Attentat raciste à Buffalo : « La haine demeure une tache sur l’âme de l’Amérique », réagit Joe Biden
ETATS-UNIS•Ce dimanche, le président des Etats-Unis a dénoncé la tuerie raciste qui a a fait dix morts, en majorité des Afro-Américains, à Buffalo dans l’État de New York20 Minutes avec AFP
Joe Biden a dénoncé dimanche « la haine qui demeure une tache sur l’âme de l’Amérique », au lendemain d’une tuerie raciste qui a fait dix morts, en majorité des Afro-Américains, à Buffalo dans l'Etat de New York.
« Un tireur solitaire équipé d’armes de guerre et à l’âme emplie de haine, a tué dix personnes innocentes de sang-froid », a dit le président américain à Washington, lors d’une cérémonie en mémoire des policiers morts dans l’exercice de leurs fonctions.
« Une tache sur l’âme de l’Amérique »
« Nous devons travailler ensemble pour combattre la haine qui demeure une tache sur l’âme de l’Amérique », a-t-il ajouté.
Un homme blanc de 18 ans a ouvert le feu samedi dans un supermarché de l’Etat de New York, faisant au moins dix morts, dont une majorité d’Afro-Américains
Le tueur, qui était lourdement armé, a été immédiatement arrêté sur place, poursuivi dans un premier temps pour « meurtre avec préméditation » et incarcéré. Il était équipé d’une « arme d’assaut », d’un gilet pare-balles, d’une tenue de type militaire, d’un casque et d’une caméra pour diffuser son crime en direct sur Internet, ont annoncé les autorités policières et judiciaires locales.
Le chef de la police de Buffalo, Joseph Gramaglia, a fait état de « dix personnes tuées » et de trois autres blessées. Onze étaient des personnes noires et deux étaient des blancs, dans ce quartier majoritairement afro-américain de Buffalo.
D’après le commissaire Gramaglia, le tueur a d’abord tiré sur quatre personnes sur le parking du supermarché Tops, en tuant trois d’entre elles, avant d’entrer dans le commerce et d’y commettre un carnage. Là, un garde de sécurité, policier à la retraite, a tiré sur l’assaillant mais ce dernier, protégé par son gilet pare-balles, n’a pas été blessé et a abattu ce garde.
« Un crime motivé par la haine et raciste »
Lorsque la police est arrivée très vite sur les lieux, le jeune homme a retourné son arme contre lui, au niveau de son cou, avant de se rendre aux forces de l’ordre, selon le commissaire Gramaglia. Cette attaque est « un crime motivé par la haine et raciste », perpétrée par « le mal incarné », a fustigé le shérif du comté d’Erié, John Garcia.