ses copains et ne semble « guère porté sur la religion à cette époque », décrit un ancien camarade. Bon élève, il rejoint l’université de Westminster en 2006 pour suivre des études d’informatique et conserve, en tout cas dans un premier temps, la réputation d’un jeune homme « poli », « avec un penchant pour les vêtements à la mode ». Mais son comportement évolue, signe, peut-être, d’un début de radicalisation : il se laisse pousser la barbe, évite les contacts visuels trop appuyés avec les femmes.

2009 semble être une année charnière pour Emwazi, qui commence à faire l’objet d’une attention particulière du service de renseignements intérieurs britannique (MI5). Diplômé, il part pour la Tanzanie avec deux amis, prétextant un projet de safari. Mais à Dar es Salaam, il est brièvement emprisonné, les autorités locales ayant semble-t-il reçu des instructions de Londres, qui craignait qu’il ne rejoigne la Somalie.

Un voyage au Koweit, puis un retour à Londres

Il est renvoyé vers l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol, aux Pays-Bas. Selon son propre récit, livré par Cage, une organisation de défense des droits des musulmans basée à Londres, il est alors cuisiné par le MI5, qui aurait tenté de le recruter. Cage a attribué sa radicalisation au « harcèlement des services de sécurité » britanniques.

Interrogé par un agent secret sur la guerre en Afghanistan, il répond : « Ce que j’en pense ? C’est qu’on voit des innocents se faire tuer tous les jours aux informations ». Emwazi se rend ensuite au Koweït, son pays d’origine, pour vivre dans la famille de sa fiancée, puis retourne à Londres en mai 2010.

Lié aux London Boys

Le renseignement britannique est alors convaincu qu’il y a quelque chose de louche chez Emwazi. Selon des documents judiciaires évoqués dans les médias britanniques, le jeune homme est lié aux « London Boys », un réseau extrémiste proche des shebab, la branche d’Al-Qaïda en Somalie.

Emwazi fréquente aussi à Londres Bilal al-Berjawi, un combattant des shebab qui sera plus tard tué par un drone en janvier 2012. La suite de son parcours au Royaume-Uni est plus floue. Début 2012, il cherche à quitter le pays mais les autorités britanniques l’en empêchent, avant qu’il ne disparaisse. En 2013, Emwazi est en Syrie. Il a définitivement basculé et plusieurs témoignages le décrivent comme un tueur de sang froid.

Il change de nom

« Au cours des deux dernières années, il a gravi les rangs de l’organisation (Etat islamique) pour jouer un rôle important au sein des combattants étrangers », affirme The Guardian. Comme nombre de jihadistes, il change de nom pour devenir « Abu Abdullah al-Britani » et se fait remarquer à Raqa, fief de l’EI en Syrie. « Je me souviens l’avoir vu à plusieurs reprises », raconte un ancien membre de l’EI cité par le Guardian. « Pour nous, c’était l’Anglais qui tuait des gens ». « Un type froid, sadique et impitoyable », décrit également un ancien prisonnier.

Jihadi John », un Britannique membre de l’Etat islamique (EI)

Présenté comme l’une des têtes pensantes de Daesh et responsable de la mort de plusieurs soldats américains, Mohammed Emwazi, aurait été visé par un raid aérien des Etats-Unis. Le Pentagone publie un communiqué sur l’attaque, sans préciser si « Jihadi John » est décédé ou non.

« Nous sommes en train d’évaluer les résultats de l’opération de cette nuit (de jeudi à vendredi) et fournirons des informations supplémentaires de manière appropriée », indique un porte-parole américain.

Repéré depuis plusieurs jours

Le bombardement aérien aurait eu lieu à Rakka, une des principales bases du groupe djihadiste dans le nord de la Syrie. « Jihadi John », un Britannique membre de l’Etat islamique (EI) y aurait été repéré il y a plusieurs jours par le renseignement américain. C’est un drone qui aurait asséné la frappe selon la chaîne CNN et le quotidien Washington Post.

Mohammed Emwazi est né au Koweït en 1988 avant de s’installer à Londres avec ses parents en 1993. A Londres, la famille Emwazi, « paisible » et « appréciée » selon un ancien voisin, coule une existence tranquille dans l’ouest de la ville. Son père dirige une entreprise de taxi, sa mère est femme au foyer.

« Poli », « avec un penchant pour les vêtements à la mode »

L’histoire du jeune Mohammed est « un petit Londonien typique », qui tape le cuir avec ses copains et ne semble « guère porté sur la religion à cette époque », décrit un ancien camarade. Bon élève, il rejoint l’université de Westminster en 2006 pour suivre des études d’informatique et conserve, en tout cas dans un premier temps, la réputation d’un jeune homme « poli », « avec un penchant pour les vêtements à la mode ». Mais son comportement évolue, signe, peut-être, d’un début de radicalisation : il se laisse pousser la barbe, évite les contacts visuels trop appuyés avec les femmes.

2009 semble être une année charnière pour Emwazi, qui commence à faire l’objet d’une attention particulière du service de renseignements intérieurs britannique (MI5). Diplômé, il part pour la Tanzanie avec deux amis, prétextant un projet de safari. Mais à Dar es Salaam, il est brièvement emprisonné, les autorités locales ayant semble-t-il reçu des instructions de Londres, qui craignait qu’il ne rejoigne la Somalie.

Un voyage au Koweit, puis un retour à Londres

Il est renvoyé vers l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol, aux Pays-Bas. Selon son propre récit, livré par Cage, une organisation de défense des droits des musulmans basée à Londres, il est alors cuisiné par le MI5, qui aurait tenté de le recruter. Cage a attribué sa radicalisation au « harcèlement des services de sécurité » britanniques.

Interrogé par un agent secret sur la guerre en Afghanistan, il répond : « Ce que j’en pense ? C’est qu’on voit des innocents se faire tuer tous les jours aux informations ». Emwazi se rend ensuite au Koweït, son pays d’origine, pour vivre dans la famille de sa fiancée, puis retourne à Londres en mai 2010.

Lié aux London Boys

Le renseignement britannique est alors convaincu qu’il y a quelque chose de louche chez Emwazi. Selon des documents judiciaires évoqués dans les médias britanniques, le jeune homme est lié aux « London Boys », un réseau extrémiste proche des shebab, la branche d’Al-Qaïda en Somalie.

Emwazi fréquente aussi à Londres Bilal al-Berjawi, un combattant des shebab qui sera plus tard tué par un drone en janvier 2012. La suite de son parcours au Royaume-Uni est plus floue. Début 2012, il cherche à quitter le pays mais les autorités britanniques l’en empêchent, avant qu’il ne disparaisse. En 2013, Emwazi est en Syrie. Il a définitivement basculé et plusieurs témoignages le décrivent comme un tueur de sang froid.

Il change de nom

« Au cours des deux dernières années, il a gravi les rangs de l’organisation (Etat islamique) pour jouer un rôle important au sein des combattants étrangers », affirme The Guardian. Comme nombre de jihadistes, il change de nom pour devenir « Abu Abdullah al-Britani » et se fait remarquer à Raqa, fief de l’EI en Syrie. « Je me souviens l’avoir vu à plusieurs reprises », raconte un ancien membre de l’EI cité par le Guardian. « Pour nous, c’était l’Anglais qui tuait des gens ». « Un type froid, sadique et impitoyable », décrit également un ancien prisonnier.

et le quotidien Washington Post

Présenté comme l’une des têtes pensantes de Daesh et responsable de la mort de plusieurs soldats américains, Mohammed Emwazi, aurait été visé par un raid aérien des Etats-Unis. Le Pentagone publie un communiqué sur l’attaque, sans préciser si « Jihadi John » est décédé ou non.

« Nous sommes en train d’évaluer les résultats de l’opération de cette nuit (de jeudi à vendredi) et fournirons des informations supplémentaires de manière appropriée », indique un porte-parole américain.

Repéré depuis plusieurs jours

Le bombardement aérien aurait eu lieu à Rakka, une des principales bases du groupe djihadiste dans le nord de la Syrie. « Jihadi John », un Britannique membre de l’Etat islamique (EI) y aurait été repéré il y a plusieurs jours par le renseignement américain. C’est un drone qui aurait asséné la frappe selon la chaîne CNN et le quotidien Washington Post.

Mohammed Emwazi est né au Koweït en 1988 avant de s’installer à Londres avec ses parents en 1993. A Londres, la famille Emwazi, « paisible » et « appréciée » selon un ancien voisin, coule une existence tranquille dans l’ouest de la ville. Son père dirige une entreprise de taxi, sa mère est femme au foyer.

« Poli », « avec un penchant pour les vêtements à la mode »

L’histoire du jeune Mohammed est « un petit Londonien typique », qui tape le cuir avec ses copains et ne semble « guère porté sur la religion à cette époque », décrit un ancien camarade. Bon élève, il rejoint l’université de Westminster en 2006 pour suivre des études d’informatique et conserve, en tout cas dans un premier temps, la réputation d’un jeune homme « poli », « avec un penchant pour les vêtements à la mode ». Mais son comportement évolue, signe, peut-être, d’un début de radicalisation : il se laisse pousser la barbe, évite les contacts visuels trop appuyés avec les femmes.

2009 semble être une année charnière pour Emwazi, qui commence à faire l’objet d’une attention particulière du service de renseignements intérieurs britannique (MI5). Diplômé, il part pour la Tanzanie avec deux amis, prétextant un projet de safari. Mais à Dar es Salaam, il est brièvement emprisonné, les autorités locales ayant semble-t-il reçu des instructions de Londres, qui craignait qu’il ne rejoigne la Somalie.

Un voyage au Koweit, puis un retour à Londres

Il est renvoyé vers l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol, aux Pays-Bas. Selon son propre récit, livré par Cage, une organisation de défense des droits des musulmans basée à Londres, il est alors cuisiné par le MI5, qui aurait tenté de le recruter. Cage a attribué sa radicalisation au « harcèlement des services de sécurité » britanniques.

Interrogé par un agent secret sur la guerre en Afghanistan, il répond : « Ce que j’en pense ? C’est qu’on voit des innocents se faire tuer tous les jours aux informations ». Emwazi se rend ensuite au Koweït, son pays d’origine, pour vivre dans la famille de sa fiancée, puis retourne à Londres en mai 2010.

Lié aux London Boys

Le renseignement britannique est alors convaincu qu’il y a quelque chose de louche chez Emwazi. Selon des documents judiciaires évoqués dans les médias britanniques, le jeune homme est lié aux « London Boys », un réseau extrémiste proche des shebab, la branche d’Al-Qaïda en Somalie.

Emwazi fréquente aussi à Londres Bilal al-Berjawi, un combattant des shebab qui sera plus tard tué par un drone en janvier 2012. La suite de son parcours au Royaume-Uni est plus floue. Début 2012, il cherche à quitter le pays mais les autorités britanniques l’en empêchent, avant qu’il ne disparaisse. En 2013, Emwazi est en Syrie. Il a définitivement basculé et plusieurs témoignages le décrivent comme un tueur de sang froid.

Il change de nom

« Au cours des deux dernières années, il a gravi les rangs de l’organisation (Etat islamique) pour jouer un rôle important au sein des combattants étrangers », affirme The Guardian. Comme nombre de jihadistes, il change de nom pour devenir « Abu Abdullah al-Britani » et se fait remarquer à Raqa, fief de l’EI en Syrie. « Je me souviens l’avoir vu à plusieurs reprises », raconte un ancien membre de l’EI cité par le Guardian. « Pour nous, c’était l’Anglais qui tuait des gens ». « Un type froid, sadique et impitoyable », décrit également un ancien prisonnier.


Présenté comme l’une des têtes pensantes de Daesh et responsable de la mort de plusieurs soldats américains, Mohammed Emwazi, aurait été visé par un raid aérien des Etats-Unis. Le Pentagone publie un communiqué sur l’attaque, sans préciser si « Jihadi John » est décédé ou non.

« Nous sommes en train d’évaluer les résultats de l’opération de cette nuit (de jeudi à vendredi) et fournirons des informations supplémentaires de manière appropriée », indique un porte-parole américain.

Repéré depuis plusieurs jours

Le bombardement aérien aurait eu lieu à Rakka, une des principales bases du groupe djihadiste dans le nord de la Syrie. « Jihadi John », un Britannique membre de l’Etat islamique (EI) y aurait été repéré il y a plusieurs jours par le renseignement américain. C’est un drone qui aurait asséné la frappe selon la chaîne CNN et le quotidien Washington Post.

Mohammed Emwazi est né au Koweït en 1988 avant de s’installer à Londres avec ses parents en 1993. A Londres, la famille Emwazi, « paisible » et « appréciée » selon un ancien voisin, coule une existence tranquille dans l’ouest de la ville. Son père dirige une entreprise de taxi, sa mère est femme au foyer.

« Poli », « avec un penchant pour les vêtements à la mode »

L’histoire du jeune Mohammed est « un petit Londonien typique », qui tape le cuir avec ses copains et ne semble « guère porté sur la religion à cette époque », décrit un ancien camarade. Bon élève, il rejoint l’université de Westminster en 2006 pour suivre des études d’informatique et conserve, en tout cas dans un premier temps, la réputation d’un jeune homme « poli », « avec un penchant pour les vêtements à la mode ». Mais son comportement évolue, signe, peut-être, d’un début de radicalisation : il se laisse pousser la barbe, évite les contacts visuels trop appuyés avec les femmes.

2009 semble être une année charnière pour Emwazi, qui commence à faire l’objet d’une attention particulière du service de renseignements intérieurs britannique (MI5). Diplômé, il part pour la Tanzanie avec deux amis, prétextant un projet de safari. Mais à Dar es Salaam, il est brièvement emprisonné, les autorités locales ayant semble-t-il reçu des instructions de Londres, qui craignait qu’il ne rejoigne la Somalie.

Un voyage au Koweit, puis un retour à Londres

Il est renvoyé vers l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol, aux Pays-Bas. Selon son propre récit, livré par Cage, une organisation de défense des droits des musulmans basée à Londres, il est alors cuisiné par le MI5, qui aurait tenté de le recruter. Cage a attribué sa radicalisation au « harcèlement des services de sécurité » britanniques.

Interrogé par un agent secret sur la guerre en Afghanistan, il répond : « Ce que j’en pense ? C’est qu’on voit des innocents se faire tuer tous les jours aux informations ». Emwazi se rend ensuite au Koweït, son pays d’origine, pour vivre dans la famille de sa fiancée, puis retourne à Londres en mai 2010.

Lié aux London Boys

Le renseignement britannique est alors convaincu qu’il y a quelque chose de louche chez Emwazi. Selon des documents judiciaires évoqués dans les médias britanniques, le jeune homme est lié aux « London Boys », un réseau extrémiste proche des shebab, la branche d’Al-Qaïda en Somalie.

Emwazi fréquente aussi à Londres Bilal al-Berjawi, un combattant des shebab qui sera plus tard tué par un drone en janvier 2012. La suite de son parcours au Royaume-Uni est plus floue. Début 2012, il cherche à quitter le pays mais les autorités britanniques l’en empêchent, avant qu’il ne disparaisse. En 2013, Emwazi est en Syrie. Il a définitivement basculé et plusieurs témoignages le décrivent comme un tueur de sang froid.

Il change de nom

« Au cours des deux dernières années, il a gravi les rangs de l’organisation (Etat islamique) pour jouer un rôle important au sein des combattants étrangers », affirme The Guardian. Comme nombre de jihadistes, il change de nom pour devenir « Abu Abdullah al-Britani » et se fait remarquer à Raqa, fief de l’EI en Syrie. « Je me souviens l’avoir vu à plusieurs reprises », raconte un ancien membre de l’EI cité par le Guardian. « Pour nous, c’était l’Anglais qui tuait des gens ». « Un type froid, sadique et impitoyable », décrit également un ancien prisonnier.


Présenté comme l’une des têtes pensantes de Daesh et responsable de la mort de plusieurs soldats américains, Mohammed Emwazi, aurait été visé par un raid aérien des Etats-Unis. Le Pentagone publie un communiqué sur l’attaque, sans préciser si « Jihadi John » est décédé ou non.

« Nous sommes en train d’évaluer les résultats de l’opération de cette nuit (de jeudi à vendredi) et fournirons des informations supplémentaires de manière appropriée », indique un porte-parole américain.

Repéré depuis plusieurs jours

Le bombardement aérien aurait eu lieu à Rakka, une des principales bases du groupe djihadiste dans le nord de la Syrie. « Jihadi John », un Britannique membre de l’Etat islamique (EI) y aurait été repéré il y a plusieurs jours par le renseignement américain. C’est un drone qui aurait asséné la frappe selon la chaîne CNN et le quotidien Washington Post.

Mohammed Emwazi est né au Koweït en 1988 avant de s’installer à Londres avec ses parents en 1993. A Londres, la famille Emwazi, « paisible » et « appréciée » selon un ancien voisin, coule une existence tranquille dans l’ouest de la ville. Son père dirige une entreprise de taxi, sa mère est femme au foyer.

« Poli », « avec un penchant pour les vêtements à la mode »

L’histoire du jeune Mohammed est « un petit Londonien typique », qui tape le cuir avec ses copains et ne semble « guère porté sur la religion à cette époque », décrit un ancien camarade. Bon élève, il rejoint l’université de Westminster en 2006 pour suivre des études d’informatique et conserve, en tout cas dans un premier temps, la réputation d’un jeune homme « poli », « avec un penchant pour les vêtements à la mode ». Mais son comportement évolue, signe, peut-être, d’un début de radicalisation : il se laisse pousser la barbe, évite les contacts visuels trop appuyés avec les femmes.

2009 semble être une année charnière pour Emwazi, qui commence à faire l’objet d’une attention particulière du service de renseignements intérieurs britannique (MI5). Diplômé, il part pour la Tanzanie avec deux amis, prétextant un projet de safari. Mais à Dar es Salaam, il est brièvement emprisonné, les autorités locales ayant semble-t-il reçu des instructions de Londres, qui craignait qu’il ne rejoigne la Somalie.

Un voyage au Koweit, puis un retour à Londres

Il est renvoyé vers l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol, aux Pays-Bas. Selon son propre récit, livré par Cage, une organisation de défense des droits des musulmans basée à Londres, il est alors cuisiné par le MI5, qui aurait tenté de le recruter. Cage a attribué sa radicalisation au « harcèlement des services de sécurité » britanniques.

Interrogé par un agent secret sur la guerre en Afghanistan, il répond : « Ce que j’en pense ? C’est qu’on voit des innocents se faire tuer tous les jours aux informations ». Emwazi se rend ensuite au Koweït, son pays d’origine, pour vivre dans la famille de sa fiancée, puis retourne à Londres en mai 2010.

Lié aux London Boys

Le renseignement britannique est alors convaincu qu’il y a quelque chose de louche chez Emwazi. Selon des documents judiciaires évoqués dans les médias britanniques, le jeune homme est lié aux « London Boys », un réseau extrémiste proche des shebab, la branche d’Al-Qaïda en Somalie.

Emwazi fréquente aussi à Londres Bilal al-Berjawi, un combattant des shebab qui sera plus tard tué par un drone en janvier 2012. La suite de son parcours au Royaume-Uni est plus floue. Début 2012, il cherche à quitter le pays mais les autorités britanniques l’en empêchent, avant qu’il ne disparaisse. En 2013, Emwazi est en Syrie. Il a définitivement basculé et plusieurs témoignages le décrivent comme un tueur de sang froid.

Il change de nom

« Au cours des deux dernières années, il a gravi les rangs de l’organisation (Etat islamique) pour jouer un rôle important au sein des combattants étrangers », affirme The Guardian. Comme nombre de jihadistes, il change de nom pour devenir « Abu Abdullah al-Britani » et se fait remarquer à Raqa, fief de l’EI en Syrie. « Je me souviens l’avoir vu à plusieurs reprises », raconte un ancien membre de l’EI cité par le Guardian. « Pour nous, c’était l’Anglais qui tuait des gens ». « Un type froid, sadique et impitoyable », décrit également un ancien prisonnier.


Présenté comme l’une des têtes pensantes de Daesh et responsable de la mort de plusieurs soldats américains, Mohammed Emwazi, aurait été visé par un raid aérien des Etats-Unis. Le Pentagone publie un communiqué sur l’attaque, sans préciser si « Jihadi John » est décédé ou non.

« Nous sommes en train d’évaluer les résultats de l’opération de cette nuit (de jeudi à vendredi) et fournirons des informations supplémentaires de manière appropriée », indique un porte-parole américain.

Repéré depuis plusieurs jours

Le bombardement aérien aurait eu lieu à Rakka, une des principales bases du groupe djihadiste dans le nord de la Syrie. « Jihadi John », un Britannique membre de l’Etat islamique (EI) y aurait été repéré il y a plusieurs jours par le renseignement américain. C’est un drone qui aurait asséné la frappe selon la chaîne CNN et le quotidien Washington Post.

Mohammed Emwazi est né au Koweït en 1988 avant de s’installer à Londres avec ses parents en 1993. A Londres, la famille Emwazi, « paisible » et « appréciée » selon un ancien voisin, coule une existence tranquille dans l’ouest de la ville. Son père dirige une entreprise de taxi, sa mère est femme au foyer.

« Poli », « avec un penchant pour les vêtements à la mode »

L’histoire du jeune Mohammed est « un petit Londonien typique », qui tape le cuir avec ses copains et ne semble « guère porté sur la religion à cette époque », décrit un ancien camarade. Bon élève, il rejoint l’université de Westminster en 2006 pour suivre des études d’informatique et conserve, en tout cas dans un premier temps, la réputation d’un jeune homme « poli », « avec un penchant pour les vêtements à la mode ». Mais son comportement évolue, signe, peut-être, d’un début de radicalisation : il se laisse pousser la barbe, évite les contacts visuels trop appuyés avec les femmes.

2009 semble être une année charnière pour Emwazi, qui commence à faire l’objet d’une attention particulière du service de renseignements intérieurs britannique (MI5). Diplômé, il part pour la Tanzanie avec deux amis, prétextant un projet de safari. Mais à Dar es Salaam, il est brièvement emprisonné, les autorités locales ayant semble-t-il reçu des instructions de Londres, qui craignait qu’il ne rejoigne la Somalie.

Un voyage au Koweit, puis un retour à Londres

Il est renvoyé vers l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol, aux Pays-Bas. Selon son propre récit, livré par Cage, une organisation de défense des droits des musulmans basée à Londres, il est alors cuisiné par le MI5, qui aurait tenté de le recruter. Cage a attribué sa radicalisation au « harcèlement des services de sécurité » britanniques.

Interrogé par un agent secret sur la guerre en Afghanistan, il répond : « Ce que j’en pense ? C’est qu’on voit des innocents se faire tuer tous les jours aux informations ». Emwazi se rend ensuite au Koweït, son pays d’origine, pour vivre dans la famille de sa fiancée, puis retourne à Londres en mai 2010.

Lié aux London Boys

Le renseignement britannique est alors convaincu qu’il y a quelque chose de louche chez Emwazi. Selon des documents judiciaires évoqués dans les médias britanniques, le jeune homme est lié aux « London Boys », un réseau extrémiste proche des shebab, la branche d’Al-Qaïda en Somalie.

Emwazi fréquente aussi à Londres Bilal al-Berjawi, un combattant des shebab qui sera plus tard tué par un drone en janvier 2012. La suite de son parcours au Royaume-Uni est plus floue. Début 2012, il cherche à quitter le pays mais les autorités britanniques l’en empêchent, avant qu’il ne disparaisse. En 2013, Emwazi est en Syrie. Il a définitivement basculé et plusieurs témoignages le décrivent comme un tueur de sang froid.

Il change de nom

« Au cours des deux dernières années, il a gravi les rangs de l’organisation (Etat islamique) pour jouer un rôle important au sein des combattants étrangers », affirme The Guardian. Comme nombre de jihadistes, il change de nom pour devenir « Abu Abdullah al-Britani » et se fait remarquer à Raqa, fief de l’EI en Syrie. « Je me souviens l’avoir vu à plusieurs reprises », raconte un ancien membre de l’EI cité par le Guardian. « Pour nous, c’était l’Anglais qui tuait des gens ». « Un type froid, sadique et impitoyable », décrit également un ancien prisonnier.


Présenté comme l’une des têtes pensantes de Daesh et responsable de la mort de plusieurs soldats américains, Mohammed Emwazi, aurait été visé par un raid aérien des Etats-Unis. Le Pentagone publie un communiqué sur l’attaque, sans préciser si « Jihadi John » est décédé ou non.

« Nous sommes en train d’évaluer les résultats de l’opération de cette nuit (de jeudi à vendredi) et fournirons des informations supplémentaires de manière appropriée », indique un porte-parole américain.

Repéré depuis plusieurs jours

Le bombardement aérien aurait eu lieu à Rakka, une des principales bases du groupe djihadiste dans le nord de la Syrie. « Jihadi John », un Britannique membre de l’Etat islamique (EI) y aurait été repéré il y a plusieurs jours par le renseignement américain. C’est un drone qui aurait asséné la frappe selon la chaîne CNN et le quotidien Washington Post.

Mohammed Emwazi est né au Koweït en 1988 avant de s’installer à Londres avec ses parents en 1993. A Londres, la famille Emwazi, « paisible » et « appréciée » selon un ancien voisin, coule une existence tranquille dans l’ouest de la ville. Son père dirige une entreprise de taxi, sa mère est femme au foyer.

« Poli », « avec un penchant pour les vêtements à la mode »

L’histoire du jeune Mohammed est « un petit Londonien typique », qui tape le cuir avec ses copains et ne semble « guère porté sur la religion à cette époque », décrit un ancien camarade. Bon élève, il rejoint l’université de Westminster en 2006 pour suivre des études d’informatique et conserve, en tout cas dans un premier temps, la réputation d’un jeune homme « poli », « avec un penchant pour les vêtements à la mode ». Mais son comportement évolue, signe, peut-être, d’un début de radicalisation : il se laisse pousser la barbe, évite les contacts visuels trop appuyés avec les femmes.

2009 semble être une année charnière pour Emwazi, qui commence à faire l’objet d’une attention particulière du service de renseignements intérieurs britannique (MI5). Diplômé, il part pour la Tanzanie avec deux amis, prétextant un projet de safari. Mais à Dar es Salaam, il est brièvement emprisonné, les autorités locales ayant semble-t-il reçu des instructions de Londres, qui craignait qu’il ne rejoigne la Somalie.

Un voyage au Koweit, puis un retour à Londres

Il est renvoyé vers l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol, aux Pays-Bas. Selon son propre récit, livré par Cage, une organisation de défense des droits des musulmans basée à Londres, il est alors cuisiné par le MI5, qui aurait tenté de le recruter. Cage a attribué sa radicalisation au « harcèlement des services de sécurité » britanniques.

Interrogé par un agent secret sur la guerre en Afghanistan, il répond : « Ce que j’en pense ? C’est qu’on voit des innocents se faire tuer tous les jours aux informations ». Emwazi se rend ensuite au Koweït, son pays d’origine, pour vivre dans la famille de sa fiancée, puis retourne à Londres en mai 2010.

Lié aux London Boys

Le renseignement britannique est alors convaincu qu’il y a quelque chose de louche chez Emwazi. Selon des documents judiciaires évoqués dans les médias britanniques, le jeune homme est lié aux « London Boys », un réseau extrémiste proche des shebab, la branche d’Al-Qaïda en Somalie.

Emwazi fréquente aussi à Londres Bilal al-Berjawi, un combattant des shebab qui sera plus tard tué par un drone en janvier 2012. La suite de son parcours au Royaume-Uni est plus floue. Début 2012, il cherche à quitter le pays mais les autorités britanniques l’en empêchent, avant qu’il ne disparaisse. En 2013, Emwazi est en Syrie. Il a définitivement basculé et plusieurs témoignages le décrivent comme un tueur de sang froid.

Il change de nom

« Au cours des deux dernières années, il a gravi les rangs de l’organisation (Etat islamique) pour jouer un rôle important au sein des combattants étrangers », affirme The Guardian. Comme nombre de jihadistes, il change de nom pour devenir « Abu Abdullah al-Britani » et se fait remarquer à Raqa, fief de l’EI en Syrie. « Je me souviens l’avoir vu à plusieurs reprises », raconte un ancien membre de l’EI cité par le Guardian. « Pour nous, c’était l’Anglais qui tuait des gens ». « Un type froid, sadique et impitoyable », décrit également un ancien prisonnier.


Présenté comme l’une des têtes pensantes de Daesh et responsable de la mort de plusieurs soldats américains, Mohammed Emwazi, aurait été visé par un raid aérien des Etats-Unis. Le Pentagone publie un communiqué sur l’attaque, sans préciser si « Jihadi John » est décédé ou non.

« Nous sommes en train d’évaluer les résultats de l’opération de cette nuit (de jeudi à vendredi) et fournirons des informations supplémentaires de manière appropriée », indique un porte-parole américain.

Repéré depuis plusieurs jours

Le bombardement aérien aurait eu lieu à Rakka, une des principales bases du groupe djihadiste dans le nord de la Syrie. « Jihadi John », un Britannique membre de l’Etat islamique (EI) y aurait été repéré il y a plusieurs jours par le renseignement américain. C’est un drone qui aurait asséné la frappe selon la chaîne CNN et le quotidien Washington Post.

Mohammed Emwazi est né au Koweït en 1988 avant de s’installer à Londres avec ses parents en 1993. A Londres, la famille Emwazi, « paisible » et « appréciée » selon un ancien voisin, coule une existence tranquille dans l’ouest de la ville. Son père dirige une entreprise de taxi, sa mère est femme au foyer.

« Poli », « avec un penchant pour les vêtements à la mode »

L’histoire du jeune Mohammed est « un petit Londonien typique », qui tape le cuir avec ses copains et ne semble « guère porté sur la religion à cette époque », décrit un ancien camarade. Bon élève, il rejoint l’université de Westminster en 2006 pour suivre des études d’informatique et conserve, en tout cas dans un premier temps, la réputation d’un jeune homme « poli », « avec un penchant pour les vêtements à la mode ». Mais son comportement évolue, signe, peut-être, d’un début de radicalisation : il se laisse pousser la barbe, évite les contacts visuels trop appuyés avec les femmes.

2009 semble être une année charnière pour Emwazi, qui commence à faire l’objet d’une attention particulière du service de renseignements intérieurs britannique (MI5). Diplômé, il part pour la Tanzanie avec deux amis, prétextant un projet de safari. Mais à Dar es Salaam, il est brièvement emprisonné, les autorités locales ayant semble-t-il reçu des instructions de Londres, qui craignait qu’il ne rejoigne la Somalie.

Un voyage au Koweit, puis un retour à Londres

Il est renvoyé vers l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol, aux Pays-Bas. Selon son propre récit, livré par Cage, une organisation de défense des droits des musulmans basée à Londres, il est alors cuisiné par le MI5, qui aurait tenté de le recruter. Cage a attribué sa radicalisation au « harcèlement des services de sécurité » britanniques.

Interrogé par un agent secret sur la guerre en Afghanistan, il répond : « Ce que j’en pense ? C’est qu’on voit des innocents se faire tuer tous les jours aux informations ». Emwazi se rend ensuite au Koweït, son pays d’origine, pour vivre dans la famille de sa fiancée, puis retourne à Londres en mai 2010.

Lié aux London Boys

Le renseignement britannique est alors convaincu qu’il y a quelque chose de louche chez Emwazi. Selon des documents judiciaires évoqués dans les médias britanniques, le jeune homme est lié aux « London Boys », un réseau extrémiste proche des shebab, la branche d’Al-Qaïda en Somalie.

Emwazi fréquente aussi à Londres Bilal al-Berjawi, un combattant des shebab qui sera plus tard tué par un drone en janvier 2012. La suite de son parcours au Royaume-Uni est plus floue. Début 2012, il cherche à quitter le pays mais les autorités britanniques l’en empêchent, avant qu’il ne disparaisse. En 2013, Emwazi est en Syrie. Il a définitivement basculé et plusieurs témoignages le décrivent comme un tueur de sang froid.

Il change de nom

« Au cours des deux dernières années, il a gravi les rangs de l’organisation (Etat islamique) pour jouer un rôle important au sein des combattants étrangers », affirme The Guardian. Comme nombre de jihadistes, il change de nom pour devenir « Abu Abdullah al-Britani » et se fait remarquer à Raqa, fief de l’EI en Syrie. « Je me souviens l’avoir vu à plusieurs reprises », raconte un ancien membre de l’EI cité par le Guardian. « Pour nous, c’était l’Anglais qui tuait des gens ». « Un type froid, sadique et impitoyable », décrit également un ancien prisonnier.


Présenté comme l’une des têtes pensantes de Daesh et responsable de la mort de plusieurs soldats américains, Mohammed Emwazi, aurait été visé par un raid aérien des Etats-Unis. Le Pentagone publie un communiqué sur l’attaque, sans préciser si « Jihadi John » est décédé ou non.

« Nous sommes en train d’évaluer les résultats de l’opération de cette nuit (de jeudi à vendredi) et fournirons des informations supplémentaires de manière appropriée », indique un porte-parole américain.

Repéré depuis plusieurs jours

Le bombardement aérien aurait eu lieu à Rakka, une des principales bases du groupe djihadiste dans le nord de la Syrie. « Jihadi John », un Britannique membre de l’Etat islamique (EI) y aurait été repéré il y a plusieurs jours par le renseignement américain. C’est un drone qui aurait asséné la frappe selon la chaîne CNN et le quotidien Washington Post.

Mohammed Emwazi est né au Koweït en 1988 avant de s’installer à Londres avec ses parents en 1993. A Londres, la famille Emwazi, « paisible » et « appréciée » selon un ancien voisin, coule une existence tranquille dans l’ouest de la ville. Son père dirige une entreprise de taxi, sa mère est femme au foyer.

« Poli », « avec un penchant pour les vêtements à la mode »

L’histoire du jeune Mohammed est « un petit Londonien typique », qui tape le cuir avec ses copains et ne semble « guère porté sur la religion à cette époque », décrit un ancien camarade. Bon élève, il rejoint l’université de Westminster en 2006 pour suivre des études d’informatique et conserve, en tout cas dans un premier temps, la réputation d’un jeune homme « poli », « avec un penchant pour les vêtements à la mode ». Mais son comportement évolue, signe, peut-être, d’un début de radicalisation : il se laisse pousser la barbe, évite les contacts visuels trop appuyés avec les femmes.

2009 semble être une année charnière pour Emwazi, qui commence à faire l’objet d’une attention particulière du service de renseignements intérieurs britannique (MI5). Diplômé, il part pour la Tanzanie avec deux amis, prétextant un projet de safari. Mais à Dar es Salaam, il est brièvement emprisonné, les autorités locales ayant semble-t-il reçu des instructions de Londres, qui craignait qu’il ne rejoigne la Somalie.

Un voyage au Koweit, puis un retour à Londres

Il est renvoyé vers l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol, aux Pays-Bas. Selon son propre récit, livré par Cage, une organisation de défense des droits des musulmans basée à Londres, il est alors cuisiné par le MI5, qui aurait tenté de le recruter. Cage a attribué sa radicalisation au « harcèlement des services de sécurité » britanniques.

Interrogé par un agent secret sur la guerre en Afghanistan, il répond : « Ce que j’en pense ? C’est qu’on voit des innocents se faire tuer tous les jours aux informations ». Emwazi se rend ensuite au Koweït, son pays d’origine, pour vivre dans la famille de sa fiancée, puis retourne à Londres en mai 2010.

Lié aux London Boys

Le renseignement britannique est alors convaincu qu’il y a quelque chose de louche chez Emwazi. Selon des documents judiciaires évoqués dans les médias britanniques, le jeune homme est lié aux « London Boys », un réseau extrémiste proche des shebab, la branche d’Al-Qaïda en Somalie.

Emwazi fréquente aussi à Londres Bilal al-Berjawi, un combattant des shebab qui sera plus tard tué par un drone en janvier 2012. La suite de son parcours au Royaume-Uni est plus floue. Début 2012, il cherche à quitter le pays mais les autorités britanniques l’en empêchent, avant qu’il ne disparaisse. En 2013, Emwazi est en Syrie. Il a définitivement basculé et plusieurs témoignages le décrivent comme un tueur de sang froid.

Il change de nom

« Au cours des deux dernières années, il a gravi les rangs de l’organisation (Etat islamique) pour jouer un rôle important au sein des combattants étrangers », affirme The Guardian. Comme nombre de jihadistes, il change de nom pour devenir « Abu Abdullah al-Britani » et se fait remarquer à Raqa, fief de l’EI en Syrie. « Je me souviens l’avoir vu à plusieurs reprises », raconte un ancien membre de l’EI cité par le Guardian. « Pour nous, c’était l’Anglais qui tuait des gens ». « Un type froid, sadique et impitoyable », décrit également un ancien prisonnier.


Présenté comme l’une des têtes pensantes de Daesh et responsable de la mort de plusieurs soldats américains, Mohammed Emwazi, aurait été visé par un raid aérien des Etats-Unis. Le Pentagone publie un communiqué sur l’attaque, sans préciser si « Jihadi John » est décédé ou non.

« Nous sommes en train d’évaluer les résultats de l’opération de cette nuit (de jeudi à vendredi) et fournirons des informations supplémentaires de manière appropriée », indique un porte-parole américain.

Repéré depuis plusieurs jours

Le bombardement aérien aurait eu lieu à Rakka, une des principales bases du groupe djihadiste dans le nord de la Syrie. « Jihadi John », un Britannique membre de l’Etat islamique (EI) y aurait été repéré il y a plusieurs jours par le renseignement américain. C’est un drone qui aurait asséné la frappe selon la chaîne CNN et le quotidien Washington Post.

Mohammed Emwazi est né au Koweït en 1988 avant de s’installer à Londres avec ses parents en 1993. A Londres, la famille Emwazi, « paisible » et « appréciée » selon un ancien voisin, coule une existence tranquille dans l’ouest de la ville. Son père dirige une entreprise de taxi, sa mère est femme au foyer.

« Poli », « avec un penchant pour les vêtements à la mode »

L’histoire du jeune Mohammed est « un petit Londonien typique », qui tape le cuir avec ses copains et ne semble « guère porté sur la religion à cette époque », décrit un ancien camarade. Bon élève, il rejoint l’université de Westminster en 2006 pour suivre des études d’informatique et conserve, en tout cas dans un premier temps, la réputation d’un jeune homme « poli », « avec un penchant pour les vêtements à la mode ». Mais son comportement évolue, signe, peut-être, d’un début de radicalisation : il se laisse pousser la barbe, évite les contacts visuels trop appuyés avec les femmes.

2009 semble être une année charnière pour Emwazi, qui commence à faire l’objet d’une attention particulière du service de renseignements intérieurs britannique (MI5). Diplômé, il part pour la Tanzanie avec deux amis, prétextant un projet de safari. Mais à Dar es Salaam, il est brièvement emprisonné, les autorités locales ayant semble-t-il reçu des instructions de Londres, qui craignait qu’il ne rejoigne la Somalie.

Un voyage au Koweit, puis un retour à Londres

Il est renvoyé vers l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol, aux Pays-Bas. Selon son propre récit, livré par Cage, une organisation de défense des droits des musulmans basée à Londres, il est alors cuisiné par le MI5, qui aurait tenté de le recruter. Cage a attribué sa radicalisation au « harcèlement des services de sécurité » britanniques.

Interrogé par un agent secret sur la guerre en Afghanistan, il répond : « Ce que j’en pense ? C’est qu’on voit des innocents se faire tuer tous les jours aux informations ». Emwazi se rend ensuite au Koweït, son pays d’origine, pour vivre dans la famille de sa fiancée, puis retourne à Londres en mai 2010.

Lié aux London Boys

Le renseignement britannique est alors convaincu qu’il y a quelque chose de louche chez Emwazi. Selon des documents judiciaires évoqués dans les médias britanniques, le jeune homme est lié aux « London Boys », un réseau extrémiste proche des shebab, la branche d’Al-Qaïda en Somalie.

Emwazi fréquente aussi à Londres Bilal al-Berjawi, un combattant des shebab qui sera plus tard tué par un drone en janvier 2012. La suite de son parcours au Royaume-Uni est plus floue. Début 2012, il cherche à quitter le pays mais les autorités britanniques l’en empêchent, avant qu’il ne disparaisse. En 2013, Emwazi est en Syrie. Il a définitivement basculé et plusieurs témoignages le décrivent comme un tueur de sang froid.

Il change de nom

« Au cours des deux dernières années, il a gravi les rangs de l’organisation (Etat islamique) pour jouer un rôle important au sein des combattants étrangers », affirme The Guardian. Comme nombre de jihadistes, il change de nom pour devenir « Abu Abdullah al-Britani » et se fait remarquer à Raqa, fief de l’EI en Syrie. « Je me souviens l’avoir vu à plusieurs reprises », raconte un ancien membre de l’EI cité par le Guardian. « Pour nous, c’était l’Anglais qui tuait des gens ». « Un type froid, sadique et impitoyable », décrit également un ancien prisonnier.


Présenté comme l’une des têtes pensantes de Daesh et responsable de la mort de plusieurs soldats américains, Mohammed Emwazi, aurait été visé par un raid aérien des Etats-Unis. Le Pentagone publie un communiqué sur l’attaque, sans préciser si « Jihadi John » est décédé ou non.

« Nous sommes en train d’évaluer les résultats de l’opération de cette nuit (de jeudi à vendredi) et fournirons des informations supplémentaires de manière appropriée », indique un porte-parole américain.

Repéré depuis plusieurs jours

Le bombardement aérien aurait eu lieu à Rakka, une des principales bases du groupe djihadiste dans le nord de la Syrie. « Jihadi John », un Britannique membre de l’Etat islamique (EI) y aurait été repéré il y a plusieurs jours par le renseignement américain. C’est un drone qui aurait asséné la frappe selon la chaîne CNN et le quotidien Washington Post.

Mohammed Emwazi est né au Koweït en 1988 avant de s’installer à Londres avec ses parents en 1993. A Londres, la famille Emwazi, « paisible » et « appréciée » selon un ancien voisin, coule une existence tranquille dans l’ouest de la ville. Son père dirige une entreprise de taxi, sa mère est femme au foyer.

« Poli », « avec un penchant pour les vêtements à la mode »

L’histoire du jeune Mohammed est « un petit Londonien typique », qui tape le cuir avec ses copains et ne semble « guère porté sur la religion à cette époque », décrit un ancien camarade. Bon élève, il rejoint l’université de Westminster en 2006 pour suivre des études d’informatique et conserve, en tout cas dans un premier temps, la réputation d’un jeune homme « poli », « avec un penchant pour les vêtements à la mode ». Mais son comportement évolue, signe, peut-être, d’un début de radicalisation : il se laisse pousser la barbe, évite les contacts visuels trop appuyés avec les femmes.

2009 semble être une année charnière pour Emwazi, qui commence à faire l’objet d’une attention particulière du service de renseignements intérieurs britannique (MI5). Diplômé, il part pour la Tanzanie avec deux amis, prétextant un projet de safari. Mais à Dar es Salaam, il est brièvement emprisonné, les autorités locales ayant semble-t-il reçu des instructions de Londres, qui craignait qu’il ne rejoigne la Somalie.

Un voyage au Koweit, puis un retour à Londres

Il est renvoyé vers l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol, aux Pays-Bas. Selon son propre récit, livré par Cage, une organisation de défense des droits des musulmans basée à Londres, il est alors cuisiné par le MI5, qui aurait tenté de le recruter. Cage a attribué sa radicalisation au « harcèlement des services de sécurité » britanniques.

Interrogé par un agent secret sur la guerre en Afghanistan, il répond : « Ce que j’en pense ? C’est qu’on voit des innocents se faire tuer tous les jours aux informations ». Emwazi se rend ensuite au Koweït, son pays d’origine, pour vivre dans la famille de sa fiancée, puis retourne à Londres en mai 2010.

Lié aux London Boys

Le renseignement britannique est alors convaincu qu’il y a quelque chose de louche chez Emwazi. Selon des documents judiciaires évoqués dans les médias britanniques, le jeune homme est lié aux « London Boys », un réseau extrémiste proche des shebab, la branche d’Al-Qaïda en Somalie.

Emwazi fréquente aussi à Londres Bilal al-Berjawi, un combattant des shebab qui sera plus tard tué par un drone en janvier 2012. La suite de son parcours au Royaume-Uni est plus floue. Début 2012, il cherche à quitter le pays mais les autorités britanniques l’en empêchent, avant qu’il ne disparaisse. En 2013, Emwazi est en Syrie. Il a définitivement basculé et plusieurs témoignages le décrivent comme un tueur de sang froid.

Il change de nom

« Au cours des deux dernières années, il a gravi les rangs de l’organisation (Etat islamique) pour jouer un rôle important au sein des combattants étrangers », affirme The Guardian. Comme nombre de jihadistes, il change de nom pour devenir « Abu Abdullah al-Britani » et se fait remarquer à Raqa, fief de l’EI en Syrie. « Je me souviens l’avoir vu à plusieurs reprises », raconte un ancien membre de l’EI cité par le Guardian. « Pour nous, c’était l’Anglais qui tuait des gens ». « Un type froid, sadique et impitoyable », décrit également un ancien prisonnier.


Présenté comme l’une des têtes pensantes de Daesh et responsable de la mort de plusieurs soldats américains, Mohammed Emwazi, aurait été visé par un raid aérien des Etats-Unis. Le Pentagone publie un communiqué sur l’attaque, sans préciser si « Jihadi John » est décédé ou non.

« Nous sommes en train d’évaluer les résultats de l’opération de cette nuit (de jeudi à vendredi) et fournirons des informations supplémentaires de manière appropriée », indique un porte-parole américain.

Repéré depuis plusieurs jours

Le bombardement aérien aurait eu lieu à Rakka, une des principales bases du groupe djihadiste dans le nord de la Syrie. « Jihadi John », un Britannique membre de l’Etat islamique (EI) y aurait été repéré il y a plusieurs jours par le renseignement américain. C’est un drone qui aurait asséné la frappe selon la chaîne CNN et le quotidien Washington Post.

Mohammed Emwazi est né au Koweït en 1988 avant de s’installer à Londres avec ses parents en 1993. A Londres, la famille Emwazi, « paisible » et « appréciée » selon un ancien voisin, coule une existence tranquille dans l’ouest de la ville. Son père dirige une entreprise de taxi, sa mère est femme au foyer.

« Poli », « avec un penchant pour les vêtements à la mode »

L’histoire du jeune Mohammed est « un petit Londonien typique », qui tape le cuir avec ses copains et ne semble « guère porté sur la religion à cette époque », décrit un ancien camarade. Bon élève, il rejoint l’université de Westminster en 2006 pour suivre des études d’informatique et conserve, en tout cas dans un premier temps, la réputation d’un jeune homme « poli », « avec un penchant pour les vêtements à la mode ». Mais son comportement évolue, signe, peut-être, d’un début de radicalisation : il se laisse pousser la barbe, évite les contacts visuels trop appuyés avec les femmes.

2009 semble être une année charnière pour Emwazi, qui commence à faire l’objet d’une attention particulière du service de renseignements intérieurs britannique (MI5). Diplômé, il part pour la Tanzanie avec deux amis, prétextant un projet de safari. Mais à Dar es Salaam, il est brièvement emprisonné, les autorités locales ayant semble-t-il reçu des instructions de Londres, qui craignait qu’il ne rejoigne la Somalie.

Un voyage au Koweit, puis un retour à Londres

Il est renvoyé vers l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol, aux Pays-Bas. Selon son propre récit, livré par Cage, une organisation de défense des droits des musulmans basée à Londres, il est alors cuisiné par le MI5, qui aurait tenté de le recruter. Cage a attribué sa radicalisation au « harcèlement des services de sécurité » britanniques.

Interrogé par un agent secret sur la guerre en Afghanistan, il répond : « Ce que j’en pense ? C’est qu’on voit des innocents se faire tuer tous les jours aux informations ». Emwazi se rend ensuite au Koweït, son pays d’origine, pour vivre dans la famille de sa fiancée, puis retourne à Londres en mai 2010.

Lié aux London Boys

Le renseignement britannique est alors convaincu qu’il y a quelque chose de louche chez Emwazi. Selon des documents judiciaires évoqués dans les médias britanniques, le jeune homme est lié aux « London Boys », un réseau extrémiste proche des shebab, la branche d’Al-Qaïda en Somalie.

Emwazi fréquente aussi à Londres Bilal al-Berjawi, un combattant des shebab qui sera plus tard tué par un drone en janvier 2012. La suite de son parcours au Royaume-Uni est plus floue. Début 2012, il cherche à quitter le pays mais les autorités britanniques l’en empêchent, avant qu’il ne disparaisse. En 2013, Emwazi est en Syrie. Il a définitivement basculé et plusieurs témoignages le décrivent comme un tueur de sang froid.

Il change de nom

« Au cours des deux dernières années, il a gravi les rangs de l’organisation (Etat islamique) pour jouer un rôle important au sein des combattants étrangers », affirme The Guardian. Comme nombre de jihadistes, il change de nom pour devenir « Abu Abdullah al-Britani » et se fait remarquer à Raqa, fief de l’EI en Syrie. « Je me souviens l’avoir vu à plusieurs reprises », raconte un ancien membre de l’EI cité par le Guardian. « Pour nous, c’était l’Anglais qui tuait des gens ». « Un type froid, sadique et impitoyable », décrit également un ancien prisonnier.


Présenté comme l’une des têtes pensantes de Daesh et responsable de la mort de plusieurs soldats américains, Mohammed Emwazi, aurait été visé par un raid aérien des Etats-Unis. Le Pentagone publie un communiqué sur l’attaque, sans préciser si « Jihadi John » est décédé ou non.

« Nous sommes en train d’évaluer les résultats de l’opération de cette nuit (de jeudi à vendredi) et fournirons des informations supplémentaires de manière appropriée », indique un porte-parole américain.

Repéré depuis plusieurs jours

Le bombardement aérien aurait eu lieu à Rakka, une des principales bases du groupe djihadiste dans le nord de la Syrie. « Jihadi John », un Britannique membre de l’Etat islamique (EI) y aurait été repéré il y a plusieurs jours par le renseignement américain. C’est un drone qui aurait asséné la frappe selon la chaîne CNN et le quotidien Washington Post.

Mohammed Emwazi est né au Koweït en 1988 avant de s’installer à Londres avec ses parents en 1993. A Londres, la famille Emwazi, « paisible » et « appréciée » selon un ancien voisin, coule une existence tranquille dans l’ouest de la ville. Son père dirige une entreprise de taxi, sa mère est femme au foyer.

« Poli », « avec un penchant pour les vêtements à la mode »

L’histoire du jeune Mohammed est « un petit Londonien typique », qui tape le cuir avec ses copains et ne semble « guère porté sur la religion à cette époque », décrit un ancien camarade. Bon élève, il rejoint l’université de Westminster en 2006 pour suivre des études d’informatique et conserve, en tout cas dans un premier temps, la réputation d’un jeune homme « poli », « avec un penchant pour les vêtements à la mode ». Mais son comportement évolue, signe, peut-être, d’un début de radicalisation : il se laisse pousser la barbe, évite les contacts visuels trop appuyés avec les femmes.

2009 semble être une année charnière pour Emwazi, qui commence à faire l’objet d’une attention particulière du service de renseignements intérieurs britannique (MI5). Diplômé, il part pour la Tanzanie avec deux amis, prétextant un projet de safari. Mais à Dar es Salaam, il est brièvement emprisonné, les autorités locales ayant semble-t-il reçu des instructions de Londres, qui craignait qu’il ne rejoigne la Somalie.

Un voyage au Koweit, puis un retour à Londres

Il est renvoyé vers l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol, aux Pays-Bas. Selon son propre récit, livré par Cage, une organisation de défense des droits des musulmans basée à Londres, il est alors cuisiné par le MI5, qui aurait tenté de le recruter. Cage a attribué sa radicalisation au « harcèlement des services de sécurité » britanniques.

Interrogé par un agent secret sur la guerre en Afghanistan, il répond : « Ce que j’en pense ? C’est qu’on voit des innocents se faire tuer tous les jours aux informations ». Emwazi se rend ensuite au Koweït, son pays d’origine, pour vivre dans la famille de sa fiancée, puis retourne à Londres en mai 2010.

Lié aux London Boys

Le renseignement britannique est alors convaincu qu’il y a quelque chose de louche chez Emwazi. Selon des documents judiciaires évoqués dans les médias britanniques, le jeune homme est lié aux « London Boys », un réseau extrémiste proche des shebab, la branche d’Al-Qaïda en Somalie.

Emwazi fréquente aussi à Londres Bilal al-Berjawi, un combattant des shebab qui sera plus tard tué par un drone en janvier 2012. La suite de son parcours au Royaume-Uni est plus floue. Début 2012, il cherche à quitter le pays mais les autorités britanniques l’en empêchent, avant qu’il ne disparaisse. En 2013, Emwazi est en Syrie. Il a définitivement basculé et plusieurs témoignages le décrivent comme un tueur de sang froid.

Il change de nom

« Au cours des deux dernières années, il a gravi les rangs de l’organisation (Etat islamique) pour jouer un rôle important au sein des combattants étrangers », affirme The Guardian. Comme nombre de jihadistes, il change de nom pour devenir « Abu Abdullah al-Britani » et se fait remarquer à Raqa, fief de l’EI en Syrie. « Je me souviens l’avoir vu à plusieurs reprises », raconte un ancien membre de l’EI cité par le Guardian. « Pour nous, c’était l’Anglais qui tuait des gens ». « Un type froid, sadique et impitoyable », décrit également un ancien prisonnier.


Présenté comme l’une des têtes pensantes de Daesh et responsable de la mort de plusieurs soldats américains, Mohammed Emwazi, aurait été visé par un raid aérien des Etats-Unis. Le Pentagone publie un communiqué sur l’attaque, sans préciser si « Jihadi John » est décédé ou non.

« Nous sommes en train d’évaluer les résultats de l’opération de cette nuit (de jeudi à vendredi) et fournirons des informations supplémentaires de manière appropriée », indique un porte-parole américain.

Repéré depuis plusieurs jours

Le bombardement aérien aurait eu lieu à Rakka, une des principales bases du groupe djihadiste dans le nord de la Syrie. « Jihadi John », un Britannique membre de l’Etat islamique (EI) y aurait été repéré il y a plusieurs jours par le renseignement américain. C’est un drone qui aurait asséné la frappe selon la chaîne CNN et le quotidien Washington Post.

Mohammed Emwazi est né au Koweït en 1988 avant de s’installer à Londres avec ses parents en 1993. A Londres, la famille Emwazi, « paisible » et « appréciée » selon un ancien voisin, coule une existence tranquille dans l’ouest de la ville. Son père dirige une entreprise de taxi, sa mère est femme au foyer.

« Poli », « avec un penchant pour les vêtements à la mode »

L’histoire du jeune Mohammed est « un petit Londonien typique », qui tape le cuir avec ses copains et ne semble « guère porté sur la religion à cette époque », décrit un ancien camarade. Bon élève, il rejoint l’université de Westminster en 2006 pour suivre des études d’informatique et conserve, en tout cas dans un premier temps, la réputation d’un jeune homme « poli », « avec un penchant pour les vêtements à la mode ». Mais son comportement évolue, signe, peut-être, d’un début de radicalisation : il se laisse pousser la barbe, évite les contacts visuels trop appuyés avec les femmes.

2009 semble être une année charnière pour Emwazi, qui commence à faire l’objet d’une attention particulière du service de renseignements intérieurs britannique (MI5). Diplômé, il part pour la Tanzanie avec deux amis, prétextant un projet de safari. Mais à Dar es Salaam, il est brièvement emprisonné, les autorités locales ayant semble-t-il reçu des instructions de Londres, qui craignait qu’il ne rejoigne la Somalie.

Un voyage au Koweit, puis un retour à Londres

Il est renvoyé vers l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol, aux Pays-Bas. Selon son propre récit, livré par Cage, une organisation de défense des droits des musulmans basée à Londres, il est alors cuisiné par le MI5, qui aurait tenté de le recruter. Cage a attribué sa radicalisation au « harcèlement des services de sécurité » britanniques.

Interrogé par un agent secret sur la guerre en Afghanistan, il répond : « Ce que j’en pense ? C’est qu’on voit des innocents se faire tuer tous les jours aux informations ». Emwazi se rend ensuite au Koweït, son pays d’origine, pour vivre dans la famille de sa fiancée, puis retourne à Londres en mai 2010.

Lié aux London Boys

Le renseignement britannique est alors convaincu qu’il y a quelque chose de louche chez Emwazi. Selon des documents judiciaires évoqués dans les médias britanniques, le jeune homme est lié aux « London Boys », un réseau extrémiste proche des shebab, la branche d’Al-Qaïda en Somalie.

Emwazi fréquente aussi à Londres Bilal al-Berjawi, un combattant des shebab qui sera plus tard tué par un drone en janvier 2012. La suite de son parcours au Royaume-Uni est plus floue. Début 2012, il cherche à quitter le pays mais les autorités britanniques l’en empêchent, avant qu’il ne disparaisse. En 2013, Emwazi est en Syrie. Il a définitivement basculé et plusieurs témoignages le décrivent comme un tueur de sang froid.

Il change de nom

« Au cours des deux dernières années, il a gravi les rangs de l’organisation (Etat islamique) pour jouer un rôle important au sein des combattants étrangers », affirme The Guardian. Comme nombre de jihadistes, il change de nom pour devenir « Abu Abdullah al-Britani » et se fait remarquer à Raqa, fief de l’EI en Syrie. « Je me souviens l’avoir vu à plusieurs reprises », raconte un ancien membre de l’EI cité par le Guardian. « Pour nous, c’était l’Anglais qui tuait des gens ». « Un type froid, sadique et impitoyable », décrit également un ancien prisonnier.


Présenté comme l’une des têtes pensantes de Daesh et responsable de la mort de plusieurs soldats américains, Mohammed Emwazi, aurait été visé par un raid aérien des Etats-Unis. Le Pentagone publie un communiqué sur l’attaque, sans préciser si « Jihadi John » est décédé ou non.

« Nous sommes en train d’évaluer les résultats de l’opération de cette nuit (de jeudi à vendredi) et fournirons des informations supplémentaires de manière appropriée », indique un porte-parole américain.

Repéré depuis plusieurs jours

Le bombardement aérien aurait eu lieu à Rakka, une des principales bases du groupe djihadiste dans le nord de la Syrie. « Jihadi John », un Britannique membre de l’Etat islamique (EI) y aurait été repéré il y a plusieurs jours par le renseignement américain. C’est un drone qui aurait asséné la frappe selon la chaîne CNN et le quotidien Washington Post.

Mohammed Emwazi est né au Koweït en 1988 avant de s’installer à Londres avec ses parents en 1993. A Londres, la famille Emwazi, « paisible » et « appréciée » selon un ancien voisin, coule une existence tranquille dans l’ouest de la ville. Son père dirige une entreprise de taxi, sa mère est femme au foyer.

« Poli », « avec un penchant pour les vêtements à la mode »

L’histoire du jeune Mohammed est « un petit Londonien typique », qui tape le cuir avec ses copains et ne semble « guère porté sur la religion à cette époque », décrit un ancien camarade. Bon élève, il rejoint l’université de Westminster en 2006 pour suivre des études d’informatique et conserve, en tout cas dans un premier temps, la réputation d’un jeune homme « poli », « avec un penchant pour les vêtements à la mode ». Mais son comportement évolue, signe, peut-être, d’un début de radicalisation : il se laisse pousser la barbe, évite les contacts visuels trop appuyés avec les femmes.

2009 semble être une année charnière pour Emwazi, qui commence à faire l’objet d’une attention particulière du service de renseignements intérieurs britannique (MI5). Diplômé, il part pour la Tanzanie avec deux amis, prétextant un projet de safari. Mais à Dar es Salaam, il est brièvement emprisonné, les autorités locales ayant semble-t-il reçu des instructions de Londres, qui craignait qu’il ne rejoigne la Somalie.

Un voyage au Koweit, puis un retour à Londres

Il est renvoyé vers l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol, aux Pays-Bas. Selon son propre récit, livré par Cage, une organisation de défense des droits des musulmans basée à Londres, il est alors cuisiné par le MI5, qui aurait tenté de le recruter. Cage a attribué sa radicalisation au « harcèlement des services de sécurité » britanniques.

Interrogé par un agent secret sur la guerre en Afghanistan, il répond : « Ce que j’en pense ? C’est qu’on voit des innocents se faire tuer tous les jours aux informations ». Emwazi se rend ensuite au Koweït, son pays d’origine, pour vivre dans la famille de sa fiancée, puis retourne à Londres en mai 2010.

Lié aux London Boys

Le renseignement britannique est alors convaincu qu’il y a quelque chose de louche chez Emwazi. Selon des documents judiciaires évoqués dans les médias britanniques, le jeune homme est lié aux « London Boys », un réseau extrémiste proche des shebab, la branche d’Al-Qaïda en Somalie.

Emwazi fréquente aussi à Londres Bilal al-Berjawi, un combattant des shebab qui sera plus tard tué par un drone en janvier 2012. La suite de son parcours au Royaume-Uni est plus floue. Début 2012, il cherche à quitter le pays mais les autorités britanniques l’en empêchent, avant qu’il ne disparaisse. En 2013, Emwazi est en Syrie. Il a définitivement basculé et plusieurs témoignages le décrivent comme un tueur de sang froid.

Il change de nom

« Au cours des deux dernières années, il a gravi les rangs de l’organisation (Etat islamique) pour jouer un rôle important au sein des combattants étrangers », affirme The Guardian. Comme nombre de jihadistes, il change de nom pour devenir « Abu Abdullah al-Britani » et se fait remarquer à Raqa, fief de l’EI en Syrie. « Je me souviens l’avoir vu à plusieurs reprises », raconte un ancien membre de l’EI cité par le Guardian. « Pour nous, c’était l’Anglais qui tuait des gens ». « Un type froid, sadique et impitoyable », décrit également un ancien prisonnier.