Concert d'indignation après la lourde condamnation de Liu Xiaobo.

L'organisation Reporters sans frontières (RSF) s'est insurgée vendredi contre la condamnation du dissident chinois Liu Xiaobo à 11 ans de prison pour «subversion». «Liu Xiaobo va passer les onze prochaines années de sa vie en prison alors qu'il n'a fait que défendre la liberté d'expression et participer à la réflexion sur l'avenir politique de son pays avec de nombreux autres intellectuels chinois. C'est une honte. Tout comme le fait d'annoncer un tel verdict le jour de Noël», a déclaré RSF dans un communiqué.

Concert d'indignation après la lourde condamnation de Liu Xiaobo.

L'organisation Reporters sans frontières (RSF) s'est insurgée vendredi contre la condamnation du dissident chinois Liu Xiaobo à 11 ans de prison pour «subversion». «Liu Xiaobo va passer les onze prochaines années de sa vie en prison alors qu'il n'a fait que défendre la liberté d'expression et participer à la réflexion sur l'avenir politique de son pays avec de nombreux autres intellectuels chinois. C'est une honte. Tout comme le fait d'annoncer un tel verdict le jour de Noël», a déclaré RSF dans un communiqué.

Concert d'indignation après la lourde condamnation de Liu Xiaobo.

L'organisation Reporters sans frontières (RSF) s'est insurgée vendredi contre la condamnation du dissident chinois Liu Xiaobo à 11 ans de prison pour «subversion». «Liu Xiaobo va passer les onze prochaines années de sa vie en prison alors qu'il n'a fait que défendre la liberté d'expression et participer à la réflexion sur l'avenir politique de son pays avec de nombreux autres intellectuels chinois. C'est une honte. Tout comme le fait d'annoncer un tel verdict le jour de Noël», a déclaré RSF dans un communiqué.

«Où sont les valeurs universelles de la liberté d'expression que la Chine est censée représenter pendant l'Exposition à Shanghai en 2010?», s'est interrogé l'organisation.

Pour RSF, «les pressions nationales et internationales pour obtenir la libération du célèbre dissident doivent redoubler de force».

Liu Xiaobo, écrivain et ancien professeur d'université de 53 ans, déjà emprisonné après la répression de juin 1989, a comparu mercredi devant un tribunal pour «subversion du pouvoir de l'Etat» après avoir été plus d'un an auparavant, l'un des auteurs de la «Charte 08», un texte réclamant une Chine démocratique.

Journalistes et diplomates étrangers n'ont pu assister ni au procès mercredi, ni à la lecture du verdict vendredi, après lequel les Etats-Unis se sont déclarés "très inquiets".

L'un de ses avocats, Ding Xikui, a indiqué à l'AFP ne pas savoir si Liu Xiaobo allait faire appel.