MEXIQUEIngrid Betancourt réclame un procès équitable pour Florence Cassez

Ingrid Betancourt réclame un procès équitable pour Florence Cassez

MEXIQUELa Franco-colombienne, après avoir reçu le Prix du courage au féminin, a répondu à l'appel de la jeune française emprisonnée...
J. M. avec agence

J. M. avec agence

Ingrid Betancourt vole au secours de «sa soeur» Florence Cassez. L'ex-otage des Farc a demandé jeudi aux autorités mexicaines la tenue d'un nouveau procès pour la Française condamnée à 60 ans de prison pour enlèvement au Mexique. C'est au cours d'un gala à Montréal que la Franco-colombienne a choisi d'exprimer son soutien.


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«La seule chose que je demande pour Florence Cassez, c'est un jugement impartial», a lancé Ingrid Betancourt. «Je voudrais qu'elle ait la possibilité, avec toutes les preuves qui existent contre elle, et je les ai vues, elles ne sont vraiment pas solides, (...) d'aller devant un juge et de se défendre avec justice, pas avec un procès truqué», a-t-elle réclamé.


Ingrid Betancourt venait de recevoir des mains de Michaelle Jean, Gouverneure générale du Canada, le Prix du courage au féminin décerné par Radio-Canada et Reporters sans frontières (RSF). Le comité de soutien de Florence Cassez a profité de cette soirée pour remettre à la gouverneure, chef d'Etat en titre en tant que représentante de la reine Elizabeth II, et à Mme Betancourt un cd contenant un appel à l'aide lancé à l'ex-otage par une femme se présentant comme la Française.


«J'aurais aimé vous demander de m'aider»


«Madame Betancourt, Florence Cassez, bonjour. Je vous appelle depuis ma prison au Mexique et j'aurais aimé vous demander de m'aider, je suis innocente, je suis enfermée injustement depuis bientôt quatre ans et j'ai besoin de votre aide», peut-on entendre sur l'enregistrement datant du 2 septembre dernier.


Se disant très informée sur ce dossier, Ingrid Betancourt a estimé que Mme Cassez s'était trouvée «au mauvais endroit au mauvais moment» et que les autorités mexicaines s'étaient «servies d'elle pour montrer qu'elles faisaient quelque chose et avaient des résultats» dans la lutte contre les enlèvements.