VIOLENCESAu Venezuela, le leader de l’opposition se dit victime d'« une embuscade »

Venezuela : Bousculé et hué, le leader de l’opposition dit avoir été victime d'« une embuscade »

VIOLENCESL’incident s’est produit lors d’une rencontre dans un restaurant avec des militants de partis politiques d’opposition
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Au Venezuela, les tensions entre pro-Maduro et pro-Guaido ne faiblissent pas. Ce dernier, leader de l’opposition, a déclaré samedi avoir subi une attaque de « groupes violents » liés au gouvernement lors d’une tournée en province.

L’incident s’est produit lors d’une rencontre dans un restaurant avec des militants de partis politiques d’opposition dans la ville de San Carlos, dans l’Etat agricole de Cojedes « C’était une embuscade », a affirmé Juan Guaido dans une vidéo qu’il a postée sur Instagram.

« Petits groupes violents »

Des vidéos et des photos de l’incident ont été partagées sur les réseaux sociaux. Dans l’une des vidéos, on peut voir Juan Guaido être poussé hors du restaurant au milieu des cris et des bousculades. Le leader de l’opposition accuse les dirigeants régionaux du Parti socialiste uni du Venezuela (PSUV) au pouvoir d’avoir « dirigé de petits groupes violents ».

« Nous sommes profondément préoccupés par l’attaque non provoquée » contre M. Guaido et ses partisans, a déclaré sur Twitter le chef de la diplomatie américaine pour l’Amérique latine, Brian Nichols. « Les responsables de cette attaque doivent être traduits en justice », a-t-il ajouté. Le chef de l’opposition est reconnu par Washington comme le président par intérim du Venezuela, mais il n’a pas réussi à évincer le leader socialiste du pouvoir.

Des journalistes liés aux médias d’Etat ont déclaré pour leur part que M. Guaido aurait été attaqué par ses propres supporters, ce que le leader de l’opposition a qualifié d'« infox ». Un événement similaire s’est produit le week-end dernier lors d’une visite de Juan Guaido à Maracaibo, dans l’Etat de Zulia, lorsqu’une réunion entre militants s’est transformée en bagarre, avec des chaises qui volaient dans les airs et des échanges de coups.