Le parti libéral-démocrate, partenaire des conservateurs au sein de la coalition au pouvoir depuis mai 2010 en Grande-Bretagne, a estimé lundi qu'une partie de son contrat avec les Tories avait été rompue à la suite de l'enterrement par les conservateurs d'une réforme de la Chambre des Lords voulue par les "Lib-Dem".
Le parti conservateur n'honore pas son engagement sur la réforme des Lords. En conséquence, une partie de notre contrat a été rompue", a déclaré le chef des libéraux-démocrates, le vice-Premier ministre Nick Clegg, lors d'une conférence de presse.
Nick Clegg a ajouté que les libéraux-démocrates, tout en continuant à soutenir le gouvernement, répliqueraient en s'opposant au remodelage des circonscriptions en vue des élections législatives de 2015, qui aurait pu bénéficier aux conservateurs du Premier ministre David Cameron.
Les "Lib-Dem" avaient fait de la réforme de la chambre haute du parlement l'un de leurs principaux chevaux de bataille.
Ils souhaitaient transformer cette institution en faisant élire la majeure partie de ses représentants, actuellement nommés à vie par la reine.
Mais une forte partie des députés conservateurs s'opposait à cette réforme