Affaire DSK: L'ex-directeur du FMI s'installe dans une très chère maison de Manhattan
JUSTICE•Il restera sous surveillance intégrale, au moins jusqu'à son audience du 6 juin...P.B. avec Reuters
Dominique Strauss-Kahn a enfin trouvé des voisins conciliants. Il a quitté mercredi soir l'appartement où il résidait depuis sa sortie de prison pour s'installer dans une luxueuse maison du quartier de TriBeCa à New York dans l'attente, sous surveillance policière, de son procès pour tentative de viol sur une femme de chambre d'un hôtel new-yorkais.
Vêtu d'une veste grise et d'une chemise bleue, l'ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI) a été amené par des policiers en civil dans un véhicule qui l'attendait en bas de l'immeuble de l'avenue de Broadway, où il logeait à titre provisoire. Il n'était pas menotté.
Quatre chambres, quatre salles de bain
Selon les médias américains, Dominique Strauss-Kahn va donc emménager dans un hôtel particulier au 153 Franklin St, à Tribeca, un quartier du sud de Manhattan. Le luxueux bâtiment de deux étages compte quatre chambres et quatre salles de bain, avec «un vaste salon de style loft», pour 630 m² au total. Il est listé à près de 14 millions de dollars à la vente et serait loué 50.000 dollars (35.000 euros par mois). Ce qui fait quelque 55 euros du m2, deux fois plus que le prix moyen du m2 loué dans le 5e arrondissement parisien, le plus cher de la capitale. Les photos ici.
Libéré vendredi dernier contre une caution d'un million de dollars après avoir passé plusieurs nuits à la prison de Rikers Island, l'ancien patron du FMI devait initialement emménager dans un luxueux appartement loué par Anne Sinclair au Bristol Plaza. Mais face à l'effervescence médiatique, DSK serait devenu persona non grata. Il avait donc dû emménager dans une résidence temporaire.
Toujours sous étroite surveillance
Dans son nouveau logement, Dominique Strauss-Kahn sera toujours surveillé 24h/24 via un bracelet électronique, des caméras et un garde armé. Il n'est autorisé à quitter sa résidence que pour se rendre au tribunal, pour rencontrer ses avocats, pour des rendez-vous médicaux et pour assister à un office religieux par semaine.
Ses avocats ont assuré mercredi qu'aucun représentant de l'ancien directeur général du FMI n'était entré en contact avec cette employée de l'hôtel Sofitel, pas plus qu'avec sa famille. Ils démentaient ainsi des affirmations de presse.