Daesh menace la famille Obama via Twitter
WEB•Un «cybercalifat» se revendiquant de l'organisation de l'Etat islamique a piraté le fil de Newsweek pour souhaiter «Bloody Valentine's Day» à Michelle Obama...20 Minutes avec agence
Le compte Twitter du magazine américain Newsweek a été brièvement piraté par des hackers diffusant notamment des menaces visant Michelle et Barack Obama ainsi que leurs deux filles.
Se revendiquant d'un «cybercalifat», les pirates ont posté sur le compte le message: « Je suISIS » (IS étant l'acronyme anglais de l'Etat islamique), en référence au désormais célèbre «Je suis Charlie», le slogan qui a fait le tour de la planète à la suite des attentats parisiens du 7 janvier dernier.
Capture d'écran du compte Twitter de Newsweek, reprise par tous les médias ce mercredi 11 février. - Newsweek/Twitter
«Bloody Valentine's Day»
«Bloody Valentine's Day #MichelleObama! We're watching you, your girls and your husband! #CyberCaliphate» («Sanglante Saint-Valentin #Michelle Obama! Nous vous surveillons, vos filles et votre mari!»), pouvait-on lire sur le compte Twitter du magazine, qui compte plus de 2,5 millions d'abonnés. «Tant que les États-Unis et leurs satellites tueront nos frères en Syrie, en Irak et en Afghanistan, nous détruirons de l'intérieur votre système national de cybersécurité», ont également déclaré les hackers.
Newsweek a confirmé, ce mercredi matin, le piratage de son fil twitter, affirmant que le site du International Business Times avait également été piraté par ce qui semble être le même groupe.
« The FBI is investigating threats made to the Obama family by the Newsweek Twitter hackers: http://t.co/SAcVexFigU — Newsweek (@Newsweek) February 10, 2015 »
Le Congrès planche sur la cybersécurité
Le porte-parole de la Maison-Blanche, Josh Earnest, a, quant à lui, précisé n'avoir «aucun élément de réponse sur les revendications des pirates», ajoutant que l'accident «rappelle combien il est important que le Congrès légifère en matière de cybersécurité».
Pour rappel, ce même «cybercalifat» avait revendiqué une récente intrusion sur les comptes Twitter et Youtube du Commandement central des forces américaines. Il avait également mis en ligne de nombreux documents présentés comme confidentiels.