Huit otages français retenus dans le monde
ENLEVEMENTS•Retenus depuis plus de trois mois...Julie Rasplus
Ils étaient treize en novembre dernier. Si le nombre d'otages français retenus dans le monde est en baisse, huit personnes sont toujours détenues. De nouvelles preuves de vie ont été envoyées ces dernières semaines pour trois d'entre eux.
Nouvelle vidéo pour les deux otages en Afghanistan
Il s'agit de Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière, les deux journalistes de France3 enlevés en Afghanistan le 30 décembre 2009, avec leurs trois accompagnateurs. Ils seraient détenus par les talibans dans la province de Kapisa, près de Kaboul.
Le 20 décembre, Carole Gaessler, présentatrice du Soir3, avait annoncé qu'une nouvelle vidéo des deux otages avait été envoyée aux autorités françaises. Les otages y apparaîtraient en «bonne santé». Les parents de Stéphane Taponier ont évoqué ce mardi leurs difficultés d'être informés des négociations. En septembre dernier, le chef d'Etat-major des armées avait indiqué son espoir d'une libération à Noël des deux journalistes. Ces derniers étaient partis tourner un documentaire pour l'émission Pièces à Conviction.
«Preuves de vie» pour Denis Allex
Denis Allex, un officier de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), est lui toujours retenu en Somalie, vraisemblablement dans la région de Puntland par le mouvement islamiste shebab. Il avait été enlevé le 14 juillet 2009 à Mogadiscio avec son collègue, Marc Aubrière. Ce dernier avait réussi à s'échapper le 25 août 2009.
Mardi, la DGSE a annoncé avoir reçu, le 6 décembre, des «preuves de vie» de Denis Allex. Selon les services, «aucun détail n'a été donné sur son état de santé ou sa localisation». La DGSE a évoqué des négociations «particulièrement difficiles».
«Manque de communication» pour les otages d'Aqmi
Enfin, cinq Français sont détenus dans le désert malien par Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) depuis la nuit du 15 au 16 septembre 2010.
Les otages travaillaient tous pour les groupes Areva et Vinci lorsqu'ils ont été enlevés à Arlit, dans le nord du Niger. Les familles ont regretté, le 24 décembre, le manque de communication du gouvernement français à leur sujet. Selon RTL, les négociations devraient durer encore longtemps. La radio a également indiqué que les otages avaient été séparés en petits groupes.
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