Libye : Après les inondations, le risque de maladies
catastrophe•Les agences des Nations unies sont « toutes préoccupées par le risque de propagation de maladies, notamment par l’eau contaminée et le manque d’hygiène »20 Minutes avec AFP
Quand une catastrophe peut en entraîner une autre. Après les inondations provoquées par la tempête Daniel en Libye, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) tente de prévenir la propagation de maladies dans la ville libyenne de Derna et « d’éviter une deuxième crise dévastatrice dans la région », a indiqué l’ONU.
Les agences des Nations unies sont « toutes préoccupées par le risque de propagation de maladies, notamment par l’eau contaminée et le manque d’hygiène ». « Pour votre sécurité, il est interdit d’utiliser ou de boire l’eau du réseau local, parce qu’elle est polluée par les inondations », a mis en garde le Centre libyen de contrôle des maladies.
Un bilan lourd et encore provisoire
Dans cette ville de 100.000 habitants bordant la Méditerranée dans l’est du pays, les inondations provoquées le 10 septembre par la rupture de deux barrages sous la pression des pluies torrentielles ont fait près de 3.300 morts selon le dernier bilan officiel provisoire, et laissé un paysage de désolation rappelant un champ de bataille.
Des organisations humanitaires internationales et des responsables libyens ont néanmoins averti que le bilan final pourrait être beaucoup plus lourd en raison du très grand nombre de disparus, évalué à des milliers. Ce lundi, des secouristes libyens et étrangers étaient toujours mobilisés. Des dizaines de corps sont extraits quotidiennement des décombres de quartiers dévastés par les inondations ou rejetés par la mer et enterrés dans un paysage apocalyptique.