TRANSPORTSNuage de cendres: la DGAC n'a jamais vu «un phénomène aussi difficilement prévisible»

Nuage de cendres: la DGAC n'a jamais vu «un phénomène aussi difficilement prévisible»

TRANSPORTSLa situation évolue en permanence...
Avec agence

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Un nuage de cendres qui surprend tout le monde. La Direction générale de l'aviation civile (DGAC) française estime que le manque d'informations sur le phénomène créé par le nuage volcanique est dû à l'évolution permanente de la situation, écrit lundi Le Figaro.

>> Polémique: faut-il vraiment fermer l'espace aérien?

Dans une interview, le patron de la DGAC Patrick Gandil souligne qu'il n'a jamais vu «un phénomène aussi difficilement prévisible où, de six heures en six heures, à chaque publication de carte météo, nous découvrons quelque chose de nouveau».

Depuis jeudi, une trentaine de pays européens ont mis en place des mesures de fermeture ou de restriction partielle de leur espace aérien à mesure du déplacement du nuage de cendres émis par le volcan islandais Eyjafjöll, qui peut endommager les réacteurs des avions.

200 millions de dollars par jour

Cette paralysie coûte plus de 200 millions de dollars (147,3 millions d'euros) au secteur par jour, selon l'Association internationale du transport aérien (IATA).

De nombreuses compagnies aériennes commencent à faire pression sur les autorités pour la réouverture des espaces aériens, en critiquant vivement l'absence de calcul de la concentration de cendres dans l'atmosphère.

«Je ne pense pas que nous prenions trop de précautions», a affirmé à cet égard Patrick Gandil. «Nous essayons collectivement d'alléger les contraintes autant qu'il nous est possible», a-t-il ajouté.