En Argentine, une pneumonie « d’origine inconnue » tue trois personnes

Argentine : Trois personnes meurent d'une pneumonie « d’origine inconnue »

ETUDETrois personnes sont décédées, trois autres sont hospitalisés, et une sixième est à l’isolement chez elle
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Trois personnes sont décédées cette semaine dans la province de Tucuman (nord-ouest de l’Argentine), des suites d’une pneumonie sévère « d’origine inconnue ». Neuf personnes en tout, dont huit membres du personnel soignant d'une même clinique privée, ont été atteints par la pathologie respiratoire et trois sont décédées depuis lundi, a indiqué à la presse le ministre provincial de la Santé, Luis Medina Ruiz.

Une est décédée lundi, une autre mercredi, trois sont hospitalisés, et une sixième, en état satisfaisant, est à l’isolement à domicile, a indiqué le ministère de la Santé de la province de Tucuman. « Ces patients ont en commun un état respiratoire sévère avec pneumonie bilatérale, et présentent une imagerie très similaire au Covid, mais cela a été écarté », a déclaré à la presse le ministre provincial, Luis Medina Ruiz. Les cas « ont déjà fait l’objet d’examens pour Covid-19​, grippe, influenza A et B, hantavirus (infections transmises par des rongeurs), et de 25 autres germes », qui ont tous donné un résultat négatif, a-t-il ajouté.

Des analyses en cours sur l’eau et les systèmes de climatisation

Selon Luis Medina Ruiz, il s’agit peut-être d’un agent infectieux, mais ne sont pas exclues des causes toxiques, environnementales, aussi des analyses sont notamment en cours sur l’eau et les systèmes de climatisation. « Les cas portent sur cinq agents de santé et un patient de l’unité de soins intensifs d’une clinique privée de San Miguel de Tucumán, qui ont commencé à présenter des symptômes entre le 18 et le 22 août », a précisé le ministère national dans un communiqué.

« Aucun cas nouveau n’a été recensé depuis le 22 août », y compris chez les contacts étroits de ces patients, ce que le ministre provincial a qualifié de « nouvelle positive », assurant que la situation est « sous contrôle ». Des échantillons ont été transmis pour analyses poussées au laboratoire national de référence, l’Instituto Malbran à Buenos Aires, et des résultats étaient attendus d’ici la fin de la semaine.