MalversationsLe mari de l’ex-leader indépendantiste écossaise Nicola Sturgeon arrêté

Ecosse : Le mari de l’ex-cheffe indépendantiste Nicola Sturgeon arrêté

MalversationsIl a été interpellé dans le cadre d’une enquête sur le financement du Scottish National Party
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Le mari de l’ex-dirigeante écossaise Nicola Sturgeon, qui vient de quitter son poste de Première ministre, a été arrêté dans le cadre d’une enquête sur les finances de leur parti, le SNP, ont rapporté mercredi des médias britanniques. La police écossaise a annoncé l’arrestation d’un homme de 58 ans mercredi, ainsi que des perquisitions. Selon la BBC et l’agence PA, il s’agit de Peter Murrell, époux de Nicola Sturgeon.

Il était jusqu’à la mi-mars directeur général du Scottish National Party et avait alors démissionné de ces fonctions en pleine polémique sur le nombre de membres de la formation, en pleine campagne interne pour désigner un nouveau leader. Nicola Sturgeon, après huit ans à la tête de l’Ecosse et au total 15 ans à des postes à responsabilité dans l’exécutif local, a annoncé mi-février sa démission à la surprise générale, expliquant manquer d’énergie.

Le projet indépendantiste dans le dur

Le départ de la dirigeante charismatique, qui portait le combat indépendantiste avec détermination, a affaibli le parti, ressorti divisé de la campagne interne qui a abouti à la nomination comme Premier ministre d’Humza Yousaf, 37 ans, la semaine dernière. Le dirigeant, premier de confession musulmane à la tête d’une des nations constitutives du Royaume-Uni, est considéré comme incarnant la continuité après Nicola Sturgeon, avec une ligne progressiste sur les questions sociétales et de gauche économiquement. Mais il n’a remporté que 52 % des votes face à la plus conservatrice Kate Forbes.



Cette transition à la tête de l’Ecosse intervient alors que le combat pour l’indépendance, un temps relancé par le Brexit et l’impopularité des gouvernements conservateurs successifs à Londres, semble dans l’impasse. La Cour Suprême a rejeté la volonté d’Edimbourg d’organiser un nouveau référendum sans l’accord de Londres, après le vote qui avait abouti à la victoire du « non » en 2014.