Juan Carlos Lecompte demande une saisie des biens de son ex-épouse Ingrid Betancourt
DIVORCE•Le Colombien digère mal le divorce…Juan Carlos Lecompte, l’ex-époux d’Ingrid Betancourt, a déposé mi-septembre une demande de saisie des biens de l’ex-otage des Farc devant la justice colombienne. Cette requête liée à la procédure de divorce du couple. «Nous avons demandé la saisie préventive des biens pendant que se déroule le processus et dans l'attente de la liquidation du contrat de mariage», a expliqué l’avocat du Colombien, Me Heli Abel Torrado.
La demande de l’avocat de Juan Carlos Lecompte vise aussi le patrimoine d'Ingrid Betancourt à l'étranger et les fonds liés aux contrats passés par l'ancienne candidate à la présidentielle colombienne avec des maisons d'édition, a-t-il précisé. Il s’agirait notamment d’un appartement situé à Paris, d’un bien dans le Wyoming et de royalties sur Même le silence a une fin, le livre sorti mardi dans lequel l’ex-otage raconte son quotidien dans la jungle colombienne.
«Ce n’était plus la femme que j’ai connue»
Juan Carlos Lecompte avait épousé Ingrid Betancourt le 17 octobre 1997. Lors de son enlèvement en février 2002, le publicitaire colombien a mis sa carrière entre parenthèse pour obtenir la libération de son épouse. Mais à sa libération en juillet 2008, Ingrid Betancourt lui a à peine adressé la parole, demandant finalement le divorce. Depuis, Lecompte n’a cessé de clamer son amertume. «Je me suis senti trahi. J'ai lutté pour sa liberté et j'attendais une reconnaissance qui n'est pas venue (...). J'en suis resté déconcerté, comme tous les gens qui m'ont vu lutter», expliquait-il en mars 2009.
Dans un livre paru en janvier 2010, Ingrid et moi. Une liberté douce-amère, il ajoutait: «Lorsqu’elle a été libérée, ce n’était plus la femme que j’ai connue. Celle que j’ai connue ne m’aurait pas ignoré puis réclamé de l’argent (50.000 dollars) alors qu’elle vivait aux frais de la République française, à Paris».