«Le gouvernement britannique salue les informations indiquant que la ressortissante britannique Emily Damari est sur la liste des otages devant être libérées par le Hamas aujourd’hui. Nous nous tenons prêts à la soutenir dès sa libération », a indiqué dans un communiqué le ministère des Affaires étrangères, qui « exhorte » Israël et le Hamas « à mettre en œuvre pleinement toutes les phases de l’accord et à concrétiser la libération de tous les otages ».

«On s’attend à ce que l’occupation transmette sous peu une liste contenant les noms de 90 prisonniers […], des femmes et des enfants, qui doivent être libérés au premier jour du cessez-le-feu », a déclaré le Hamas dans un communiqué.

«Un cessez-le-feu est finalement entré en vigueur à #Gaza à 11h15 aujourd’hui. Les premiers camions de ravitaillement ont commencé à entrer à peine 15 minutes plus tard », soit 10h30 en France, a écrit sur X Jonathan Whittall, responsable par intérim de l’agence des urgences humanitaires de l’ONU (OCHA) pour les territoires palestiniens occupés.

«J’espère… qu’il [le cessez-le-feu] sera respecté immédiatement par les parties », a déclaré le pape à la fin de la prière de l’Angélus, ajoutant avoir exprimé sa « gratitude envers les médiateurs ».

Le Forum des familles d’otages israéliennes a confirmé dimanche à l’AFP les noms des trois jeunes femmes, dont une Israélo-Britannique, devant être libérées dimanche lors du premier échange avec des prisonniers palestiniens prévu par l’accord de trêve entre Israël et le Hamas.

«Si le Hamas reste au pouvoir, l'instabilité régionale qu'il provoque risque de perdurer. Il n'y a pas d'avenir de paix, de stabilité et de sécurité pour les deux parties si le Hamas reste au pouvoir dans la bande de Gaza », a averti le ministre israélien des Affaires étrangères Gideon Saar lors d'une conférence de presse à Jérusalem.

«Pendant la nuit lors d’une opération spéciale du Shin Bet [l’agence israélienne de la sécurité intérieure] et de l’armée […] nous avons ramené en Israël le corps du [sergent] Oron Shaul », a déclaré le Premier ministre Benyamin Netanyahou dans un communiqué.

Peu de temps auparavant, l’armée avait annoncé le retour du corps dont la dépouille était détenue depuis la guerre de 2014 par le Hamas, le mouvement islamiste palestinien ayant pris le pouvoir à Gaza en 2007. La famille du sous-officier a été informée du retour de sa dépouille après que celle-ci a pu être formellement identifiée, a indiqué l’armée.

Dans une déclaration télévisée, le contre-amiral Daniel Hagari, porte-parole de l’armée, s’est félicité de l’opération, rendue possible par « un effort de renseignements […] très important tout au long de la dernière décennie […] et plus particulièrement durant la guerre ».

A la mi-journée, des milliers de personnes arrivaient à Jabalia à partir de Gaza-ville, dans le nord du territoire palestinien. D’autres mouvements de retour de la population ont été observés dans les secteurs de Rafah et Khan Younès (sud), selon des témoignages recueillis par téléphone.

«Nous confirmons que les noms des trois otages qui doivent être libérées aujourd'hui ont été transmis à la partie israélienne. Il s'agit de trois citoyennes israéliennes, dont l'une est (aussi) de nationalité roumaine et l'autre de nationalité britannique. Ainsi, le cessez-le-feu a commencé », à déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères qatari, Majed Al-Ansari, dans un communiqué.

Le parti Force juive du ministre israélien d’extrême droite, Itamar Ben Gvir, a annoncé dimanche matin quitter la coalition au pouvoir en raison d’un désaccord avec le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, sur l’accord de trêve qu’il a qualifié de « scandaleux », avec le Hamas.

« À la suite de l’approbation de l’accord scandaleux avec le groupe terroriste Hamas […] les [trois] ministres du parti Force juive ont récemment présenté leurs lettres de démission » et « le parti Force juive n’est plus membre de la coalition », indique un communiqué de la formation de Itamar Ben Gvir, qui était ministre de la Sécurité nationale. Cette annonce ne fait pas chuter le gouvernement, qui bénéficie toujours d’une courte majorité au Parlement.

La trêve commencera à 9h15 GMT, ajoute Israël.

La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé dimanche la mort de huit personnes tuées par des bombardements israéliens sur la bande de Gaza depuis l'heure à laquelle le cessez-le-feu aurait dû commencer à 8h30. « Cinq martyrs sont tombés dans la ville de Gaza et trois autres (ailleurs) dans le nord » du territoire palestinien, a dit le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, dans un communiqué, en faisant état de 25 blessés.

Un haut responsable du Hamas a déclaré à l'AFP qu'Israël allait recevoir « incessamment » la liste des trois otages libérables dimanche, réclamée par les autorités israéliennes pour mettre en application le cessez-le-feu. Peu de temps après, la liste a été communiquée : les trois otages sont Romi Gonen, Emily Damari et Doron Steinbrecher.

La trêve avec le Hamas ne commencera pas tant que le mouvement islamiste palestinien n'aura pas transmis une liste attendue d'otages devant être libérés dimanche, a prévenu le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou.

Le cessez-le-feu négocié par le Qatar avec l'aide des Etats-Unis et de l'Egypte était censé entrer en vigueur à 6h30 GMT. Le Hamas a affirmé de son côté dans un communiqué qu'il avait bien l'intention de respecter l'accord mais a reconnu un retard dans la fourniture des noms des otages devant être libérés, et ce « pour des raisons techniques sur le terrain ».

La trêve entre le Hamas et Israël doit entrer en vigueur ce dimanche. On va suivre la journée ensemble.

«On s’attend à ce que l’occupation transmette sous peu une liste contenant les noms de 90 prisonniers […], des femmes et des enfants, qui doivent être libérés au premier jour du cessez-le-feu », a déclaré le Hamas dans un communiqué.

«Un cessez-le-feu est finalement entré en vigueur à #Gaza à 11h15 aujourd’hui. Les premiers camions de ravitaillement ont commencé à entrer à peine 15 minutes plus tard », soit 10h30 en France, a écrit sur X Jonathan Whittall, responsable par intérim de l’agence des urgences humanitaires de l’ONU (OCHA) pour les territoires palestiniens occupés.

«Si le Hamas reste au pouvoir, l'instabilité régionale qu'il provoque risque de perdurer. Il n'y a pas d'avenir de paix, de stabilité et de sécurité pour les deux parties si le Hamas reste au pouvoir dans la bande de Gaza », a averti le ministre israélien des Affaires étrangères Gideon Saar lors d'une conférence de presse à Jérusalem.

A la mi-journée, des milliers de personnes arrivaient à Jabalia à partir de Gaza-ville, dans le nord du territoire palestinien. D’autres mouvements de retour de la population ont été observés dans les secteurs de Rafah et Khan Younès (sud), selon des témoignages recueillis par téléphone.

Le parti Force juive du ministre israélien d’extrême droite, Itamar Ben Gvir, a annoncé dimanche matin quitter la coalition au pouvoir en raison d’un désaccord avec le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, sur l’accord de trêve qu’il a qualifié de « scandaleux », avec le Hamas.

« À la suite de l’approbation de l’accord scandaleux avec le groupe terroriste Hamas […] les [trois] ministres du parti Force juive ont récemment présenté leurs lettres de démission » et « le parti Force juive n’est plus membre de la coalition », indique un communiqué de la formation de Itamar Ben Gvir, qui était ministre de la Sécurité nationale. Cette annonce ne fait pas chuter le gouvernement, qui bénéficie toujours d’une courte majorité au Parlement.

Un haut responsable du Hamas a déclaré à l'AFP qu'Israël allait recevoir « incessamment » la liste des trois otages libérables dimanche, réclamée par les autorités israéliennes pour mettre en application le cessez-le-feu. Peu de temps après, la liste a été communiquée : les trois otages sont Romi Gonen, Emily Damari et Doron Steinbrecher.