Dans cette compagnie, le personnel de bord n’a pas droit aux cheveux gris

Dans cette compagnie aérienne, le personnel de bord n’a pas droit aux cheveux gris

STRICTLes hommes atteints de calvitie sont également invités à se raser le crâne tous les jours
20 Minutes avec agences

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Ça ne rigole pas chez Air India. La compagnie aérienne vient de dévoiler un nouveau guide de bonne conduite pour personnel navigant commercial (PNC). Il contient plusieurs règles concernant le physique ou encore la tenue vestimentaire, indique The Hindustan Times dans un article relayé par Capital.

Objectif pour la compagnie indienne : « améliorer le service et la réputation ». Ainsi, les cheveux gris ne sont pas autorisés et doivent être colorés dans une teinte naturelle. Les couleurs « à la mode » et le henné sont aussi proscrits, tout comme les cheveux blonds et les chignons hauts pour les hôtesses de l’air.

Pas de barbe pour les hommes

Les hommes ne sont pas épargnés. Ceux qui ont un début de calvitie sont ainsi invités à se raser le crâne tous les jours. Il leur est également interdit de porter la barbe et ils doivent donc être capables de se raser sur chaque vol.

Un chapitre est dédié aux accessoires. Alliance et bracelet sikh sont autorisés, d’une largeur maximale de 5 mm et sans dessin, logo ou pierre pour les hommes. Les femmes ne peuvent porter que des accessoires en or ou diamant et sans motif. Elles doivent également faire correspondre leur rouge à lèvres avec leur vernis à ongles et ne porter que des couleurs « nude » si leurs ongles sont courts.



Des directives peu appréciées

Ces nouvelles directives ne semblent pas faire l’unanimité auprès des principaux concernés, selon un responsable d’Air India. D’autant que les employés devraient également respecter ces règles lors de leurs congés, lorsqu’ils voyagent à bord de la compagnie comme de simples passagers.

Il leur est demandé de porter une tenue élégante et décente, sous peine de devoir se changer avant d’obtenir leur carte d’embarquement, a affirmé ce responsable qui a tenu à garder l’anonymat. Exit donc « les jeans déchirés, (…), les hauts courts, les pantalons de survêtement, les jupes courtes, les pantoufles… ».