Tout pour les LIKESIl se filmait en train de verser des seaux d’excréments sur des inconnus

Belgique : Il se filmait en train de verser des seaux d’excréments sur des passagers du métro

Tout pour les LIKESLe Belge souhaitait conquérir de nouveaux abonnés pour sa chaîne YouTube, qui n’en comptait que 300
20 Minutes avec agence

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Voilà une blague qui pourrait coûter cher à son auteur. Un influenceur belge du nom de YaNike (connu sous les initiales Y.D.) a été interpellé en début d’année par la police. Celle-ci lui reproche d’avoir balancé des excréments dans le métro de Bruxelles (Belgique) au niveau de la station Auderghem, rapporte BFMTV. En novembre dernier, le vidéaste avait mis en scène cette séquence de jet d’excréments pour alimenter son compte YouTube.

Dans cette vidéo, qui demeure en ligne ainsi que d’autres de même nature, l’homme vide un seau rempli de déjections sur un passager qui n’a rien demandé, avant de prendre ses jambes à son cou. La police a pu identifier l’auteur des faits. L’influenceur a confirmé être l’auteur de cette farce, a annoncé Yasmina Vanoverschelde, porte-parole du parquet belge, dans un communiqué. YaNike a été mis en examen pour agression, coups et blessures. Les autorités lui reprochent également d’avoir endommagé des biens.

Devenir populaire

Les voyageurs qui ont assisté à la scène, et pas seulement la victime de la blague, ont déposé plainte, indique SudInfo. La société des transports intercommunaux de Bruxelles (STIB), qui gère le métro, a fait de même. D’après les autorités, le jeune homme n’aurait agi que pour accumuler les likes sur YouTube, où il voulait être plus populaire. Sa chaîne ne compte que 300 abonnés.

Ce n’est pas la première fois que le vidéaste jette des excréments sur des passants, comme en témoignent d’autres vidéos. La mixture qu’il prépare pour la lancer sur ses victimes est composée d’excréments, notamment ceux d’animaux, et d’huile, précise BFMTV. YaNike n’est pas le seul mis en cause dans cette affaire. Son complice, qui filmait les images, va devoir répondre des mêmes chefs d’accusation.