Un Espagnol est déclaré mort, le légiste constate qu'il respire encore
ERREUR MEDICALE•L’homme était connu pour souffrir d’alcoolisme20 Minutes avec agence
Un médecin légiste a eu une belle frayeur dimanche dernier en constatant que le cadavre qu’on lui avait apporté… n’était pas mort, rapporte le journal espagnol El Periodico. La scène s’est déroulée à l’hôpital de Riudecanyes, dans la province espagnole de Tarragone.
Une ambulance s’est tout d’abord rendue au domicile d’un homme de 64 ans déclaré inconscient. Sur place, le médecin a constaté le décès de la personne, connue pour des antécédents d’alcoolisme. Selon les autorités policières, il n’a pas tenté de ranimer le sexagénaire, considérant son décès comme certain.
Une enquête interne est menée
Le présumé mort a alors été directement expédié à la morgue de l’hôpital. C’est alors que le médecin légiste et le service funéraire ont découvert avec stupéfaction que le cadavre n’en était pas un. Le malheureux était bien vivant, mais souffrait de difficultés notables à respirer. Une ambulance médicalisée a transféré en urgence le patient dans le bon service. L’hôpital a diligenté une enquête interne afin de faire toute la lumière sur les événements et de comprendre les raisons de cette énorme erreur de diagnostic.
Ce genre de déconvenue n’est pas si rare : une dizaine de cas surviendrait chaque année dans le monde. En novembre dernier, un Indien avait défrayé la chronique après avoir passé la nuit dans une chambre froide. À la suite d’un accident de la route, il avait été déclaré mort par le médecin légiste chargé de l’autopsier. Six heures plus tard, sa famille venue reconnaître le corps avait eu le choc de trouver l’homme bien vivant.