TERRORISMEFrançais tués au Niger: Deux combattants d'Aqmi capturés

Français tués au Niger: Deux combattants d'Aqmi capturés

TERRORISMEIls ont été capturés «sains et saufs» au Mali...
© 2011 AFP

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«Au moins deux» combattants présumés d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) ont été capturés après un raid au Mali samedi des forces françaises contre les ravisseurs de deux Français et sont interrogés à Niamey, a affirmé mardi à l'AFP un responsable nigérien de la sécurité.

«Il y a au moins deux combattants présumés d'Aqmi qui ont été capturés et ramenés sains et saufs à Niamey où ils sont interrogés», a indiqué cette source, sans préciser les circonstances dans lesquelles ils avaient été capturés. Vendredi soir, deux Français de 25 ans, Antoine De Léocour et Vincent Delory, avaient été enlevés dans un restaurant du centre de Niamey et retrouvés morts le lendemain après un assaut des forces françaises en territoire malien contre les ravisseurs.

Quatre terroristes tués, deux blessés et un prisonnier

La France et le Mali ont accusé Al-Qaïda au Maghreb islamique d'être derrière cet enlèvement, qui n'a pas été revendiqué jusque-là. Trois gendarmes nigériens ont par ailleurs été tués dans les combats avec les ravisseurs après l'enlèvement et quatre autres militaires nigériens grièvement blessés, selon Niamey. Quatre ravisseurs ont été tués dans l'opération conduite durant le week-end par la France pour tenter de libérer les deux otages enlevés au Niger, ont indiqué mardi deux responsables parlementaires ayant participé la veille à une réunion d'information à Matignon.

Par ailleurs, sur RMC, le député PS François Loncle, membre de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale, a évoqué «quatre terroristes qui ont été tués et deux qui ont été blessés et qui sont soignés à l'hôpital de Niamey». Interrogé par l'AFP, le président du groupe Nouveau centre à l'Assemblée, François Sauvadet, a confirmé ce bilan, et a en plus évoqué «un prisonnier».

De son côté, le Premier ministre François Fillon, s'est rendu à l’hôpital d’instruction des armées Bégin de Saint-Mandé, où il a rencontré les deux militaires français - un sous-officier et un soldat des forces spéciales - blessés en tentant de délivrer les otages.