Ce Live est maintenant terminé. La rédaction de 20 Minutes reste cependant mobilisée avec un nouveau direct par ici :

Le bateau John Cabot fait des recherches avec un maillage sur une zone relativement restreinte. C'est sans doute là que le robot français Victor 6000 va plonger une fois arrivé sur place.

Selon la dernière estimation des garde-côtes, les réserves d'oxygène du Titan devaient durer jusqu'à 6h08 jeudi matin (13h08, heure de Paris). Mais des experts estiment que si l'équipage réussit à économiser environ 10% d'oxygène, en prenant des respirations plus courtes et moins fréquentes, il pourrait gagner plusieurs heures d'air respirable.

L'armée de l'air canadienne a publié une vidéo des recherches menées depuis le ciel.

L'Atalante, qui embarque ce robot télé-opéré Victor 6000 de l'Ifremer, doit arriver sur place dans les prochaines heures. Ce robot est capable de plonger à 6.000 mètres de profondeur, et donc d'atteindre l'épave du Titanic. Il possède des projecteurs et des caméras lui permettant de voir à environ 30 mètres. Mais attention, même s'il trouvait le Titan, il ne serait pas capable de le remonter. Le patron de l'Ifremer, François Houllier, a expliqué que le robot pourrait toutefois, en théorie, attacher un câble ou un grapin si un navire ou un sous-marin sur-place dispose d'un tel équipement.

Sean Leet, le patron d'Horizon Maritime Services, co-propriétaire du Polar Prince, le bateau affrêté par Oceangate pour transporter le Titan jusqu'à sa destination, assure que les secours et les moyens techniques déployés sont « les meilleurs du monde ». La question, pour l'instant sans réponse, est de savoir si l'un de ses robots sous-marins serait capable de soulever un débri bloquant le Titan si ce dernier se trouvait à 4.000 m de profondeur.

Avec cinq bateaux déjà sur place, et l'Atalante, de l'Ifremer, qui arrive ce soir.

Désormais, la zone de recherche s'étend sur 26.000 km², soit un peu plus de deux fois la superficie de l'Ile-de-France. Les garde-côtes américains ont 5 vaisseaux de surface et deux robots sous-marins, en plus des avions canadiens qui survolent la zone. Ces capacités devraient doubler d'ici 24 heures, et des renforts français sont particulièrement attendus mercredi soir.

L'Atlante, navire de recherche de l'Ifremer, amène son robot sous-marin Victor 6000, qualifié d' « engin-phare de l'intervention sous-marine». Il est télé-opéré à l'aide d'un câble long de huit kilomètres. Il est qualifié pour travailler dans les grands fonds jusqu'à 6.000 m, soit davantage que les 4.000 m de fond dans lesquels gît l'épave du Titanic.

Les garde-côtes viennent de faire un point devant les médias à Boston, et les nouvelles ne sont pas encourageantes. « Nous ne connaissons pas » l’origine des bruits captés dans l’océan, a déclaré le capitaine Jamie Frederick. « Je ne peux pas vous dire ce que sont ces bruits. Ce que je peux vous dire, et c’est le plus important, c’est que nous cherchons là où les sons » ont été captés. Il a ajouté qu’il fallait « rester optimistes et garder espoir », alors que les réserves d’air respirable devraient s’épuiser jeudi à bord du submersible.

Des sons ressemblant à des « coups » (banging) ont été détectés par des sonars déployés dans l’eau par les garde-côtes canadiens, qui survolent la zone avec un avion P-8. Les sons ont été entendus à un intervalle de 30 minutes, et il pourrait s’agir de l’équipage du Titan, avec l’expert français Paul-Henry Nargeolet qui, en théorie, sait qu’il faut signaler sa présence à intervalles réguliers. Mais il n’est pas exclu qu’il s’agisse de sons produits par d’autres engins ou navires, ou même des sons d’origine naturelle : seuls des experts acoustiques peuvent faire la différence.

Risqué, rare et onéreux... Le tourisme en eaux profondes a tout pour séduire les personnes fortunées en mal de sensation. Bien souvent, les scientifiques en quête de financement s'associent à leurs virées pour mener leurs recherches. Un article de notre journaliste Jean-Loup Delmas.

Les garde-cote américains accueillent le consul général britannique de Nouvelle-Angleterre, Peter Abbott, et le vice-consul général français, Marc Vigouroux. « Le soutien et les partenariats internationaux ont été vitaux pour les opérations de sauvetage », ajoutent-ils sur Twitter.

Les gardes-côtes américains ont partagé une photographie de l’intervention. On constate que les conditions météorologiques sont difficiles, ce qui ralentit les opérations de recherche du sous-marin.

Les gardes-côtes américains ont annoncé sur Twitter qu'ils tiendraient une conférence de presse ce mercredi à 13 heures (heure locale, 19 heures en France). Ils donneront à cette occasion des nouvelles sur les recherches en cours, alors que le temps presse de plus en plus pour retrouver les passages du submersible.

Le sous-marin Titan, porté disparu depuis deux jours en plein océan Atlantique, se pilote à l’aide d’une manette de jeu vidéo sans fil. Cette dernière est celle de Logitech G F710, légèrement modifiée, qui ne coûte que 40 euros à l’achat. Cette information provoque la stupéfaction des internautes mais il est fréquent que des équipements, y compris militaires, soient pilotés par des manettes ou des dispositifs s’en inspirant. Elles sont, en effet, très faciles à manier pour les utilisateurs.

Pour 250.000 dollars, ils se sont engagés dans une exploration à la recherche des restes de ce qui fut l'une des plus grandes catastrophes maritimes du 20e siècle.

Le Titanic a fait naufrage lors de son voyage inaugural en 1912, après avoir percuté un iceberg, provoquant la mort de près de 1500 passagers et membres d'équipage. Depuis la découverte de l'épave en 1985, chercheurs de trésors et touristes lui rendent visite, entretenant ainsi le mythe.

Il ne reste qu'un seul jour d'oxygène: la course contre la montre pour retrouver vivants les cinq occupants du submersible parti explorer l'épave du Titanic s'accélère mercredi dans l'Atlantique Nord, où des bruits captés suscitent de l'espoir pour l'armada de sauveteurs dépêchés sur place.

Les réserves d'air respirable devraient s'épuiser jeudi à bord du Titan, petit explorateur en eaux profondes de l'entreprise privée OceanGate.

Un navire polyvalent équipé de deux robots sous-marins autonomes s’est joint aux opérations pour retrouver le petit sous-marin Titan disparu près de l’épave du Titanic dans l’Atlantique nord, a annoncé mercredi son propriétaire, le groupe norvégien de services pétroliers DOF. Le Skandi Vinland est arrivé sur le site où les recherches ont lieu mardi à environ 19 heures, heure locale, a indiqué DOF dans un communiqué.

Au moment où ces efforts montent en puissance, a émergé une plainte de 2018, vue par l'AFP, montrant qu'un ex-dirigeant de l'entreprise OceanGate Expeditions, David Lochridge, avait été licencié après avoir émis de sérieux doutes sur la sûreté du sous-marin. Selon l'ancien directeur des opérations marines, un hublot à l'avant du submersible a été conçu pour résister à la pression ressentie à 1.300 m de profondeur, et non à 4.000 m.

Le scénariste américain Mike Reiss, producteur de la célèbre série «Les Simpson», est déjà parti trois fois avec OceanGate Expeditions, dont une fois en 2022 à bord du même submersible que celui qui a disparu, a-t-il raconté lundi sur la BBC. Une expérience totalement déroutante, car «on perd presque toujours la communication et on se retrouve à la merci des éléments et ce genre de trucs».

D'après lui, chacun est parfaitement conscient des dangers encourus: «Il faut signer une décharge avant de monter et la mort est mentionnée à trois reprises en page une. Ce ne sont pas des vacances en autocar, ça peut mal tourner».

L’entreprise OceanGate Expeditions, organisatrice du voyage et dont le patron américain Stockton Rush est aussi à bord, a assuré « mobiliser toutes les options pour ramener l’équipage en toute sécurité ».

Les garde-côtes américains, corps des forces armées, ont d’abord dépêché deux avions C-130 dans la zone de recherches, à « environ 1.450 km à l’est de Cape Cod » (côte nord-est des Etats-Unis). Un troisième C-130 et trois autres avions de transport C-17 devaient être déployés mardi soir, a indiqué le Pentagone.

Ils sont épaulés par les garde-côtes canadiens, qui ont notamment mobilisé un navire. La France a par ailleurs annoncé que son Institut de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer) dépêchait un bateau et son robot.

Le président américain Joe Biden souhaite que les garde-côtes poursuivent leurs recherches et la marine pourra être mobilisée si nécessaire, a assuré le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison-Blanche, John Kirby.

Surnommé « Monsieur Titanic », Paul-Henri Nargeolet, l’un des plus pointus connaisseurs de l’épave échouée dans l’Atlantique-Nord, est porté disparu depuis dimanche. L’ex-militaire a embarqué avec l’homme d’affaires Hamish Harding et trois autres personnes sur le Titan. Pour en connaître plus sur cet homme, c'est ici :

Les garde-côtes viennent de faire un point devant les médias à Boston, et les nouvelles ne sont pas encourageantes. « Nous ne connaissons pas » l’origine des bruits captés dans l’océan, a déclaré le capitaine Jamie Frederick. « Je ne peux pas vous dire ce que sont ces bruits. Ce que je peux vous dire, et c’est le plus important, c’est que nous cherchons là où les sons » ont été captés. Il a ajouté qu’il fallait « rester optimistes et garder espoir », alors que les réserves d’air respirable devraient s’épuiser jeudi à bord du submersible.

Des sons ressemblant à des « coups » (banging) ont été détectés par des sonars déployés dans l’eau par les garde-côtes canadiens, qui survolent la zone avec un avion P-8. Les sons ont été entendus à un intervalle de 30 minutes, et il pourrait s’agir de l’équipage du Titan, avec l’expert français Paul-Henry Nargeolet qui, en théorie, sait qu’il faut signaler sa présence à intervalles réguliers. Mais il n’est pas exclu qu’il s’agisse de sons produits par d’autres engins ou navires, ou même des sons d’origine naturelle : seuls des experts acoustiques peuvent faire la différence.

Au moment où ces efforts montent en puissance, a émergé une plainte de 2018, vue par l'AFP, montrant qu'un ex-dirigeant de l'entreprise OceanGate Expeditions, David Lochridge, avait été licencié après avoir émis de sérieux doutes sur la sûreté du sous-marin. Selon l'ancien directeur des opérations marines, un hublot à l'avant du submersible a été conçu pour résister à la pression ressentie à 1.300 m de profondeur, et non à 4.000 m.

Le scénariste américain Mike Reiss, producteur de la célèbre série «Les Simpson», est déjà parti trois fois avec OceanGate Expeditions, dont une fois en 2022 à bord du même submersible que celui qui a disparu, a-t-il raconté lundi sur la BBC. Une expérience totalement déroutante, car «on perd presque toujours la communication et on se retrouve à la merci des éléments et ce genre de trucs».

D'après lui, chacun est parfaitement conscient des dangers encourus: «Il faut signer une décharge avant de monter et la mort est mentionnée à trois reprises en page une. Ce ne sont pas des vacances en autocar, ça peut mal tourner».

Un sonar a capté des « bruits sous l’eau » pendant les opérations de recherche, dans l’Atlantique nord, du sous-marin disparu avec cinq personnes à bord près de l’épave du Titanic, ont confirmé mercredi les garde-côtes américains.

« Des avions P-3 canadiens ont détecté des bruits sous l’eau dans la zone de recherche. En conséquence, les opérations ROV [véhicule télécommandé] ont été déplacées pour tenter d’explorer l’origine des bruits », a annoncé le premier district des garde-côtes américains sur son compte Twitter officiel. Les recherches par ROV « ont donné des résultats négatifs mais se poursuivent », a-t-il ajouté.