Terminé
Guerre en Ukraine : Le chef de l’ONU appelle à la fin du « chantage nucléaire »
CONFLIT•Retrouvez avec nous les dernières informations sur le conflit en ce lundi 26 septembre 2022X.M, C.d.S
L’ESSENTIEL
- Mercredi dans un discours télévisé, Vladimir Poutine a fait une allusion à la bombe atomique en se disant prêt à utiliser « tous les moyens » dans son arsenal face à l’Occident qu’il a accusé de vouloir « détruire » la Russie. « Ce n’est pas du bluff », avait-il aussi assuré.
- Les Etats-Unis ont demandé, via des canaux privés, à la Russie de mettre fin à son discours agitant la menace nucléaire dans la guerre en Ukraine. L’utilisation de cette arme aurait, a prévenu Washington, des conséquences « catastrophiques ».
- Vladimir Poutine a annoncé la semaine dernière une « mobilisation partielle », qui concerne 300.000 réservistes. Devant le mouvement de fuite du pays que cette décision a provoqué, le président russe a fait passer la peine de prison pour les déserteurs à 10 ans.
A VOIR
A LIRE AUSSI
22h45
Ce live est terminé
C'est la fin de ce live. Merci de nous avoir suivis. Retrouvez les dernières infos liées à la guerre en Ukraine sur notre site.
21h30
Fuite de gaz sur le gazoduc Nord Stream 2
Le gazoduc Nord Stream 2, qui relie la Russie à l'Allemagne mais n'a pas été mis en service, est victime d'une fuite de gaz en mer Baltique, ont annoncé lundi l'opérateur du pipeline et les autorités danoises.
Après l'annonce par l'autorité danoise du trafic maritime d'une fuite de gaz détectée sur le tracé de Nord Stream 2, son opérateur a confirmé dans un communiqué adressé à l'AFP que la fuite touchait bien le gazoduc sous-marin, majoritairement détenu par le géant russe Gazprom. Le pipeline Nord Stream 2, construit en parallèle au gazoduc Nord Stream 1, était destiné à doubler la capacité d'importation de gaz russe en Allemagne.
19h31
Snowden, mobilisable pour aller combattre en Ukraine ?
La question se pose puisque le lanceur d’alerte a obtenu ce lundi la nationalité russe, « à sa propre demande », précise le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a précisé à l’agence Ria Novosti.
L’avocat russe du lanceur d’alerte, Anatoli Koutcherena, assure qu’Edward Snowden ne devrait pas être concerné par l’ordre de mobilisation pour l’offensive en Ukraine. "Il n’a pas servi dans l’armée russe et par conséquent, selon notre législation actuelle, il n’entre pas dans cette catégorie de citoyens qui sont maintenant appelés", a-t-il déclaré à l’agence Ria Novosti.
19h20
Le chef de l’ONU appelle à la fin du « chantage nucléaire »
«L’ère du chantage nucléaire doit prendre fin », a plaidé lundi le secrétaire général de l’ONU, réclamant l' « élimination » de toutes les armes nucléaires après les menaces de la Russie sur leur possible utilisation en Ukraine.
« La Guerre froide avait conduit l’humanité à quelques minutes de l’anéantissement. Aujourd’hui, des décennies après la chute du mur de Berlin, nous entendons à nouveau les intimidations nucléaires », a déclaré Antonio Guterres lors d’une réunion spéciale de l’Assemblée générale à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination des armes nucléaires.
18h44
L’armée ukrainienne continue de chercher à bousculer les Russes dans l’est
Trois semaines après une percée fulgurante au nord-est qui leur a permis de regagner des milliers de kilomètres carrés, les forces ukrainiennes maintiennent la pression sur l’armée russe dans le Donbass, que la Russie veut intégralement annexer.
Dans la région de Kharkiv (nord-est), majoritairement reprise aux Russes lors d’une offensive ces dernières semaines, les Ukrainiens contrôlent désormais une grande partie de la ville de Koupiansk, un nœud ferroviaire crucial utilisé auparavant par la Russie pour ravitailler ses forces déployées plus au sud. Mais une bande étroite sur la rive est de la rivière Oskil demeure entre les mains des forces russes, ce qui empêche les Ukrainiens d’avancer vers la région de Lougansk, contrôlée par la Russie. Le week-end dernier, des pluies torrentielles ont compliqué la tâche des troupes de Kiev.
18h25
Poutine accorde la nationalité russe au lanceur d’alerte Edward Snowden
Vladimir Poutine a accordé la nationalité russe au lanceur d’alerte et ancien employé de la NSA américaine Edward Snowden, réfugié en Russie depuis 2013 après avoir quitté les Etats-Unis, selon un décret publié lundi.
Le nom d’Edward Snowden apparaît aux côtés de dizaines d’autres dans ce décret publié sur le site du gouvernement russe. Edward Snowden est recherché par les Etats-Unis pour avoir transmis à la presse des dizaines de milliers de documents prouvant l’ampleur de la surveillance électronique exercée par Washington.
17h56
La violente répression en Russie
17h42
Près de la frontière russe, les Ukrainiens enquêtent sur un nouveau charnier
Tout près de la frontière russe, dans le nord-est de l’Ukraine, les enquêteurs examinent un nouveau site présumé de charnier, dans une ferme industrielle de poulets abandonnée, jonchée de débris.
Ils ne savent pas encore combien de cadavres reposent ici - les militaires et responsables évoquent 90 à 100 corps, sans donner de détails. Les signes des combats sont présents tout autour. Le toit du hangar percé d’éclats de shrapnel a été défoncé par la tourelle détruite d’un tank, qui a voltigé avant de s’écraser sur des cages vides du poulailler.
17h27
La Russie annonce avoir interpellé un haut diplomate japonais pour « espionnage »
Les services de sécurité russes ont annoncé lundi avoir interpellé le consul général japonais basé à Vladivostok en Extrême-Orient, accusé d’avoir voulu obtenir des informations sur la coopération entre Moscou et un pays asiatique.
« Un diplomate japonais a été arrêté en flagrant délit alors qu’il recevait des informations confidentielles en échange d’une rétribution », a affirmé le FSB dans un communiqué cité par les agences russes. Motoki Tatsunori a été déclaré « persona non grata » par Moscou qui en a informé Tokyo, selon la même source.
16h59
Londres renforce ses sanctions contre Moscou après les votes d’annexion « illégaux » en Ukraine
Londres a annoncé lundi de nouvelles sanctions contre la Russie en représailles aux scrutins d’annexion « illégaux » organisés dans quatre régions d’Ukraine contrôlées totalement ou en partie par Moscou.
« Les sanctions prises aujourd’hui visent ceux qui sont derrière ces mascarades de scrutin ainsi que des individus qui continuent de soutenir la guerre déclenchée par le pouvoir russe », a déclaré le ministre des Affaires étrangères britannique James Cleverly, cité dans un communiqué.
16h14
La Hongrie s’oppose à des sanctions sur le nucléaire russe
La Hongrie, très dépendante de l’énergie russe, s’est vigoureusement opposée lundi à toute sanction de l’Union européenne qui toucherait à la coopération nucléaire avec Moscou, après des consultations ce week-end à Bruxelles sur de nouvelles mesures.
« Malheureusement, certaines entités au sein de l’UE (…) ne cessent d’essayer de mettre des obstacles aux investissements nucléaires », a regretté le ministre des Affaires étrangères Peter Szijjarto, à la tribune de la Conférence générale annuelle de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) à Vienne.
Pour lui, il s’agit « d’attaques contre la souveraineté » de ce pays d’Europe centrale enclavé, qui bénéficie de dérogations à l’embargo européen sur le pétrole et ne veut pas entendre parler d’autres sanctions énergétiques, même indirectes (construction, ingénierie ou services informatiques).
15h44
Le Kremlin prêt à des relations « constructives » avec Rome après la victoire du parti de Meloni
Le Kremlin s’est dit lundi ouvert à des relations « constructives » avec l’Italie après la victoire aux élections législatives du parti d’extrême droite Fratelli d’Italia de Giorgia Meloni.
« Nous sommes prêts à saluer toute force politique capable de dépasser le courant dominant établi plein de haine envers notre pays (…) et d’être plus constructifs dans les relations avec notre pays », a déclaré à la presse le porte-parole du président russe, Dmitri Peskov, interrogé sur la victoire du parti de Giorgia Meloni.
15h35
La guerre en ligne autant que sur le terrain
Sites piratés, guerre informationnelle, sabotage d’infrastructures critiques, espionnage… Toute la panoplie cyber a été utilisée par les deux camps dans la guerre en Ukraine, sans pour autant peser réellement sur les combats. Du moins en apparence. L’invasion russe de son voisin le 24 février a fait naître des inquiétudes en Occident quant à un déferlement de cyberattaques sur le territoire ukrainien et au-delà.
Des craintes justifiées : l’ONG Cyber Peace Institute identifiait à la mi-septembre un total de 447 occurrences, soit douze par semaine, menées par 57 acteurs différents de part et d’autre. Avant même que les blindés russes n’entrent en Ukraine, les hackers se déchaînaient. Mi-janvier, le logiciel malveillant Whispergate visait 70 sites gouvernementaux ukrainiens. Un mois plus tard, une attaque DDoS saturait sites, radios et banques pendant plusieurs heures.
La veille de l’invasion, le virus Hermetic Wiper détruisait quelque 300 systèmes informatiques en Ukraine. Des hackers ont aussi visé l’opérateur satellite Viasat, désactivant des dizaines de milliers de modems. La liste est interminable d’opérations informationnelles visant à saboter le moral des Ukrainiens. Cette suractivité est pourtant restée sous les radars médiatiques, tournés vers les combats. « Presque chaque attaque russe a été accompagnée d’une cyberattaque avant et pendant l’opération », explique à l’AFP Eviatar Matania, fondateur du Bureau national du cyber israélien. Mais « le cyber habituellement ne tue pas les gens ».
15h26
Le monde paiera « le prix de la guerre » en 2023, prévient l'OCDE
La guerre en Ukraine va continuer à coûter cher: l'OCDE a nettement dégradé sa prévision de croissance mondiale pour l'an prochain devant les effets plus durables qu'anticipé du conflit, l'Europe payant la plus grosse facture. «Le monde paie un prix très élevé à l'agression russe en Ukraine», a affirmé le secrétaire général de l'Organisation de coopération et de développement économiques, Mathias Cormann, au cours d'une conférence de presse lundi.
«Les ménages et les entreprises souffrent», a-t-il poursuivi, soulignant que «le fardeau des prix plus élevés de l'énergie et du gaz ainsi que la politique de zéro Covid en Chine impliquent une croissance plus faible et une inflation plus élevée et persistante». L'absence d'accalmie sur le terrain au huitième mois de l'invasion russe en Ukraine, symbolisée par la récente mobilisation de réservistes par Moscou, incite l'organisation internationale basée à Paris au pessimisme.
Dans son rapport trimestriel, intitulé «payer le prix de la guerre», l'OCDE prévoit qu'après une année 2022 éprouvante, surtout en raison de la flambée inflationniste, «la croissance mondiale devrait continuer à s'affaiblir en 2023». L'OCDE table sur une progression du PIB mondial de 2,2% contre 2,8% attendus en juin, bien qu'elle ait maintenu sa prévision pour 2022 à 3% après l'avoir nettement réduite ces derniers mois.
15h15
L’Ukraine dit enquêter sur une fosse commune présumée proche de la frontière russe
L’Ukraine a dit lundi enquêter sur une fosse commune présumée située dans le nord-est, proche de la frontière avec la Russie, dix jours après avoir découvert plus de 440 tombes et une fosse commune près d’Izioum dans la même région.
Le site sur lequel enquêtent les autorités ukrainiennes est un élevage industriel de volailles situé près de Kozatcha Lopan, à moins de trois kilomètres de la frontière avec la Russie.
Pendant l’occupation russe de la région ces derniers mois, l’armée russe l’utilisait comme hangar pour y cacher ses chars. Les autorités ukrainiennes ont évoqué lundi « jusqu’à 100 corps », sans toutefois donner plus de précisions.
14h58
Les soldats ukrainiens bien accueillis par les habitants
14h45
La Russie et la Chine au banc des accusés du Conseil des droits humains, une première
En dépit des pressions, la Russie et la Chine, deux membres permanents du Conseil de sécurité, sont pour la première fois de l’histoire du Conseil des droits humains de l’ONU la cible de projets de résolution. Les pays occidentaux ont fini par sonner la charge, en deux temps.
La semaine dernière, les pays membres de l’Union européenne sauf la Hongrie ont présenté un projet de résolution demandant au Conseil de nommer un Rapporteur spécial chargé de surveiller la situation des droits humains en Russie pour une période d’un an, une initiative que Moscou a qualifié de « politiquement biaisée ».
Cette initiative intervient dans un contexte d’inquiétude face à l’intensification de la répression en Russie, alors que la guerre fait rage dans l’Ukraine voisine. Lundi, ce sont les Etats-Unis - soutenus par le Royaume-Uni, le Canada, la Suède, le Danemark, la Finlande, l’Islande et la Norvège - qui ont lancé un projet de résolution pour demander un débat au Conseil, en février-mars 2023, sur la situation des droits de l’homme au Xinjiang. D’autres pays toutefois pourraient co-sponsoriser le texte ces prochains jours.
14h34
Des vélos hollandais pour les Ukrainiens
Les Pays-Bas vont remettre 2.000 bicyclettes à l'Ukraine. Ils seront envoyés aux médecins, aux travailleurs sociaux et aux volontaires qui aident la population dans les territoires désoccupés, rapporte Nexta.
14h26
Week-end le plus chargé de l’année à la frontière finlandaise
Avec environ 17.000 entrées, les gardes-frontières finlandais ont annoncé lundi avoir enregistré le week-end le plus chargé de l’année concernant des entrées de Russes, deux fois plus nombreuses depuis l’annonce de la mobilisation "partielle" de Moscou pour la guerre en Ukraine. « Ce week-end a été le plus chargé de l’année en termes de trafic depuis la frontière est », a déclaré à l’AFP Mert Sasioglu, un responsable de l’autorité frontalière.
Samedi, 8.572 Russes sont entrés en Finlande via la frontière terrestre - pour 4.199 sorties vers la Russie, et 8.314 dimanche - pour 5.068 sorties, selon les statistiques publiées lundi.
14h11