20 Minutes avec AFP
«Il n’y aura pas de lignes rouges dans cette bataille (…) Tel-Aviv et d’autres villes sionistes seront des cibles des missiles de la résistance », a menacé le Djihad islamique. L’organisation a promis vendredi qu’elle se vengerait et viserait des villes israéliennes après les raids de l’Etat hébreu sur la bande de Gaza, dans lesquels un chef de ce groupe islamiste armé palestinien a notamment été tué.
« L’ennemi sioniste a commencé cette agression et doit s’attendre à ce que nous nous battions sans relâche (…) Il n’y aura aucune trêve après ce bombardement », a déclaré le secrétaire général du Jihad islamique Ziad al-Nakhala dans un entretien avec la télévision libanaise Al-Mayadeen, à Téhéran, la capitale iranienne. En visite en Iran, le principal soutien du Djihad islamique s’est entretenu avec le président iranien Ebrahim Raïssi et d’autres responsables de la République islamique. Il a appelé ses combattants et les militants de toutes les factions palestiniennes à se battre « comme un seul » face à « l’agression » israélienne.
Regain de violences
Vingt-quatre personnes dont six enfants sont mortes dans la bande de Gaza depuis le début de la flambée de violences entre Israël et le groupe Jihad islamique, a annoncé samedi soir le ministère de la Santé dans l’enclave palestinienne.
Le ministère a affirmé que ces victimes avaient été tuées dans des frappes israéliennes depuis vendredi. L’Etat hébreu a assuré que plusieurs enfants à Jabalia (nord) avaient été tués par un tir de roquette raté du Jihad islamique vers Israël. Ces raids surviennent après l’arrestation lundi d’un chef du Djihad islamique en Cisjordanie occupée, Bassem Saadi.
Les autorités israéliennes craignaient des attaques en représailles en provenance de la bande de Gaza, enclave contrôlée par les islamistes du Hamas et sous blocus israélien, où le Jihad islamique est bien implanté.