INVASIONUne ville argentine envahie par des milliers de perroquets très bruyants

Argentine : Des milliers de perroquets rendent la vie dure aux habitants d’une petite ville

INVASIONDans une ville du centre de l’Argentine, des milliers de perroquets se sont installés ces dernières années à cause de la déforestation et leur présence entraîne nuisances et dégradations
20 Minutes avec agence

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Un retour de bâton inattendu. La déforestation fait rage dans certaines régions d’Argentine, comme dans de nombreux autres pays du monde. Sauf qu’ici, l’exploitation forestière intensive des collines environnantes a poussé les perroquets à envahir Hilario Ascasubi, une petite ville du centre du pays, rapporte The Guardian.

Depuis plusieurs années, leur présence cause des dégâts divers dans la ville. Au total, les milliers d’oiseaux constituent une population plus importante que celle des humains (environ 5.000 habitants). Ces derniers doivent désormais composer une bonne partie de l’année avec ces perroquets perchés le long de câbles électriques et sur les pylônes.

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Des coupures de courant

Au programme : de nombreux cris qui créent des nuisances sonores mais également des fientes retrouvées un peu partout dans la ville. Selon un journaliste local interrogé par Reuters, cela va même plus loin. « Ils mordent et endommagent les câbles », explique le reporter. « L’eau peut ensuite entrer dans les câbles quand il pleut et cela coupe le courant. Ces perroquets engendrent des coûts et des problèmes. »

Pour la biologiste Daiana Lera, l’origine de cette surpopulation de perroquets ne fait aucun doute. « Les flancs des collines disparaissent », explique l’experte au Guardian. « Cela les pousse à se rapprocher des villes pour trouver de la nourriture, un abri et de l’eau. »

De nombreux riverains ont tenté de faire fuir les oiseaux en faisant du bruit ou en émettant des lumières laser, en vain. Pour la scientifique, la seule solution est d’imaginer une cohabitation harmonieuse avec les volatiles, notamment en « commençant à restaurer nos environnements naturels ».