Après une saison d’alpinisme parmi les plus meurtrières sur les pentes de l’Everest, le Népal exige désormais que les alpinistes portent des traceurs pour faciliter recherches et sauvetages en cas d’accident.

Au printemps dernier, 18 personnes ont trouvé la mort sur la plus haute montagne du monde, qui accueille des centaines d’alpinistes chaque année.

Détectables jusqu’à 20 mètres sous la neige

Les traceurs GPS, déjà utilisés par de nombreux alpinistes professionnels, aident leurs sponsors à suivre leur progression vers les sommets mais aussi à assurer leur sécurité.

Pour la saison de grimpe qui commence ce mois-ci et dure jusqu’en mai, le Népal devrait toutefois exiger des traceurs passifs, moins puissants et plus petits, faciles à coudre dans un vêtement et ne nécessitant aucune alimentation pour fonctionner.

Ils peuvent néanmoins être localisés par un détecteur portatif jusqu’à environ 20 mètres sous de la neige tassée.

Lutter contre les déjections humaines

Le Népal a également décidé de réagir face au trop grand nombre de déjections humaines jonchant la route vers le mont Everest. Les alpinistes doivent désormais se charger eux-mêmes de l’élimination de leurs excréments.

En clair, cela signifie qu’ils doivent redescendre avec leurs déjections, en les transportant à l’aide de sacs biodégradables.

Ces sacs, notamment utilisés dans l’Antarctique, ont un contenu chimique qui aide à sécher et solidifier les excréments, éliminant aussi les mauvaises odeurs.