Emmanuel Macron assure vouloir préserver « l’amitié et l’alliance » franco-allemande
BFF (ou pas)•Les divergences accumulées entre Paris et Berlin ont conduit mercredi au report à janvier du Conseil des ministres franco-allemand prévu le 26 octobre à Fontainebleau20 Minutes avec AFP
Friends, nouvelle saison. Le président français Emmanuel Macron s’est dit jeudi déterminé à préserver « l’amitié et l’alliance » franco-allemande, au moment où les relations entre les deux pays traversent une passe difficile. « Mon souhait, c’est toujours de préserver l’unité européenne et aussi l’amitié et l’alliance entre l’Allemagne et la France », a-t-il déclaré peu après son arrivée à Bruxelles pour un sommet des 27 centré sur la flambée des prix de l’énergie.
« Nous avons beaucoup de travail devant nous, a cependant reconnu Emmanuel Macron, qui doit rencontrer le chancelier Olaf Scholz avant le sommet. Chacun d’abord sur le plan national fait des choses. Je pense que c’est toujours mieux de se consulter, de se coordonner. »
Il n’est « pas bon » pour l’Europe que l’Allemagne « s’isole »
Les divergences accumulées entre Paris et Berlin ont conduit mercredi au report à janvier du Conseil des ministres franco-allemand prévu le 26 octobre à Fontainebleau. Les réponses à apporter à la crise énergétique, à la coopération militaire, aux projets communs d’armement ont révélé des dissonances entre les deux pays. Outre ces désaccords sur « toute une série de sujets », Berlin a justifié le report par « des difficultés logistiques » pour certains ministres.
« J’ai toujours considéré que mon devoir était de tout faire pour que nous trouvions les chemins d’accord entre l’Allemagne et la France, qui permettent ensuite de construire les accords européens », a pour sa part insisté Emmanuel Macron. « Comme il y avait des ministres qui n’étaient pas disponibles côté allemand, nous avons préféré le reporter pour aussi préparer les décisions », a indiqué Emmanuel Macron. « Je suis à la tâche mais ne voyez là qu’un report technique si je puis dire », a-t-il avancé, ajoutant qu’il n’était « pas bon » pour l’Europe que l’Allemagne « s’isole »
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