Le président du Mexique pense distinguer un « elfe » maya sur une photo

Le président du Mexique fait polémique en publiant une photo d’un prétendu « elfe » maya

MYTHELe chef d’État a été accusé de partager des fake news sur Twitter
20 Minutes avec agence

20 Minutes avec agence

Le président du Mexique, Andrés Manuel López Obrador, a créé la polémique en publiant un tweet, samedi dernier. Le chef d’État a partagé deux photos dont l’une, de piètre qualité, représenterait selon lui un « alux », créature elfique issue de la mythologie maya, rapporte le Huffington Post.

« Si tu y crois, tu es stupide… »

Selon le président mexicain, la photo de l' « alux » aurait été prise sur un chantier en cours « par un ingénieur il y a trois jours ». Une information aussitôt démentie sur Twitter par l’écrivain et journaliste Mauricio-José Schwarz : « Oui, Andrés, un ingénieur a pris il y a trois jours une photo qui circule à Nuevo León depuis février 2021 et en Thaïlande depuis décembre de la même année », a-t-il ironisé, preuves à l’appui.



« Tu es triste, très triste… et le pays encore plus… Si tu y crois, tu es stupide… si tu sais que tu mens, tu es méchant… », a ajouté l’écrivain, alors qu’un autre internaute s’est contenté d’un « Fake news » pour commenter la publication présidentielle. « Dites-lui que c’est un démon maya qui se manifeste depuis la destruction de la jungle », a même plaisanté un énième utilisateur.

« Tout est mystique »

L’autre photo partagée par le chef d’État représente une « splendide sculpture pré-hispanique à Ek Balam ». Ces deux clichés ont été publiés dans le cadre de la « supervision des travaux du train Maya » qui devrait bientôt relier plusieurs destinations touristiques du pays, et notamment des sites mayas.


Cette allusion à la présence supposée d’un « alux » dans cette zone touristique est-elle stratégique ? Est-ce un moyen de séduire la frange croyante de la population mexicaine, à un an seulement du terme de son mandat ? La conclusion du message pourrait le laisser penser. « Tout est mystique », a en effet lâché Andrés Manuel López Obrador, actuellement critiqué pour avoir réduit la taille et le budget de l’organisme en charge des élections.