Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé lundi l’Europe à « riposter » à la « guerre du gaz » menée par la Russie en renforçant les sanctions européennes contre Moscou.

« Aujourd’hui nous avons entendu de nouvelles menaces gazières envers l’Europe (…) C’est une guerre gazière ouverte que la Russie mène contre l’Europe unie », a déclaré M. Zelensky dans ce message vidéo quotidien en commentant l’annonce de Gazprom d’une nouvelle coupe drastique des livraisons de gaz à l’Europe. « C’est pourquoi vous devez riposter. Ne réfléchissez pas à la façon de faire revenir une turbine, mais renforcez les sanctions », a-t-il ajouté.

«La peur d’un hiver affamé pousse les Polonais à se rendre en Biélorussie. » Les propagandistes racontent que les « pauvres » Polonais sont prêts à faire la queue pendant des heures à la frontière, juste pour se rendre dans une région biélorusse bien nourrie, stable et riche.

Dans la vidéo, il y a une file d’attente depuis la frontière biélorusse-polonaise, cependant, c’est du côté biélorusse. Les Biélorusses, selon la vieille « bonne » tradition, font la queue sur des kilomètres. À l’heure actuelle, il y a environ 500 voitures en route vers la Pologne.

Oleksandre Koubrakov a appelé les garants de l’accord sur la livraison des céréales ukrainiennes, la Turquie et l’ONU, à garantir la sécurité des convois ukrainiens. « Si les parties ne garantissent pas la sécurité, cela ne marchera pas », a-t-il prévenu.

La Russie a déjà coupé à deux reprises le volume de ses livraisons en juin, en disant que le gazoduc ne pouvait fonctionner normalement sans une turbine qui était en réparation au Canada et qui n’était pas revenue en Russie à cause des sanctions imposées par les Occidentaux à la suite de l’assaut russe contre l’Ukraine.

Depuis, l’Allemagne et le Canada se sont entendus pour ramener l’équipement en Russie, mais la turbine n’a pas encore été livrée. Pour Berlin, il s’agit d’un « prétexte » et d’une décision « politique » pour peser sur les Occidentaux dans le cadre du conflit en Ukraine.

«Ce ne serait pas honnête de demander au consommateur de faire preuve de sobriété si on n’est pas nous-mêmes exemplaires », a estimé le président du comité stratégique des magasins E. Leclerc, Michel-Edouard Leclerc. Sur Franceinfo, il a assuré ne pas exclure de « fermer des magasins sur certains créneaux horaires » pour éviter les black-out énergétiques.

Le sergent russe Nikolaï Matveïev a été blessé à la jambe « dans les 10 à 15 premières secondes de combat » le 24 février dernier. Son unité l’a laissé pour mort. Amputé puis transféré à Kiev, il attend d’être échangé pour rentrer chez lui. Mais s’il peut prétendre à un rapatriement dans sa Sibérie natale dans le cadre des échanges de prisonniers réguliers entre Kiev et Moscou, son tour n’est toujours pas venu.

22 février 2022 : Le chancelier allemand Olaf Scholz annonce la suspension du gazoduc Nord Stream 2 reliant la Russie à l’Allemagne en représailles à la reconnaissance par Moscou de territoires séparatistes de l’est de l’Ukraine.

8 mars : Le président américain Joe Biden proscrit les importations d’hydrocarbures russes.
23 mars : Le président russe Vladimir Poutine décide d’interdire aux Européens le paiement du gaz russe en dollars ou en euros
27 avril : Le géant russe Gazprom suspend toutes ses livraisons à la Bulgarie et à la Pologne, assurant ne pas avoir été payé en roubles.
21 mai : La Russie coupe le gaz à la Finlande voisine, qui a refusé le paiement en roubles et demandé à adhérer à l’Otan.

11 juillet : Gazprom met Nord Stream 1 à l’arrêt pour dix jours pour des raisons de maintenance.
20 juillet : Bruxelles propose un plan visant à réduire de 15 % la demande européenne de gaz pour surmonter la chute des livraisons russes.

Aujourd’hui : Gazprom annonce qu’il va de nouveau réduire drastiquement les livraisons vers l’Europe via Nord Stream 1, arguant de la nécessité de maintenance d’une turbine.

Le géant gazier russe Gazprom n’a « aucune raison technique » de procéder aux nouvelles baisses de livraison de gaz russe à destination de l’Europe annoncées à partir de mercredi via le gazoduc Nord Stream, a dénoncé lundi le ministère allemand de l’Economie.

« Selon nos informations, il n’y a aucune raison technique de réduire les livraisons », a réagi une porte-parole du ministère auprès de l’AFP, alors que l’énergéticien russe a invoqué la nécessité de maintenance d’une turbine sur ce gazoduc qui relie la Russie à l’Allemagne.

Combats et bombardements se poursuivent lundi dans les territoires séparatistes prorusses de Donetsk et de Lougansk dans l’est, ainsi que dans la région de Kherson (sud), que les Ukrainiens ambitionnent de reprendre aux Russes d’ici septembre. Dans ces secteurs, les bombardements ont continué dans la nuit de dimanche à lundi, selon l’état-major ukrainien.

La semaine passée « peut être caractérisée par le mot de piétinement », « jusqu’à ce dimanche où les deux parties semblent avoir relancé leur effort », commente le chercheur et ancien officier français Olivier Kempf.

D’après le ministre ukrainien de la Défense Oleksiï Reznikov, les forces armées ukrainiennes ont détruit une cinquantaine de dépôts de munitions russes grâce aux systèmes d’artillerie de précision Himars, des lance-roquettes multiples montés sur blindés légers avec une portée de 80 kilomètres, livrés le mois dernier par les Etats-Unis.

Le géant gazier russe a annoncé lundi qu’il réduirait dès mercredi drastiquement, à 33 millions de m3 quotidiens, les livraisons de gaz russe à l’Europe via le gazoduc Nord Stream, arguant de la nécessité de maintenance d’une turbine.

« La capacité productive de la station de compression Portovaïa passera à 33 millions de m3 le 27 juillet à 07h00 », a indiqué Gazprom sur son compte Telegram, soit environ 20 % des capacités du gazoduc contre environ 40 % actuellement.

L’Ukraine qui a remporté cette année l’Eurovision a fini lundi par saluer le fait que le prochain concours aura lieu au Royaume-Uni après avoir dénoncé en juin la décision de lui retirer l’accueil de la prochaine édition pour des raisons de sécurité, en raison de l’invasion russe.

« Il y a eu des consultations avec le gouvernement britannique et la BBC. Nous avons reçu l’assurance de la BBC et de l’Union Européenne de Radio-Télévision qu’elles organiseraient l’Eurovision + Au nom de l’Ukraine + (…) Je pense que l’expérience de la BBC permettra de présenter l’Ukraine au plus haut niveau », a déclaré le ministre ukrainien de la Culture Oleksandre Tkatchenko sur Telegram.

L’ex-ministre des affaires étrangères Kostyantyn Hryshchenko et l’ex-ministre de la justice Oleksandr Lavrynovych, qui ont travaillé sous les ordres de l’ex-président en fuite Viktor Ianoukovitch, ont été inculpés par contumace pour leur implication dans les accords dits de Kharkiv, rapporte The Kyiv Independent.

Viktor Ianoukovitch et le président russe de l’époque, Dmitri Medvedev, ont signé les accords de Kharkiv en 2010 afin de prolonger de 25 ans le séjour de la flotte russe de la mer Noire à Sébastopol, en échange d’une réduction du prix du gaz russe.

Après les critiques face aux bombardements de la ville portuaire d’Odessa, quelques jours après l’accord sur les céréales, la Russie ne nie pas, et assume. « Rien ne figure dans les engagements pris par la Russie, notamment dans le cadre des accords signés le 22 juillet à Istanbul, qui nous interdirait de poursuivre l’opération militaire spéciale, en détruisant des infrastructures militaires » ukrainiennes, a insisté le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, lors d’une conférence de presse à Oyo, au Congo.

Selon lui, des missiles russes à haute précision ont visé une « vedette militaire » ukrainienne et des missiles anti-navires Harpoon, livrés récemment à un dépôt de munitions situé dans la partie militaire du port d’Odessa, « à une importante distance du terminal des céréales ». « Maintenant, ces Harpoon ne représentent plus de menaces pour nous », a-t-il souligné.

Selon une information du Parisien, la justice va examiner dans quelles conditions certains oligarques proches de Poutine ont pu accumuler des patrimoines immobiliers considérables en France.

L’ONG anticorruption Transparency International a porté plainte le 20 mai dernier sur des faits de « blanchiment, non-justification de ressources, recel et complicité de ces trois infractions », précise le quotidien.

Sur le sujet des exportations de céréales ukrainiennes, Jacques Faure, ancien ambassadeur de France en Ukraine, estime qu’on ne peut pas faire confiance à Moscou. « Dès le lendemain de l’accord, l’armée russe a bombardé Odessa, d’abord, le ministère russe de la Défense a nié avoir bombardé et 24 heures après, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a expliqué que "oui on est venus bombarder mais ça ne visait que des objectifs militaires" », souligne le diplomate sur l’antenne de BFMTV.

« Cela montre une fois de plus que la parole de Moscou est difficile à obtenir et elle ne vaut pas grand-chose car elle est encore plus difficile à mettre en œuvre », ajoute-t-il.

Le rapport de l'organisation Human Rights Watch indique que les forces russes y ont « torturé, détenu illégalement et fait disparaître de force des civils », ainsi que des prisonniers de guerre torturés, rapporte The Kyiv Independent.

Le Hryvnya, la monnaie ukrainienne, va être retiré de la circulation dans la région de Kherson, a déclaré Kirill Stremousov, chef adjoint de l’administration de l’autorité régionale choisi par Moscou. Selon lui, le rouble restera la seule monnaie dans la région.

Une personne a été tuée, et plusieurs blessées par des débris. La réion de Volyn se trouve au nord ouet du pays.

Les chars polonais PT-91 Twardy sont arrivés en Ukraine, selon le chef du bureau présidentiel ukrainien, Andriy Yermak.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé lundi l’Europe à « riposter » à la « guerre du gaz » menée par la Russie en renforçant les sanctions européennes contre Moscou.

« Aujourd’hui nous avons entendu de nouvelles menaces gazières envers l’Europe (…) C’est une guerre gazière ouverte que la Russie mène contre l’Europe unie », a déclaré M. Zelensky dans ce message vidéo quotidien en commentant l’annonce de Gazprom d’une nouvelle coupe drastique des livraisons de gaz à l’Europe. « C’est pourquoi vous devez riposter. Ne réfléchissez pas à la façon de faire revenir une turbine, mais renforcez les sanctions », a-t-il ajouté.

Le géant gazier russe Gazprom n’a « aucune raison technique » de procéder aux nouvelles baisses de livraison de gaz russe à destination de l’Europe annoncées à partir de mercredi via le gazoduc Nord Stream, a dénoncé lundi le ministère allemand de l’Economie.

« Selon nos informations, il n’y a aucune raison technique de réduire les livraisons », a réagi une porte-parole du ministère auprès de l’AFP, alors que l’énergéticien russe a invoqué la nécessité de maintenance d’une turbine sur ce gazoduc qui relie la Russie à l’Allemagne.

Le géant gazier russe a annoncé lundi qu’il réduirait dès mercredi drastiquement, à 33 millions de m3 quotidiens, les livraisons de gaz russe à l’Europe via le gazoduc Nord Stream, arguant de la nécessité de maintenance d’une turbine.

« La capacité productive de la station de compression Portovaïa passera à 33 millions de m3 le 27 juillet à 07h00 », a indiqué Gazprom sur son compte Telegram, soit environ 20 % des capacités du gazoduc contre environ 40 % actuellement.

Selon une information du Parisien, la justice va examiner dans quelles conditions certains oligarques proches de Poutine ont pu accumuler des patrimoines immobiliers considérables en France.

L’ONG anticorruption Transparency International a porté plainte le 20 mai dernier sur des faits de « blanchiment, non-justification de ressources, recel et complicité de ces trois infractions », précise le quotidien.

L’Ukraine s'attend à reprendre ses premières exportations de céréales depuis la guerre « dès cette semaine », après la signature d’un accord avec Moscou et malgré le bombardement samedi par l’armée russe du grand port d’Odessa.

« Nous nous attendons à ce que l’accord commence à fonctionner dans les prochains jours et nous prévoyons qu’un centre de coordination sera mis en place à Istanbul dans les prochains jours. Nous préparons tout pour commencer dès cette semaine », a déclaré le ministre ukrainien de l’Infrastructure Oleksandre Koubrakov, lors d’une conférence de presse.

L’Union Européenne de Radio-Télévision (UER) et la BBC ont confirmé que le Concours Eurovision de la Chanson 2023 sera accueilli au Royaume-Uni pour le compte du gagnant de cette année, l’Ukraine.

« A la suite d’une demande de l’Union Européenne de Radio-Télévision (qui organise l’événement, ndlr) et des autorités ukrainiennes, la BBC a accepté d’accueillir le concours l’année prochaine », a indiqué dans un communiqué la ministre britannique de la Culture Nadine Dorries, alors que le Royaume-Uni avait obtenu la deuxième place en mai dernier.

Les exportations de céréales ukrainiennes depuis le port d’Odessa peuvent avoir lieu en conformité avec l’accord signé sous l’égide l’ONU, malgré les bombardements de la Russie sur les infrastructures portuaires, a estimé lundi le Kremlin. Les bombardements « visent uniquement l’infrastructure militaire. Ce n’est pas du tout lié à l’infrastructure utilisée pour la mise en œuvre de l’accord sur les exportations de céréales, c’est pourquoi ça ne peut ni ne doit gêner le début du processus de chargement », a estimé le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

La guerre en Ukraine ne connaît pas de répit sur les fronts de Mykolaïv (sud), dans la région de Kharkiv (nord-est), la deuxième plus grande ville de ce pays, dans celle de Kherson (sud) et dans les deux territoires séparatistes prorusses de Donetsk et de Lougansk, dans l'est, selon la présidence ukrainienne.