infectionLa Nouvelle-Zélande annonce son premier mort de la rage

Nouvelle-Zélande : Un homme décède de la rage, une première dans le pays

infectionLe patient a succombé à la maladie virale après l’avoir attrapée à l’étranger
20 Minutes avec agences

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C’est une première pour le pays. Jeudi, la Nouvelle-Zélande a révélé son tout premier cas de rage en déclarant que la maladie virale avait tué un patient qui l’avait attrapée à l’étranger. Les médecins ont appliqué « toutes les mesures de contrôle de l’infection » dans les deux hôpitaux où le patient a été traité, d’abord à Whangarei (nord) puis dans la ville voisine d’Auckland, a indiqué le ministère de la Santé.


« La transmission de la rage d’une personne à une autre est extrêmement rare, presque inconnue, et il n’y a donc aucun risque pour le public », a déclaré le ministère dans un communiqué. La rage se transmet généralement par la salive d’un animal infecté qui mord quelqu’un. Le patient, dont l’identité n’a pas été révélée, était suspecté d’être atteint de la maladie lorsqu’il a été admis à l’hôpital début mars.


« Ce cas ne modifie pas notre statut de pays exempt de rage »


Les résultats du laboratoire ont ensuite confirmé qu’il s’agissait du tout premier cas de rage en Nouvelle-Zélande, qui compte cinq millions d’habitants. « La Nouvelle-Zélande n’a pas la rage dans ses populations animales ou humaines, et ce cas ne modifie pas notre statut de pays exempt de rage », a déclaré le ministère de la Santé.



« Les voyageurs doivent toutefois savoir que des milliers de cas de rage sont signalés chaque année chez l’homme dans le monde entier, y compris dans un certain nombre de pays de notre région », a déclaré le directeur de la santé publique, Nick Jones. Il a invité les gens à se faire vacciner avant de se rendre dans des pays où la rage est fréquente.